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Deficit au Maroc

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alité est important les préceptes classiques n’étaient pas respectés, les déficits publics étaient présent :2.5% du PIB des États –Unis en 1933.

* Avec La théorie de Keynes l’équilibre économique global prime sur le seul équilibre budgétaire et l’état doit intervenir activement. Le budget constitue le moyen privilégié de stabilisation de l’économie, quitte à ce qu’il soit, au moins momentanément déséquilibré. L’équilibre budgétaire annuel est alors moins important que l’équilibre global.

Le comité américain pour le développement économique a atténué la position précédente en 1947.

* il a proposé de ne pas abandonner tout objectif d’équilibre budgétaire ,mais de remplacer l’exigence de l’équilibre annuel par celle d’équilibre de plein emploi. Fondé sur l’existence des fluctuations économiques et la propriété de stabilisation automatique des impôts, ce critère reconnaît que la conjonction de ces deux phénomènes entraîne inévitablement une variation des recettes fiscales dont il faut tirer profit pour la stabilisation de l’économie

* Avec les problèmes de l’emploi et l’incapacité de l’état de réduire les dépenses publiques alors que l’impôt n’avait plus de rendement suffisant, les déficit de sont creusés dans de nombreux pays. C’est dans ce contexte que la théorie du Public-Choice apparaît utile

L’idée générale de cette théorie relève du point de vue classique en préconisant un équilibre budgétaire annuel.

* Les décideurs politiques, face aux nécessités économiques et aux impératifs électoraux auraient tendance à privilégier les décisions plutôt favorables à leur réélections. C’est à dire ils privilégieraient leur propre satisfaction plutôt que le bien être général. Dans ces conditions il est plus aisé d’augmenter les dépenses que de les diminuer et de financer un déficit par l’emprunt plutôt que par des recettes supplémentaires

Constatation empirique

* L’état doit rompre avec sa triste habitude des déficits publics, donc consentir à réduire les dépenses de l’État, à moins de se résigner à voir croître indéfiniment sa dette publique.

A la démesure de ce déficit il y a d’abord des causes physiques : les dépenses s’accroissent chaque année du poids de l’intérêt des dettes contractées antérieurement pour assurer le train de vie de l’État : on sait qu’aujourd’hui l’impôt sur le revenu ne sert plus qu’à rembourser l’intérêt de la dette

* Il y a également des causes psychologiques : nul ne s’étonne plus que les comptes de la nation puissent être en déficit. Le déséquilibre budgétaire est entré dans les mœurs politiques.

* Il y a enfin des causes politiques : une réduction des déficits publics, passant par une réduction drastique de la dépense publique, mécontenterait trop d’intérêts particuliers et de privilégiés pour que des politiciens se risquent sur un terrain qu’ils jugent des plus glissant.

* Aucune théorie économique digne de ce nom ne cautionne une telle gestion des finances publiques. Des déficits publics seraient acceptables s’ils alternaient avec des excédents. Mais trente ans ou plus de laisser-aller budgétaire ont fait s’accumuler les problèmes énorme que connaissent les économies actuelles

Déficit budgétaire au Maroc

L’étude du déficit budgétaire marocain a montré qu’il est structurel et conjoncturel à la fois.

* Conjoncturel car il répond aux problèmes posés par la conjoncture nationale ou internationale.

* Structurel car il résulte du niveau de la structure économique du pays et il nécessite des réformes profondes pour sa réduction

* Le Fonds monétaire international (FMI) a conseillé au Maroc de resserrer sa politique économique et de réduire la masse salariale pour éviter de se voir imposer un "ajustement structurel".

* le FMI reprocherait à Rabat d'utiliser l'argent des privatisations dans des dépenses de fonctionnement "au lieu des projets d'investissement qui peuvent avoir un impact positif sur la croissance".

* le FMI envisagerait même de "réinscrire le Maroc sur la liste des pays à soumettre à un programme d'ajustement structurel" si des réformes ne sont pas engagées dans les prochaines années

* Le quotidien marocain des milieux d'affaires, L'Économiste, avait déjà tiré la sonnette d'alarme le 4 janvier 2004, assurant que le recours aux privatisations pour financer les déficits

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