Science Sans Conscience N'Est Que Ruine De L'Âme

e dangers que de bienfait. Dans sa hardiesse, son élan scientifique, il avait publié des résultats qui étaient capables de détruire toute forme de vie en quelques secondes. Il l’avait fait sans même s’en rendre compte. A vouloir trop chercher il avait fini par oublier de faire appel à sa conscience, il avait oublié de réfléchir posément et calmement à sa découverte.

Ce qui nous permet de nous dire que, plus que la science en elle-même, c’est sa diffusion qui est dangereuse. L’accès autrefois protégé aux plus éminentes recherches est aujourd'hui mis à la portée du premier venu. L’Internet et les médias diffusent l’information à la vitesse de la lumière. Notre société va trop vite si bien qu’à chaque virage c’est le dérapage qui l’attend. L’homme passe aujourd’hui la plus grande partie de son temps à s’instruire des dernières nouvelles, des dernières découvertes. Il est friand de nouveautés, il veut tout savoir. Il devient donc tellement surchargé par l’information qu’il en oublie parfois le sens profond

Finalement, La science telle que nous la voyons n’est pas toujours qu’une source de bienfait. Mise entre les mains d’êtres sans conscience elle peut affliger à notre société toute entière les pires tourments.

Pourtant la science c’est le propre de l’homme. L’homme en a un besoin vital, il doit connaître toujours plus, toujours plus vite et toujours plus loin. Il veut comprendre, apprendre pour pouvoir à son tour créer. Beaucoup critiquent notre science moderne et ses dérapages.

A force de mêler conscience et science on finit par avoir peur d’avancer, peur de ne pas bien faire. On se perd dans de multiples réflexions puis l’on finit par abandonner, par baisser les bras parce qu’on a peur des effets néfaste de notre science.

Essayons donc d’utiliser tous les outils qui nous sont offerts pour utiliser cette science à une juste cause. Ne soyons pas dupes : l’homme évoluera toujours, c’est inscrit dans ses gênes il doit avancer toujours assoiffé de connaissances vers des ères nouvelles. Il doit créer en pesant le pour et le contre de chacune de ses découvertes. Il doit faire de son mieux, faire ce qui lui semble bien pour ses semblables. Mais ne l’oublions pas l’homme fait partie du genre humain, et l’erreur est humaine alors, soyons réalistes : toute bonne chose possède sa part de mal, et vice et versa.

Rien n’est totalement bon totalement juste, tout est relatif !