Certification d’entreprise
Dissertations Gratuits : Certification d’entreprise. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnagement de la qualité. Elle apporte une conduite générale avec les bonnes pratiques à appliquer pour atteindre les objectifs d’amélioration et satisfaire les clients. Cette norme fournit un cadre bien éprouvé pour adopter une approche systématique de la gestion des processus d'un organisme de façon à ce qu'il produise régulièrement des produits qui répondent aux attentes des clients. [2]
Elle est également la base de nombreux référentiels de management tels la norme ISO 22000, axée sur la sécurité alimentaire, l’ISO 14000, tournée vers l’environnement, le BRC, qui permet de répondre aux exigences de la grande distribution britannique en matière de sécurité alimentaire, ou encore l’IFS, imposé aux fabricants par de nombreux distributeurs en France et Allemagne.
Enfin, l’EFQM permet de promouvoir un cadre méthodologique pour l’évaluation de l’amélioration de la qualité.
Tout d’abord, l’entreprise doit maitriser son système dans sa globalité mais ne doit pas seulement, pour cela, mettre en œuvre une série de normes. Cependant, ceci est réalisable uniquement si la Direction Générale s’implique dans les objectifs de l’entreprise et les moyens à y consacrer.
De plus, pour une société peu connue, être certifié ISO 9001 est un moyen de gagner en notoriété par l’intermédiaire de la reconnaissance par l’ISO de son système de qualité. La démarche de certification ISO 9001 entreprise par les sociétés permet également en interne, entre les différents pôles et surtout dans une entreprise d’implémentation internationale, d’homogénéiser les objectifs, leur manière de les évaluer et de les contrôler.
Par ailleurs, une démarche de certification permet de mobiliser l’ensemble des salariés vers un objectif commun et d’établir de façon efficace un comparatif par rapport aux concurrents sur le marché.
Enfin, les collaborateurs appartenant à une organisation ISO 9001 peuvent également faire valoir cette expérience dans leurs pratiques professionnelles et sur le marché du travail. [3]
Le directeur de l’entreprise n’a généralement qu’un seul objectif : garantir le développement de sa société à travers une vision strictement économique mais aujourd’hui cela ne suffit plus. Il doit également accorder une importance particulière à la qualité de ses produits ou du service qu’il offre afin de faire vivre son entreprise.
Grâce à la mise en place d’un système qualité bien pensé et formalisé sans excès, alors il peut devenir un outil de gestion et de développement particulièrement intéressant pour l’entreprise.
De plus, la direction entreprend une politique qui place le client au centre de ses préoccupations et qui place la qualité comme axe conscient de gestion dans le but d’acquérir des résultats économiques et financiers envisagés. [4]
Pourquoi une société doit s’engager dans cette démarche ISO 9001 ? Le directeur de l’entreprise doit jouer sur deux plans en parallèle : le plan commercial et en interne.
* Le plan commercial :
* Cette démarche de management de la qualité permet de trouver de nouveaux clients en améliorant son image.
* Fidéliser et obtenir la satisfaction des clients déjà existants en traitant leurs réclamations.
* Acquérir de nouveaux marchés en se démarquant de la concurrence (principalement pour l’export).
* Se conformer à des réglementations obligatoires.
* En interne :
* Gérer les incidents en instaurant efficacité et rigueur du personnel en fixant des objectifs chiffrés suivis grâce à un système indicateur.
* Améliorer les conditions de travail et responsabiliser l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
* Suivre la rentabilité des opérations et rechercher les pistes d’amélioration des processus et des procédures de fabrication. [2,4]
Cependant, l’entreprise doit mettre en place des processus de surveillance, de mesure et d’amélioration continue du système qualité afin de promettre une certaine qualité du produit et donc satisfaire en masse ses clients. En effet, des audits sont réalisés pour démontrer l’efficacité du système de management de la qualité mis en place et corriger des actions si elles sont mal entreprises.
