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Philosophie De La Vieillesse : Expliquez Et Commentez Le Préambule Du Livre La Vieillesse De Simone De Beauvoir.

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ons et nous permettrait ainsi de nous acheminer vers la sagesse.

L’être humain serait donc au cours de sa vie soumis au « changement » (l.3), comme Aristote l’explique clairement dans son livre ; les êtres vivants étant des êtres sublunaires, possèdent une tendance naturelle au changement. Contrairement au monde supra lunaire qui lui serait le monde quasi immobile des êtres presque immatériels ; comme le feu.

Mais, en effet, si le préambule du livre de Simone de Beauvoir relève l’exemple du nouveau-né et de l’enfance qui est un changement continu, il est clair que la vieillesse ne peut pas être liée à « celle de changement » (l.3). Ce serait donc la vie entière de l’individu qui serait parsemée de nombreux changements et donc de différentes étapes à franchir.

Notre existence n’est pas « une mort lente » (l.5). Ce terme est mal employé puisqu’il souligne le fait que plus l’être humain « vieillit » plus il perd ses capacités. Ce terme est utilisé comme quelque chose de péjoratif alors que vieillir ne doit pas être considéré comme un phénomène pathologique. Puisque prendre de l’âge peut au contraire permettre au corps et à l’esprit d’évoluer en bien : les changements pouvant être d’ordre physiques ou moraux. On pourrait prendre l’exemple d’un individu qui passerait de l’adolescence à l’âge adulte, dans ce cas les changements ne peuvent être que positif puisque c’est la période ou l’individu passe à un âge plus mature.

Mais qu’est ce que « l’essentielle vérité de la vie » (l.6) ? La vie, est un chemin semé d’embûches où il faudrait toujours savoir s’adapter de façon à retrouver son équilibre et pouvoir ainsi poursuivre sa vie. « L’inertie serait donc synonyme de mort » (l.7) ; en effet l’individu qui ne déciderait pas d’avancer, d’évoluer, et donc de ne pas surmonter les problèmes de la vie aurait beaucoup plus de chance d’être confronté a la mort. Dans ce cas la, on peut parler d’une mort intérieure de l’individu. En effet, « la loi de la vie » (l.7) serait donc de changer et d’évoluer. En effet, Céline La Fontaine, explique que de nos jours bien vieillir dépend de moins en moins de la chance mais de nos choix personnels.

Nous venons de développer la vie comme étant un chemin semé de changements, maintenant nous allons nous attarder à déterminer de quelle manière la vieillesse est considérée de nos jours.

D’autre part, il est vrai que la vie est parsemée de changements et l’individu se construit grâce et à travers ces changements qu’il rencontre au cours de sa vie. Malheureusement, la vieillesse engendre des changements qui sont le plus souvent considérés comme « défavorable » et « irréversible » (l.8-9). De nos jours, la vieillesse est donc quelque chose que l’on considère comme un phénomène pathologique et que l’on appréhende énormément.

D’après le gérontologue Lansing, la vieillesse serait donc un « processus progressif de changement défavorable. »(l.10). En effet, cela montre les représentations négatives du vieillissement. Donc d’un point de vue collectif la vieillesse est considérée comme un fardeau. Une charge pour la société, elle est donc source de difficultés économiques et de crise politique. Ainsi, comme Cicéron le soulève il existerait un certain paradoxe de la vieillesse qu’il qualifie d’inconséquence : Le fait que les individus déplorent les maux du vieillissement, mais pourtant espère tous l’atteindre.

La fin de la citation (l.11), précise plus exactement le point de vue du gérontologue Lansing. Pour ce dernier après la maturité vient directement la mort : ce dernier changements de la vie, contrairement à tous les autres, est ainsi représenté comme un changement défavorable auquel il serait impossible de s’adapter. Le point de vue de Lansing montre clairement l’image négative que la société à de la vieillesse. Mais quel serait donc le but des hommes ? En effet cela renforce encore d’avantage le paradoxe émit par Cicéron.

Dans le cas de Marielle Goitschel ; cette appellation de « vieille » (l.15) est compréhensible. En effet cette dernière en participant à ces compétitions avait un but précis qu’elle cherchait à atteindre ; être la meilleure, la plus rapide. Mais dans ce cas la précisément, on retrouve un jugement de valeur ; c’est le fait que Marielle Goitschel n’ayant pas réussi à atteindre l’objectif qu’elle s’était fixée soit directement associé à « une vieille » : Comme si le fait d’être vieux empêchait les individus de faire ce qu’ils désirent.

« C’est au sein de l’entreprise de vivre que s’établit la hiérarchie des âges » (l.15) ainsi, les jugements de valeurs que les individus ont à tel ou tel moment de la vie peuvent varier selon les époques et les sociétés concernées. Le critère est donc « incertain » (l.16).

Dans cette dernière phrase du préambule de Beauvoir, un paradoxe est relevé : le fait que les êtres humains de nos jours, désirent tous vivre longtemps sans pourtant souffrir

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