Beaudelaire, " A Une Passante "
Note de Recherches : Beaudelaire, " A Une Passante ". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress, [a] calme.
Mélancolie : « en grand deuil », « tenue », « douleur majestueuse »
=> valorisé par l'auteur.
Comparaison statue positive : femme idéale, sur un pied idéal, qu'on ne touche pas.
=> Cette femme ne correspond pas au contexte.
Les réactions du poète
Un spectateur paralysé, fasciné et crispé : « moi je buvais... le plaisir qui tue ». Il ne fait que la contempler.
Description visuelle de la femme, extérieure : « buvais dans son oeil », « crispé comme... »
=> fasciné, avide (s'imprègne), bouleversé.
Des réactions émotionnelles incontrôlées : irrégularité du rythme (v.6), verbe boire # v.5.
Rupture avec le moi « je buvais », rupture rythme et son : « crispé », « extravaguant » => dur = il ne contrôle plus grand chose
=> impact de cette rencontre inattendue.
Il ne peut être que passif : boire.
Sensible au regard de la femme (regard et ciel), les composantes de l'amour baudelairien (douceur, plaisir)
L'oeil de la femme : point de départ de la séduction, de l'amour, comparé au ciel
=> file la métaphore : « ouragan » : dévastateur.
Vision paradoxale, oxymorique de l'amour : notions positives, agréables de l'amour, associées à « fasciner » et « tuer » = détruire => mourir (amoureux dangereux).
Les réflexions du poète dans le sizain
Le passage du vous au tu : « fugitive... , ne te... , tu... , tu... , toi... , toi... »
Réflexion abolit la distance, elle lui est devenue familière = monologue intérieur du poète : « tu », il se l'est appropriée.
La rupture de l'interrogation et de la réflexion au présent
Récit au passé # 2 sizains au présent : « j'ignore », « tu ne sais »
Phrases déclaratives, succession d'exclamatives et d'interrogatives
=> soulignent les réactions, les réflexions.
L'amour impossible : une rencontre paradoxale (idéale et impossible, les oppositions)
le drame de l'incompréhension.
Antithèses, contradictions = amour impossible.
V. 9 : « un éclair... la nuit »
Jeu d'oppositions : « j'ignore », « tu ne sais », « ici... jamais » . Femme rêvée : a -t-elle réellement existé « soudainement » = subjonctif « que j'eusse aimé » impossible.
V.11 : seul lieu où ils peuvent se rencontrer = dans l'éternité.
Drame de l'incompréhension : dernier tercet : « ailleurs », « trop tard », « jamais »
=> impossibilité spatiale, temporelle, ignorance.
Renforcé par « fuir », « aller » = 2 rythmes différents, 2 directions.
Ce sonnet est un sonnet qui place la rencontre amoureuse comme un événement à la fois exceptionnel et impossible, la rencontre est ce qui va faire oublier le cadre (vers 1).
= bouleversement intérieur du poète, face à cette
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