CR Stage infirmier

Je suis en première année de préparation au diplôme d’état infirmier. Lors du premier semestre nous devons effectuer un stage de cinq semaines qui nous est attribué par l’école. J’ai donc débuté mon stage début novembre dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Etant donné que je n’avais jamais travaillé, ou effectué de stage dans le milieu hospitalier, ma première semaine de stage m’a permis de comprendre le fonctionnement de cette structure de soins. Celui-ci est composé de 56 résidents au premier étage, mais également de deux unités de vie protégées fermés, où résident 14 résidents dans la première unité et 14 autres dans la seconde unité. Le matin, une infirmière est postée à l’EHPAD ainsi que quatre aides-soignantes, une autre infirmière s’occupe des deux unités de vie protégé, ainsi que deux aides-soignantes dans chaque unité.

Lors de mon quatrième jour de stage, vers 7h30, en attendant l’aide-soignante qui me prend en charge et qui arrive à son poste à 8h, l’infirmière de l’EHPAD nous propose à moi et à un autre étudiant infirmier d’aller avec elle faire une prise de sang à madame B, âgée de 86ans. L’infirmière décide de ne pas ramener le chariot de soin car selon elle, ça lui fait perdre énormément juste pour une prise de sang et la chambre de la patiente qui va bénéficier de ce soin est juste à côté de l’infirmerie. Elle décide donc de prendre le matériel qu’il faut, c’est-à-dire une aiguille épicrânienne, un garrot, un désinfectant, un pansement et un tube pour le sang. Elle nous dit qu’il ne faut surtout pas faire la même chose, que dans les bonnes pratiques qu’on apprend à l’école il faudrait prendre également un haricot et le chariot qui contient un conteneur pour déchets d’activités de soins à risque infectieux. Elle rajoute qu’en effet, elle ne fait pas les bonnes pratiques dans les règles de l’art, qu’elle a déjà plusieurs années d’expérience et qu’elle a oublié quelques « bonnes » pratiques instruites à l’école. Nous arrivons devant la porte de la chambre de Madame B, elle toque et ouvre la porte, met la présence et lui dit bonjour. Elle ne se désinfecte pas les mains avant d’entrer dans la chambre et ne met pas de gants après être rentré dans la chambre. Elle lui dit qu’elle va lui faire une prise de sang. Elle effectue la prise de sang, elle pique la veine de la patiente. Une fois, les tubes remplis, l’infirmière retire l’aiguille épicrânienne. Elle demande à Madame B de compresser quelques secondes le coton propre sur la zone où elle a piqué, puis lui met un pansement pour éviter de se tâcher si du sang coule encore un peu. Après avoir « piqué » la patiente, elle reprend l'aiguille épicrânienne dans la main. Nous souhaitons une bonne journée à Madame B, éteignons la présence, et sortons de la chambre. En sortant