Evolution Des Bases De Données

en oeuvre et de gérer les systèmes de gestion des données essentiels à leurs activités. Les BD sont un élément incontournable de tout système de traitement de l’information qui se doit d’être performant et évolutif.

Ce domaine a subit plusieurs évolutions, en effets plusieurs architectures des bases de données sont apparues

Une base de donnée est un ensemble structuré de données généralement volumineux et partagé entre plusieurs utilisateurs (ou programmes).

La base de données doit représenter le plus fidèlement possible la réalité. Depuis plus de trente ans, les informaticiens ont développé des modèles permettant d’organiser les données afin de représenter aux mieux la réalité qu’ils veulent décrire.

Les modèles de 1ère génération apparus dés le début des années 70, ils proposent d’organiser les données selon des structures informatiques assez complexes à utiliser, notamment imbrications des fichiers et les listes chaînées à l’aide des pointeurs. Ils coïncident avec l’avènement des langages navigationnels qui permettent de se déplacer dans des structures de type graphe ou arbre.

Ces modèles comportent les bases de données hiérarchiques et réseaux.

*Le modèle réseaux a été utilisé par plusieurs systèmes, il permet une description du schéma sous forme d’un réseaux d’entités et des pointeurs logiques. Le schéma du modèle réseau est présenté sous forme d’un graphe, d’un réseau contenant un ensemble d’entités reliés entre elles par des pointeurs logiques.

Le modèle hiérarchique : Peut être vu comme cas particulier du modèle réseau, l’ensemble des liens entre types d’articles devant former des graphes hiérarchiques.

Cette génération est caractérisée par une faible indépendance entre données et traitements et une complexité des langues de manipulation associés à ces modèles basés sur la navigation chose qui a poussé à l’apparition des modèles de deuxième génération, ces modèles datent des années 80 : ils utilisent la théorie des ensembles pour structurer les données ; le processus de modélisation et les schémas obtenus sont simples et faciles a comprendre. Le modèle relationnel fut le premier représentant de cette catégorie caractérisée par un haut degré d’indépendance des programmes d’application et des données. Il permet de fournir une base solide pour traiter les problèmes de cohérence et de redondance des données et le développement des langages de manipulation de données non procéduraux tel que SQL pour les recherches et les mise à jour.

Ce modèle ne supporte pas les objets dynamiques et complexes, en fait les types de donnée supportés sont limités à quelques domaines numériques, ainsi que les structures employés dans ce modèle sont trop simples pour modéliser les objets complexes pour cela, il y avait l’apparition des modèles de troisième génération proposés dans les années 90, ce sont les modèles sémantiques capables de décrire des données multimédias c’est à dire des objets mixant texte, images, graphiques, sons et pouvant présenter des structures hiérarchiques profondes. Ces modèles reposent sur la technologie « objet » qui permet de décrire simultanément les structures des données et les méthodes applicables à ces données.

Parallèlement à l’évolution des modèles de données, les informations ont développé des logiciels de gestion de bases de données qui ont peu a peu remplacer les systèmes de gestion de fichiers. Les SGBDs permettent de définir, de stoker et de mettre à jours les données conformément à un modèle particulier. On parle alors de SGBD hiérarchiques, de SGBD relationnel et de SGBD oriente objet. Ils offrent également des langages de manipulation pour effectuer des recherches et des mises à jours de données selon différents critère. Depuis le années 70, de nombreux SGBD ont été commercialisés ont peut citer quelques uns de ces systèmes répondant aux modèles de données de la :

Première génération : IMS/DL1 dIBM, IDS II de bull, Socrate et Image 3000.

Deuxième génération : Database II, ORACLE, ignorer

Troisième génération : 02, ONTOS, open DB et oracle version 8.

Suite a l’évolution de base de donnée, Le groupe de normalisation ANSI-SPARC a proposé trois principaux niveaux de description :

* Le niveau conceptuel où on décrit dans un schéma les entités du monde réel indépendamment de toute technique d’organisation et d’implantation des données ; à ce niveau, on utilisé généralement un modèle sémantique(le modèle Entité/Association ou le modèle objet)

* Le niveau logique où est décrite l’organisation de la base de donnée permettant de faciliter la manipulation des données

* le niveaux physique qui spécifie le mode d’implantation des structures de données en mémoire auxiliaire confortement aux fonctionnalités offertes par le SEBD.

Les objectifs que l’on assigne généralement aux bases de donnés et aux systèmes qui les supportent sont les suivants :

La centralisation des donnés pour limiter les redondances des données,

L’indépendance entre les données et les traitements,

La structuration de données complexes

La partage de donnée par la gestion de l’environnement milt-utilisateur et les accès concurrents.

L’intégrité et la cohérence des données

La confidentialité par l’identification et l’authentification des usagers.

La sécurité des données par la régénération des données en cas de destruction ou panne ou par les journaux de transaction mémorisés.

L’évolution des bases de données sur le plan technologiques à permis leur évolution sur le plan organisationnel, en effet, le passage de la première génération vers de nouvelles génération a poussé à l’innovation de plusieurs types de bases de données.

Après l’avènement des SGF(Système de Gestion de fichier), la première extension a concerné le processus d’indexation des fichiers et l’on a vu apparaître les bases de données inversé, ensuite la naissance dans le début des années 70 des bases de données hiérarchique et les bases de données réseaux.

A la naissance du modèle relationnel et des systèmes de gestion de base de donnée et suite à l’évolution des micro ordinateurs et des stations de travail et avec la performances remarquables des réseaux de communication plusieurs modèles de bases de données sont apparus tel que les bases de données reparties. Une base de donnée répartie est un ensemble structuré et cohérents de données stockés sur des processeurs distincts, et gérés par un système de gestion de base de donnée réparties. Le SGBDR repose sur un système informatique répartie qui est constitué d’un ensemble de processeurs autonomes appelés sites reliés par un réseau de communication local ou public qui leur permet d’échanger des données.

Les avantages d’un tel modèles sont :

La cohérence de la BD est préservée grâce à la centralisation du stockage et des mises à jours.

L’utilisateur peut développer localement ses propres applications sur son ordinateur à partir des données extraites de la base centralisée par l’utilisation de tableaux de logiciels de statistique, d’éditeur d’états et de langage de 4ème génération.

Les BD relationnelles s’avèrent inadaptées dans les nouveaux domaines de l’informatique c’est notamment le cas des applications de documentation technique, de conception assistée par ordinateur, de bureautiques et de cartographie. C’est pourquoi il y’avait l’apparition des Bd orients objets qui sont nés du besoin de décrire et de manipuler des objets complexes. On peut citer :

Les bases de données géographiques et spatiales spécialisées dans la numérisation de photographiques aériennes, des mesures de température ou des projections géographiques,

Les bases de données statistiques qui peuvent contenir des données brutes issue d’une collecte statistique et des données synthétiques obtenues par application d’opérateurs statistiques sur des données brutes.

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