III. Comment s’effectue la certification ?
1) Fonctionnement du système
Il existe 2 organisations d’accréditation mondiales : l’ILAC (International Laboratory Accreditation Coopération) pour l’accréditation des laboratoires et l’IAF (International Accréditation Forum) pour l’accréditation des organismes certificateurs et des organismes d’inspection. Elles regroupent des organisations dites régionales dont le rayon d’action est géographiquement limité. L’organisation régionale concernant l’Europe est l’EA (European coopération for Accréditation). Elle concerne tous types d’accréditation. Cette dernière comporte des organismes la représentant au sein de chaque pays qu’elle prend en charge. En France, cet organisme est le COFRAC. Il utilise la norme ISO/CEI 17000. Celle-ci définit l’accréditation comme une « Attestation délivrée par une tierce partie, ayant rapport à un organisme d’évaluation de la conformité, constituant une reconnaissance formelle de la compétence de ce dernier à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité ». Le COFRAC est donc un organisme clé chargé de contrôler la capacité d’organismes certificateurs d’entreprises. Le terme de certification, contrairement à l’accréditation, est relatif à des produits, des processus, du personnel ou des systèmes (management). On comprend aussi aisément qu’un organisme certificateur n’est accrédité que pour un ou plusieurs domaines de compétences spécifiques. [5] + [6]
2) Différentes certifications accréditées par le Cofrac
La certification est une attestation réalisée par une tierce partie relative à des produits, des processus, des systèmes ou des personnes, grâce à des audits, des essais, des examens et toute autre activité de surveillance. (Exemples : ISO 9001, Agriculture Biologique, Diagnostiqueurs immobiliers, Bâtiment Basse Consommation, etc).
* Certification de produits, services ou processus
Définition : Attestation d’évaluation de la conformité de produits, services ou processus réalisée par une tierce partie.
Norme d’accréditation : NF EN 45011 (appelée aussi Guide ISO/CEI 65).
Exemples : IFS, BRC, etc.
L’IFS (International Food Standard) est un référentiel d'audit des fournisseurs d'aliments à marques de distributeurs. L’IFS est imposé aux producteurs par de nombreux distributeurs, en France et en Allemagne. Il sert à l'examen et à la certification des systèmes pour garantir la sécurité des aliments et la qualité de la production des aliments. Ce référentiel se base sur la norme de gestion de qualité ISO 9001:2008, à laquelle s'ajoutent les principes de bonne conduite de fabrication (nettoyage et désinfection, lutte contre les nuisibles, entretien, maintien et formation) et les principes de l’ HACCP. L’audit de suivi a lieu tous les ans.
Le BRC (British Retail Consortium) a pour but de définir une base commune d'exigences en matière de sécurité alimentaire pour les fabricants de produits MDD (tout comme le réferentiel IFS mais sur le marché britannique) et ainsi d'uniformiser les audits.
* Certification de système de management
Définition : Attestation d’évaluation de la conformité de système de management mis en place par une entreprise, réalisée par une tierce partie.
Norme d’accréditation : ISO/CEI 17021
Exemples : ISO 9001, ISO 22000, etc.
L’ISO 9001 s’imprègne beaucoup de l’HACCP, ce qui est normal, puisque l’HACCP est une méthode d’assurance de la qualité hygiénique. La norme ISO 9001 définit donc les méthodes de mise en place de l’assurance qualité :
-une démarche volontaire, déclarée de la part de la direction d’une entreprise, qui s’engage à définir, mettre en place et contrôler toutes les mesures nécessaires.
La norme décrit les éléments d’organisation, sans aucune description de moyens techniques.
Elle traite la manière de travailler (les processus, pas le produit). On veut s’assurer que l’organisation fournit des produits qui vont satisfaire les clients tout en se plaçant dans le cadre d’une amélioration continue.
L’ISO 22000 tout comme l’IFS, impose une obligation de résultats et non de moyens. Cette norme spécifie des exigences sur 5 éléments essentiels pour la sécurité des aliments : l’approche systémique, la communication interactive, la traçabilité, les pré-requis ou programmes préalables (PRP) et le plan HACCP. Applicable à la filière agroalimentaire, l’ISO 22000 met l’accent sur les compétences du personnel, sur la recherche continue d’informations concernant les produits alimentaires
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