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Fonction De Production

Note de Recherches : Fonction De Production. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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(MARP) b. L’analyse de la valeur c. Le diagramme de Pareto d. Le diagramme d’Ishikawa 4. Quelques illustrations D. L’innovation 1. La recherche-développement 2. La mise en place des CTI E. La flexibilité 1. Les cinq formes de flexibilité 2. Les domaines de flexibilité

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CHAPITRE 6 LA FONCTION DE PRODUCTION

La fonction de production est généralement associée à l’analyse systémique. Ce sous-système, ouvert sur l’extérieur (achat de matières premières, sous-traitance), est caractérisé par la présence ou l’absence de continuité du processus de production. On parle alors de production pour le stockage ou de production à la commande. Ces deux modèles de production, que l’on qualifie également de modèle à flux poussés (taylorisme) et modèle à flux tendus (toyotisme), se sont développés parallèlement à l’avènement des sociétés industrielles. Leur fonctionnement repose sur des outils (Kanban, JAT, programmation linéaire, PERT…) ; une nouvelle approche de la compétitivité (qualité, normalisation) et des méthodes d’organisation de la production en perpétuel renouvellement (intégration de l’environnement, machinisme, informatisation…).

I. TYPOLOGIE DES SYSTEMES DE PRODUCTION

Il existe deux façons de classer les types de production réalisés par les entreprises, selon le type de production ou selon la nature commerciale du produit.

A. Classification en fonction du type de production

Les entreprises peuvent organiser leur production en continu (process shop). Dans ce cas, la production est effectuée sans interruption (chaîne de production). Les machines sont spécifiques au produit ou à la famille de produits à fabriquer. Les produits sont peu différenciés et fabriqués en grande quantité. Les opérateurs se contentent de mettre en marche et d’arrêter les machines qui sont complètement automatisées. Dès que les instructions de production ont été lancées, il y a peu de modifications. La circulation des produits sur les chaînes d’assemblage est très rapide (gains de temps réalisés par la mise en place de convoyeurs). L’entretien préventif des machines est primordial, sinon l’entreprise risque l’arrêt complet de tous les ateliers. Les entreprises peuvent aussi fabriquer leurs biens en discontinu (job shop). La production est alors fractionnée. Les produits sont fabriqués en petite quantité, ce qui donne de la souplesse du système de production. Les machines sont regroupées par nature et ont une vocation générale. Les ordres de fabrication sont nombreux et comportent beaucoup d’instruction. Ce type d’organisation entraîne généralement la constitution de stocks d’encours relativement élevés.

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Certaines entreprises ne peuvent toutefois être classées dans l’un ou l’autre des types de production. C’est le cas notamment des industries travaillant en continu tout en exigeant des procédés de production dont le rythme n‘est pas constant (industries du textile, du pneu…). C’est également le cas des industries travaillant à la commande sur des projets spécifiques (ouvrage public tel que le viaduc de Millau, produit commercial tel que l’A 380 d’Airbus…). Le processus de production est très complexe : le nombre des modifications apportées au projet initial est très important (occasionnant un dépassement du budget) ; la courbe d’apprentissage (baisse des coûts générée par l’expérience de l’entreprise) devient une arme efficace. Un indicateur, le ratio d’efficacité du processus (REP) permet de déterminer un rapport entre le temps de présence d’un produit dans le système et le temps pendant lequel une valeur ajoutée a été apportée au produit. Tableau 1 : classification des processus

Type Continu Flux des Produits Efficacité Flexibilité Système de gestion de production Linéaire REP moyen de 80 à 100% Lignes de production rigides Système simple à gérer Type Discontinu Complexe REP moyen de 5 à 30% Ateliers de production souples Système plus complexe

B. Classification selon la nature commerciale de la production

Il peut s’agir d’une production pour le stock ou d’une production à la commande. La production pour le stock est ici déclenchée par anticipation de la demande. Les biens sont alors fabriqués pour le stock et non les clients identifiés. Cette classification est particulièrement adaptée dans les domaines de production des biens de grande consommation ou des biens à demande saisonnière. Les avantages de cette forme de production (pour le stockage) sont nombreux : la rentabilisation d’équipement coûteux devient plus facile (la production en grande série permet une diminution des coûts unitaires de production, ce qui améliore la rentabilité de l’entreprise) ; la disponibilité immédiate des produits à la demande du client, la répartition possible de la production dans le temps (l’entreprise évite ainsi les fortes poussées dues à des à-coups conjoncturels de la demande).

