Etude Candide De Voltaire

u bonheur, passe par le travail, que chacun effectue à la fin de Candide, celui-ci a une bonne influence sur les personnages, car Candide devient raisonnable, frère Giroflée devient un honnête homme…).

En quoi cette œuvre est-elle représentative des Lumières ?

Le siècle des Lumières est un nouvel âge « illuminé » face aux autres époques de ténèbres (dominées par les superstitions.). Les auteurs de ce mouvement sont appelés philosophes et prônent un développement de l’esprit critique et de l’autonomie des Hommes par l’exercice de la raison (l’on peut faire le rapprochement avec le siècle de l’Humanisme, qui lui aussi voulait sortir les Hommes de l’obscurantisme du Moyen âge en vulgarisant le savoir.). Kant résumé d’ailleurs cette volonté avec sa fameuse phrase « Sapere aude » qui signifie « Ose savoir ». Ainsi Candide est une œuvre représentative de ce mouvement car Voltaire est un écrivain engagé qui évoque plusieurs thèmes chers aux philosophes des Lumières tels que l’Attraits pour l’exotisme, Candide et ses compagnons se rendent au nouveau monde. Voltaire pose alors la question de la notion d’altérité, Candide s’étonne des mœurs de deux jeunes filles dans le chapitre XVI, qui avaient pour amant des singes. Il est aussi surpris de voir la liberté de culte qu’ont les habitants de l’Eldorado. « […] Quoi ! Vous n’avez point de moines qui enseignent, qui disputent, qui gouvernent, qui cabalent, et qui font brûler les gens qui ne sont pas de leur avis ? ». Dit-il au vieil homme lui expliquant les uses et coutumes. Chapitre XVIII. Voltaire montre aussi sa foi dans le progrès car Candide cherche le bonheur et la liberté. L’auteur veut donc prouver que chaque Homme a le droit au Bonheur (vision des auteurs des Lumières) à la liberté, contrairement à ce que prône l’Eglise. Voltaire veut aussi de prouver que seul l’émancipation de la pensée mène à quelque chose. Ainsi, l’on pourrait penser que l’unique but du périple de Candide est de retrouver sa bien-aimée Cunégonde, alors que la vérité est toute autre ! Candide entreprend un voyage « initiatique », l’on peut d’abord se référer à la définition des Lumières selon Kant : « Accéder aux Lumières consiste pour l’Homme à sortir de la minorité où il se trouve par sa propre faute. » extrait de qu’est ce que les Lumières, Candide est, au début du récit, mineur car il suit bêtement les dires de son maître Pangloss sans se poser de question. C’est après la disparition de celui-ci, que le héros commence à raisonner par lui-même, en regrettant parfois que Pangloss ne soit pas là pour apporter la solution à ses problèmes. Candide se laissait donc, avant, aller à la facilité de la non-reflexion. Au fil du récit, le personnage évolue et devient peu à peu majeur, puisqu’à la fin, il a enfin le courage et la possibilité de répliquer à son maître, et donc d’énoncer la morale de l’histoire : « Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin. ». Voltaire explique au lecteur que rien ne vaut l’avis que l’on se forge à partir de sa propre expérience, de sa propre réflexion ce qui, selon Kant est la clé de l’accès à la philosophie des Lumières.

Quelles peuvent être les critiques de Voltaire dans cette œuvre ?

Voltaire nous transmet les idéaux des Lumières à travers une critique virulente de sa société. Ainsi des événements historiques apportent de la réalité au récit. Comme le tremblement de terre à Lisbonne, qui s’est vraiment produit en 1755. Voltaire fut véritablement marqué par cette catastrophe et se libera définitivement de la théorie de Leibniz ; que Voltaire simplifie en la résument tel que « tout était bien dans le meilleur des mondes » citations que l’on retrouve dans Candide, Leibniz pensait en effet que chaque maux avait sa cause et sa conséquence et que pour le supprimer il faudrait alors changer l’histoire de la terre entière, la terre ayant été crée par Dieu, c’est donc Dieu qui a crée le monde tel qu’il est aujourd’hui, c'est-à-dire imparfait, et si Dieu l’a voulu c’est qu’il y’a une raison, c’est que le mal, bien loin d’enlever à la bonté du monde, la sublime. Voltaire invite le lecteur à prendre conscience de l'imperfection humaine et de l'omniprésence du mal sur la terre en s'opposant à la théorie de Leibniz caricaturé sous les traits du Docteur Pangloss, ce qui donne une dimension satirique à l'œuvre. Le mal vient des hommes, ils sont cruels, intolérants… Le mal set dans la nature (séisme, maladie), le mal est dans les institutions, surtout religieuses. Critique de la religion, satire des prêtres : le libertinage de frère Giroflée, le jésuite, l’abbé Périgourdin.

Voltaire dénonce la complicité entre le pouvoir politique et l’Eglise.

Il critique toutes les formes d’injustices, de violence, de violence à l’égard des femmes, du libertinage, de l’immoralité.

Il critique également la classe aristocratique (le baron et la baronne sont décrits comme « puissant » seulement parce qu’ils avaient un château comportant une porte et des fenêtres, Voltaire exagère aussi les noms de familles et ceux des domaines des nobles).

Voltaire aborde également le sujet, bien longtemps controversé de l’esclavage dans le chapitre XIX, un nègre se présente à Candide et Cacambo qui rentrent de l’Eldorado, il leur raconte ses malheurs, l’application cruelle du « code noir » et explique que les chrétiens qui l’ont converti, lui ont pourtant assuré qu’ils descendaient tous d’Adam et Eve (Blanc comme noir) et qu’il ne comprend pas comment on peut se comporter de façon aussi ignoble avec ses parents ( avec des gens du même sang) . Candide pleure,