C'Est Notre Regard Qui Enferme Les Autres Dans Leur Plus Étroite Apparence. C'Est Notre Regard Qui Peut Aussi Les Libérer
Mémoires Gratuits : C'Est Notre Regard Qui Enferme Les Autres Dans Leur Plus Étroite Apparence. C'Est Notre Regard Qui Peut Aussi Les Libérer. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresle rendre coupable d'être différent et d'être ce qu'il est et non pas d'avoir fait quelque chose. C'est un jugement à priori. C'est la langage, au sens large, qui pourrait permettre d'approfondir la relation que l'on a avec l'autre afin de mieux le comprendre. Étymologiquement, comprendre signifie « prendre avec ».
Le deuxième regard sur l'autre est celui qui libère. Si le regard que l'on porte sur l'autre lui montre que l'on est attentif à la reconnaître dans sa « vérité »(un sourire par exemple), à dépasser les apparences, à approfondir la relation, alors l'autre s'il le souhaite, peut se livrer davantage et se libérer de carcan du premier regard. C'est dans l'entrecroisement perpétuel de ces regards libérateurs que naît la relation humaine « sincère ». C'est dans ces regards libérateurs, qui le sont pour les deux personnes, que l'on pourrait les appeler « partenaires de la relation » car ce n'est pas seulement la personne regardée qui est libérée mais c'est aussi le regardant qui se libère de ces préjugés.
La relation que l'on noue avec toutes les personnes qu'il nous est donné de rencontrer ne sont pas de la même intensité. Le premier regard que l'on porte diffère suivant la relation entre les individus ( la relation que l'on a avec un proche est différente par rapport à une relation avec un ami, par exemple) ainsi que notre image que l'on donne en fonction du type de lien. Comme exemple, il existe le lien familial, les liens professionnels ou scolaires, les liens affectifs, et pour finir, les liens de la vie courante qui sont des liens plus superficiels.
Les relations humaines sont un jeu perpétuels de ping-pong mais pour se faire, il faut accepter d'entrer dans le jeu de la relation et abandonner le premier regard, qui ne donne de l'autre qu'une image trouble et qui manifeste les préjugés, pour accéder à une interaction qui libérera les divers protagonistes de la prison dans laquelle le premier regard les tenait enfermés.
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