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La production à la commande concerne des produits correspondant à une demande spécifique de la clientèle ou à une commande à partir d’un prototype (avion, machine outil...). Cette forme de production présente trois avantages : elle donne entière satisfaction à la demande du client (l’entreprise répond à un besoin précis), elle ne nécessite par la constitution de stocks (ce sont les commandes qui fixent les approvisionnements) ; elle rend certain la vente du produit fabriqué (la firme élabore généralement un cahier des charges, un devis, puis la production ne démarre que lorsque le client a effectivement passé la commande). Deux inconvénients notables doivent néanmoins être signalés : la production exige souvent des délais de production et de livraison très long (exemple d’un chantier naval), le degré d’utilisation des capacités de production évolue en fonction des flux de commande.

II. LES FACTEURS CLES DE REUSSITE

En fonction des objectifs qui lui sont assignés, la fonction de production cherchera à atteindre un certain niveau d’efficacité. Cinq facteurs sont susceptibles de contribuer à l’amélioration de la production : (i) l’organisation de la production ; (ii) la hausse de la productivité et la diminution des coûts; (iii) la qualité ; (iv) l’innovation ; (v) la flexibilité.

A. L’organisation de la production

Depuis les travaux de Taylor et l’émergence du management à la japonaise, l’organisation de la production est associée à deux modes de fonctionnement : la production à flux poussées et la production à flux tendus.

1. Les modes de production

a. La production à flux poussés L’organisation traditionnelle de la production repose sur des prévisions de la demande finale. A partir de ces prévisions de mise à disposition des produits finis, on détermine de l’amont vers l’aval, sur la base d’une nomenclature et de délais moyens de fabrication, ce qu’il convient de lancer en production pour chaque période et chaque composant utilisé. Plusieurs organes vont intervenir dans le processus de production : le bureau des études et le bureau des méthodes. - Le Bureau des Etudes est chargé de la conception technique du produit à fabriquer. Cette définition du produit à fabriquer nécessite la

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connaissance exacte de l’usage auquel on le destine et des contraintes à respecter (sécurité, poids...). La conception de ces nouveaux produits est consignée dans un Cahier des Charges. Pour permettre ensuite l’exécution de la production, le Bureau des Etudes établit des plans et décompose le produit à fabriquer en plusieurs éléments. Il réalise alors ce que l’on appelle une nomenclature (et c’est elle qui va commander toute la production). Une table peut être ainsi décomposée en un plateau, des supports (pieds, entretoises courtes, entretoises longues…). - A partir des plans fournis par le bureau d’études, le Bureau des Méthodes définit les meilleures méthodes de fabrication pour minimiser les coûts, les délais et les conditions de sécurité liés à la fabrication, et les moyens humains et matériels nécessaires à la réalisation de ce plan de production. Pour cela, il met au point la liste des opérations élémentaires à exécuter et leur ordre de succession. Cette liste figure sur un document que l’on nomme Gamme d’Opérations ou Contrat de phases. On procède généralement à la confection de documents qui seront utilisés dans les ateliers pour réaliser la production. Ces documents sont les bons de travail, les bons de matière, la fiche suiveuse... Une fois les méthodes de fabrication définies, on peut lancer la production. Ce système de pilotage de l’entreprise par l’amont, que l’on appelle également MRP (Material Requirement Planning), présente trois avantages : il permet la planification de la production, évite toute rupture de stocks et prévoît les décisions d’ajustement temporaire des capacités de production (heures supplémentaires). Dans le même temps, il a l’inconvénient d’entraîner certains dérapages au niveau des stocks (surstockage de produits en cours et de produits finis entraînant des problèmes financiers). b. La production à flux tendus Dans le but d’éviter les stocks trop importants et même d’arriver

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