Blé dur
Documents Gratuits : Blé dur. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnécessitent, si nous voulons les satisfaire, des ressources supplémentaires : des sélections assistées par marqueurs, plus d’essais, plus d’analyses sanitaires.» Sur le premier point, le colloque a levé le voile sur la recherche des gènes du blé dur. Et l’on a pris comme possible dans les prochaines années un séquençage de la carte du blé dur.
Alors lorsque Karim Ammar présentait l’expérience mondiale de son organisme, le CIMMYT (centre international pour l’amélioration du maïs et du blé ) basé au Mexique, ses résultats suscitaient l’envie : pas de mouchetures, des cultures parfois menées en condition de stress hydrique, des croisements disponibles… Karim Ammar intéressait aussi l’auditoire sur les «trouvailles» dans la lutte contre la rouille brune et noire (notamment en canalisant la présence des races Éthiopiennes), la mosaïque ou la septoriose «problème majeur.» Il concluait : «pour le blé dur, on va avoir un développement du matériel génétique avec une capacité de répondre aux défis climatiques avec des hauts potentiels de rendement et une performance supérieure sous le stress hydrique, avec des possibilités de développement sous des extrêmes de température.» Selon lui, la communauté «blé dur» mondiale doit avoir une stratégie «multi-approche pour une résistance globale, effective et durable». Surtout pour la rouille brune. Ce sera une «résistance basée sur des gènes mineurs.» Les autres intervenants de la matinée, dressant «l’état de la science» dans le domaine montraient aussi la difficulté de «travailler» avec une espèce «si petite» aux côtés du grand frère le blé tendre. Mais les problématiques maladies sont loin d’être les mêmes. Les enjeux commerciaux aussi. Même si le débat sur les semences certifiées n’a pas vraiment d’objet dans la filière blé dur, ces dernières perdent quand même du terrain depuis le début des années 2000. ET lorsqu’il faut parler de moyens de la recherche, le serpent se mord un peu la queue. Aujourd’hui, on en est là : screening de matériel végétal pour définir des idéotypes variétaux, travaux pour préciser les complémentarités et les limites des différents tests d’appréciation de la qualité et préparation d’un matériel génétique pour des études de biologie moléculaire par marquage. Cela avance. Pas assez pour les participants à ce colloque. Ce dernier faisait un point d’étape. Il y a encore un pas entre recherche et mise en culture.
Bernard Aumailley
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