DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Sexualité : Perception De La Sexualité Des Autre Vs Notre Pratique Sexuelle

Recherche de Documents : Sexualité : Perception De La Sexualité Des Autre Vs Notre Pratique Sexuelle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 6

lement une utopie, le mieux à faire étant de la sensibilisation. Par contre, cette sensibilisation peut nuire à la pensée commune des habitudes sexuelles des autres. En effet, comme le démontrent les chiffres, une sous-estimation des habitudes sexuelles du groupe a été faite. Je crois que les campagnes de sensibilisation entrainent une certaine méfiance par rapport à ce que l’on pense que l’autre fait. Si l’on dit à tout le monde de se protéger, le réflexe premier sera de croire que personne (ou peu de gens) ne se protège.

Question 2 : Combien de partenaires sexuels avez-vous eus au cours de votre vie?

À cette question, 72 % des étudiants ont répondu avoir eu entre 1 et 3 partenaires au cours de leur vie. 28 % du groupe soutient avoir eu 4 partenaires ou plus. Par contre, 54 % du groupe ont estimé que la classe a eu en moyenne entre 1 et 3 partenaires. 46 % du groupe a estimé que les étudiants(e)s ont eu 4 partenaires ou plus.

Les données le prouvent, la majorité des jeunes actifs sexuellement ont seulement eu un seul ou deux partenaires sexuels. Selon les recherches menées par le CMEC (Conseil des ministres de l’Éducation du Canada), environ 64 % des hommes et 72 % des filles, en 5e secondaire, ayant déjà eu des rapports sexuels, ont eu seulement 2 partenaires ou moins dans leur activité sexuelle . Une autre étude, menée par Statistique Canada, nous apprend que dans les jeunes Canadiens, seulement 1/3 des jeunes de 15 à 19 ans ont eu des relations sexuelles avec plus d’une personne (ce nombre s’élève à 36 % si l’on prend seulement les 18-19 ans en considération) . Les données de la classe collent avec le résultat des recherches scientifiques. Ils sont plutôt semblables et nous permettent de constater que le groupe est dans la moyenne canadienne pour les jeunes d’un âge semblable. Encore une fois, les estimations du groupe dérogent de la réalité et nous permettent de constater que les jeunes adultes surestiment leur semblable par rapport au nombre de partenaires sexuels.

Suite à la collecte de donnée, on peut formuler des hypothèses par rapport à la pluralité des partenaires sexuels chez les jeunes adultes et aussi sur les fausses idées que les élèves se font sur ce sujet de la sexualité des autres. Les jeunes sont sexualisés et plus ils approchent de l’âge adulte, plus ils ont de chances d’avoir des relations sexuelles. Leurs relations sexuelles peuvent venir d’expérimentation, de relation amoureuse avec leur partenaire ou bien d’une aventure d’un soir. Expliquer le phénomène des différents partenaires sexuels peut être difficile, car tout le monde a des motivations différentes lorsqu’il en vient à avoir une relation sexuelle. Cependant, on peut remarquer que la diversité de partenaires sexuels a diminué par rapport au passé : en 1989, 54 % des jeunes canadiens de 5e secondaire avaient eu trois partenaires sexuels et plus contrairement au 36 % en 2002. Aussi, la divergence dans la perception du nombre de partenaires sexuels des autres par rapport à la réalité est flagrante. Cette fausse idée vient surement de la mauvaise information qu’ont les jeunes adultes. Le nombre des partenaires sexuels n’est probablement pas un sujet que les gens parlent très ouvertement, alors ce que l’on entend dire vient probablement de rumeurs ou de fait non fondé. De plus, l’influence des médias, qui parlent excessivement de l’hypersexualisation des jeunes et du fait qu’ils sont prétendument de plus en plus précoces sexuellement, ne doit pas aider la cause. Bref, plus les étudiants surestiment l’expérience de leurs pairs par rapport à la leur, plus ils sont insatisfaits de leur propre vie sexuelle , donc les mauvaises informations qui leur ai donné n’aident pas leur satisfaction sexuelle, ce qui peut causer de graves problèmes.

Question 3 : Avez-vous déjà contracté une infection transmise sexuellement (ITS)?

À cette question, le groupe a répondu à 96 % « non » et 80 % du groupe a estimé que le groupe a répondu « non ».

Une étude menée par le CMEC montre que 0.6 % des jeunes hommes et 1.1 % des jeunes filles, Canadiens, de 5e secondaire et actifs sexuellement, ont une ITS diagnostiquée. Une autre étude menée par Statistique Canada corrobore les faits en affirmant que 4 % des jeunes Canadiens, actifs sexuellement et âgés de 15 à 24 ans, ont une ITS diagnostiquée (la différence entre les deux nombres, 2 % et 4 % sont dus à l’âge plus élever dans la deuxième recherche, car plus on vieilli, plus nos risques d’avoir une ITS sont accrus ). Une fois de plus, les estimations réalisées par rapport au groupe sont beaucoup plus élevées que ce qui en est vraiment de la situation. Les statistiques apportées par les différentes recherches montrent que le 4 % des personnes ayant une ITS, dans la classe, est dans la normale des Canadiens d’un âge semblable.

Suite à la collecte de donnée, on peut se permettre de formuler des hypothèses par rapport au taux d’ITS et aussi sur les fausses idées que les jeunes ont sur les autres. D’abord, la transmission des ITS est due à plusieurs facteurs. Le premier d’entre eux, est probablement l’utilisation d'aucuns moyens de protection lors de la relation sexuelle. On peut aussi penser aux multiples partenaires sexuels qui augmentent les risques de contracter des ITS et aussi à la mauvaise information des jeunes par rapport au moyen de transmission des ITS. - Les ITS atteignent 2 % à 4 % (selon les différentes recherches) des jeunes actifs sexuellement et c’est un phénomène qui pourrait seulement être régler grâce aux innovations de la médecine et grâce à des campagnes de sensibilisation pour bien

...

Télécharger au format  txt (9.4 Kb)   pdf (95.8 Kb)   docx (8.3 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com