Casie orientale et mégalopole Japonaise
Note de Recherches : Casie orientale et mégalopole Japonaise. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresarta (Indonésie) en raison de l’exode rural et de l’accroissement naturel des villes. L’Asie Orientale connait donc une important métropolisation.
Un développement économique spectaculaire
L’Asie Orientale possède peu de ressources naturelles. Or, c’est aujourd’hui le troisième pôle de l’économie mondiale avec + du quart du revenu brut mondial et un niveau de vie comparable à l’occident.
C’est une puissance industrielle qui s’accompagne d’un rayonnement commercial avec environ le quart des exportations mondiales comme l’électronique (Sony, Samsung), l’automobile (Toyota) ou textile. L’Asie orientale attire fortement les IDE avec de nombreuses implantations de FTN qui délocalisent leur production ce qui en fait l’un des plus grands ateliers de fabrication au monde.
C’est aussi une puissance financière avec la 4 eme place majeure comme Hong Kong ou Shanghai.
La diffusion du développement industriel
Le modèle de développement des pays d’Asie orientale s’inspire de la stratégie du Japon, le modèle d’Akamatsu (économiste japonais) ou stratégie de remonté des filières que l’on surnomme le développement en vol d’oies sauvages. C’est un modèle de développement qui consiste à produire et à exporter des produits dont la VA est croissante :
En premier lieu, le développement comment par l’importation de produit manufacturé depuis les pays industrialisés occidentaux
Dans un second temps, la production locale se substitue aux importations en profitant des barrières douanières protectionnistes.
Dans un troisième temps, la production locale peut être exportée
Dans un quatrième temps, des productions à faible VA comme le textile sont délocalisés et le pays se spécialise dans des produits à forte VA comme l’électronique.
Ce développement s’est d’abord appuyer sur le Japon dés les années 1950 puis il a entrainé les « 4 dragons » (Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong, Singapour) à partir des années 1960 puis enfin la Chine qui connait une croissance économique supérieure à 10% par an depuis les années 1980 et qui reçoit aujourd’hui l’essentiel des délocalisations industrielles. Ce modèle repose donc avant tout sur les exportations donc sur l’ouverture sur l’extérieur. Ce modèle de développement s’appui sur deux acteurs :
-Une très forte intervention de l’Etat qui veille à maintenir des liens étroits entre les grandes entreprises et qui donne les grandes orientations économiques. Au Japon, la recherche et le développement des entreprises en les informant des nouvelles technologies ce qui permet au Japon d’être une puissance technologique mondiale. Cette intervention de l’Etat se retrouve aussi à Taïwan et en Chine.
- De très grandes entreprises qui forment des FTN puissantes. Au Japon, ce sont les Keiretsu c'est-à-dire des congloméras d’entreprises combinant des activités bancaires, industrielles, commerciales comme Mitsubishi qui est composé de 300 activités différentes.
- En Corée du Sud, ce sont les Chaebols comme Samsung.
L’Asie Orientale, une aire de puissance littorale
Une littoralisation de l’économie
L’Asie orientale est la première façade maritime du monde par le volume de ses échanges et son dynamisme. Elle polarise la moitié des flux de conteneurs mondiaux dépassant de loin l’UE ou l’ALENA.
Cela se traduit par la localisation de 16 des 20 premiers ports mondiaux : Singapour, Hong Kong, Shanghai, Pusan (Corée du Sud) qui forment de véritables plateformes multimodales, redistribuent les marchandises au niveau mondial et qui sont devenu des vastes zones commerciales et industrielles comme Hong Kong qui redistribuent 90% des marchandises qui lui arrive. Ce développement portuaire à développer l’essor des métropoles maritimes. Ces ports contrôlent les routes maritimes majeures comme le détroit de Malacca par où passe les approvisionnements pétroliers de l’Asie orientale en provenance du Proche-Orient.
La littoralisation de l’économique participe à la logique d’extraversion d’Asie orientale c'est-à-dire à d’ouverture et d’échanges avec l’extérieur.
Cela s’est traduit par le développement de zones franches sur les littoraux c'est-à-dire des zones dans lesquelles les conditions sont plus avantageuses pour les entreprises étrangère. Ainsi la Chine a créé dans les années 1980 les ZES (Zones Economiques Spéciales) sur son littoral … des réductions d’impôts et des aides à l’installation pour les entreprises étrangère par exemple à Shenzhen en face de Hong Kong. Cela provoque un fort déséquilibre dans l’organisation e l’espace comme en Chine entre le littoral et l’intérieur malgré quelques axes d’expansion vers les terres.
Des flux internes en plein expansion
Les flux entre les pays d’Asie orientale sont très importants et concernent aussi les migrations, les IDE que les échanges commerciaux. Ainsi, les échanges commerciaux entre les pays d’Asie orientale représente environs la moitié des échanges commerciaux de l’ère et sont en constante augmentation. Jusqu’aux années 1980, ces échanges sont dominés par le Japon qui investit ses capitaux dans tous les pays d’Asie orientale sous forme d’investissements industriels (ouverture d’usine) selon une logique de division du travail.
-Les activités décisionnelles (siège sociaux), financière et de recherches restent localisés au Japon.
-Les activités de production sont délocalisées dans les autres pays asiatiques qui ont des couts moins élevés (les 4 Dragons et la Chine)
A partir des années 1990, ces flux intra régionaux se complexifie en raison de la monté en puissance des Dragons et donc de la hausse des coûts de production dans ses pays. Par conséquent, les délocalisations se font aussi dans les espaces émergents d’Asie orientale (Thaïlande, Malaisie, Vietnam, Philippines, Indonésie) et surtout tendent à se concentrer en Chine qui attire de plus en plus les investissements au détriment des autres pays.
Ces flux se mettent en place dans le cadre de réseaux d’entreprises plutôt que dans les cadres d’accords entre Etats. Ces entreprise mettent en comment leur savoir-faire pour réduire les coûts (ex : Toyota et Kazui Motors ont mit en communs des centres de recherche) les flux passent aussi par les réseaux informels lié à la diaspora chinoise très importante dans toute l’Asie orientale. On estime qu’un quart des échanges de la Chine sont gérés par la diaspora qui possède par exemple 40% des richesses de la Malaisie ou encore les principales banques de Singapour.
Une zone d’intégration économique en devenir
Deux organisation régionales se dessinent en Asie orientale et sont fondés autours d’accords de libres échanges sans intégration politique.
-L’ASEAN créé en 1967 doit mettre en place une zone de libre échange d’ici 2015 mais ne comprend ni le Japon, ni la Chine, ni la Corée du Sud.
-L’APEC (Coopération Economique de l’Asie Pacifique) créé en 1989 réunit tous les pays de la façade pacifique asiatique, d’Océanie et d’Amérique du Nord. C’est essentiellement un forum discussion.
L’asie orientale, une aire e puissance multipolaire et composite
Des niveaux de développement très inégaux
Le développement économique des espaces d’Asie orientale s’est fait avec des décalages dans le temps. Le Japon reste la grande puissance économique et le pays le plus développé d’Asie Orientale avec les cités Etats de Singapour et de Hong Kong. La Corée du Sud et Taïwan sont des Etats développés aujourd’hui du niveau de ceux d’Europe du Sud. La Chine littorale est un espace en fort développement même si son niveau de vie reste encore inférieur aux puissances d’Asie Orientale. Enfin, les espaces émergents (Les Tigres sont encore en développement mais possède un fort dynamisme économique.
Des structures politiques culturelles et économiques variées
Quatre pays d’Asie orientale, la Chine, le Vietnam, le Laos et la Corée du Nord se
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