Grh : Le Management Du Personnel

vidu face à une situation donnée. C’est l’élément le plus identifiable qui permet d’avoir un repère sur la nature humaine. Un comportement est un fait qui est démontrable, mesurable.

a) l’observation

Chez l’être humain l’observation neutre n’est pas spontanée, on va interpréter et extrapoler. L’ethnologue utilise cette méthode pour observer les individus.

b) action / réaction

On parle d’interaction, les êtres humains sont en interactions avec leur environnement. On modifie notre environnement et notre environnement nous modifie

c) Situation

Les comportements sont inséparables de leur contexte. Le contexte détermine en partie le comportement que l’individu adopte. Il n’y a pas de comportement universel.

Ecole de pensées Behaviorisme : Une situation entraine un comportement. L’unité d’analyse c’est stimulus = réponse

Application à la gestion : si on paramètre la situation, on peut contenir le comportement des individus. Les principales stimulations = sanction et récompense. On va renforcer les comportements positifs et décourager les comportements négatifs, ainsi on conditionne les gens. (Exemple délinquance routière).

Application aux comportements des consommateurs : faire acheter le produit, en grande quantité, on va essayer d’influencer le comportement du consommateur pour qu’il se fidélise avec un but : augmenter leur chiffre d’affaires.

Le travail c’est des comportements vers les attentes de l’entreprise. Les attentes doivent être définies. Le management est un système de règles qui doivent être appliqués de façon cohérente. Le pire obstacle à la motivation c’est l’incohérence et l’ambigüité. La plus grande qualité d’un manager c’est sa cohérence. Dans les règles, il y a des règles écrites et non écrites. Existe aussi entre un manager et ses salariés quelque chose de très subtile qui s’appelle le contrat psychologique (contrat moral), il n’est pas écrit mais il est la base du fonctionnement relation entre employeur et subordonné.

En GRH, on a besoin de gérer l’ensemble des personnes et on constate que facilement, face à la même situation, tous les gens ne réagissent pas de la même manière.

La personnalité (synonyme = caractère)

> Peut être défini comme l’ensemble des caractéristiques des individus (façon d’être et façon d’agir) stables à court et moyen terme. La personnalité est stable. La personnalité ce sont les éléments qui font qu’il y a une continuité de notre façon d’être.

- Description de la personnalité

= savoir être, comment mesurer le savoir être

1er contribution des scientifiques : dynamique, parano, extraversion, émotif, rationnel, impliqué, confiant en soi

Un concept est un mot et une définition.

Ce sont des instruments de mesure

Comment fonctionne un test de personnalité : consiste en lister un tas de question, trop long, des questions qui vont être attribuer à des échelles. Soit en terme de oui/non ; 1 à 7

Ensuite, on va sélectionner les meilleures questions. Une bonne question est une question à laquelle on a jamais la même réponse, suscite des réactions variées. Il ne faut pas trop de redondance et d’obtenir un maximum d’informations, on élimine donc tout ce qui apparaît hors sujet. Le questionnaire doit mesurer un seul concept. Le questionnaire c’est quelque chose qui va se confronter à la réalité entre la théorie et le terrain.

Limite des questionnaires : applique un taux d’erreur de 15 à 25% d’erreur. Sur un individu particulier, le questionnaire peut se planter quand on fait du recrutement. Un questionnaire mesure qu’un seul aspect de personnalité. Le questionnaire ne mesure donc pas toute la personnalité et peut être utiliser plusieurs questionnaires. Un questionnaire connu : le BIG FIVE qui mesure cinq trait de personnalité.

Quand on propose des questionnaires, par exemple en bilan de compétences, tout cela rentre dans une logique d’image de soi. Il faut travailler sur une appropriation. Ce qui compte pour l’être humain n’est pas la vérité absolue mais l’image qu’on a construite et qu’on a de soi.

- Apprendre à se connaître

- Les gens évoluent beaucoup

Première explication de la personnalité : la personnalité est innée

On a des outils qui nous permettent de décoder le patrimoine génétique. Le génétique n’explique pas la personnalité parce qu’on est qu’au début des expériences et on n’a pas assez de test. Les images par résonnance magnétique permettent d’observer des zones du cerveau.

Deuxième explication : la personnalité est acquise selon différents éléments

- de zéro a trois ans : apprentissage de la vie en société

- entre zéro et douze ans : beaucoup de choses se jouent : la famille va beaucoup influencer la personnalité mais aussi de l’école.

- L’adolescence : moment cruciale de l’influence de la personnalité, phase de construction et de repère, c’est une phase d’individualisation et de développement.

Peut-on changer à l’âge adulte ? Deux causes de changement à l’âge adulte :

Causes extérieures : des événements traumatisant au sens qu’ils vont laisser une trace, ils vont déstructurer la personne et ensuite reconstruire la personne. (exemple : le travail, avoir des enfants, la mort d’un proche, déménagement, l’humanitaire) tous ces éléments changent les repères acquis. Nos chaines de pensées sont incapables d’intégrer ces mécanismes de changements. Toutes ces expériences génèrent de la confusion, remet en question des incertitudes.

Le développement personnel ne peut être linéaire, on est souvent obliger de déconstruire pour reconstruire.

Causes intérieures : Crise de milieu de vie. Les individus ont parfois leurs propres initiatives et introduisent des ruptures dans leur vie (au niveau familiale, du travail…). Cela peut être le produit d’une remis en cause de sa vie, d’un mal-être.

En conclusion : si les gens changent, cela veut dire qu’on peut les former, au contraire, si la personnalité est innée cela veut dire qu’on ne change pas et qu’il faut bétonner les outils de recrutement. Si il y a des changements à l’âge adulte, cela veut dire qu’on peut les accompagner.

La gestion des âges dans l’entreprise : on identifie trois types de salariés :

* les salariés très motivés qui débutent

* ceux en milieu de arrière

* les séniors

La motivation > 3 ingrédients : les sentiments (détermine la performance), les valeurs, les intérêts

* Peut être défini comme l’ensemble des forces qui poussent un individu donné à se comporter d’une façon donnée à un moment donné dans une situation donnée

A travers la notion de motivation on voudrait trouver une vraie cause des comportements.

La pyramide de maslow : besoins physiologiques, sécurité, appartenance, estime de soi blablabla.

Face à des situations ou les besoins physiologiques sont en dangers, on observe tous sortes de comportements.

Application de la pyramide de maslow a la GRH

La question d’identité de métier joue des rôles très importants. Un ouvrier a aussi besoin de développer ses compétences.

L’inconscient est tout ce qui est psychanalyse (désirs besoins qui agissent en profondeur qu’on ne contrôle pas) Une part plus ou moins importante de notre fonctionnement vient de notre inconscient et cette part est plus ou moins importante suivant les individus.

En gestion, l’inconscient est ingérable et incontrôlable. Le gestionnaire de RH doit savoir qu’une partie de ce phénomène échappe à son contrôle et à sa connaissance. On peut renoncer ou travailler sur le niveau conscient de l’être humain.

Subjectivité

Le concept de représentation : on va travailler sur les éléments les plus accessibles et essayer de comprendre la façon dont les gens vivent les situations. Ecoute et négociation.

Comment les gens se représente le travail a travers la représentation : la représentation peut être définie comme une perception de sens.

La perception face à une même situation : les gens ne retiennent pas la même chose, ils vont retenir certaines informations et en oublier d’autres ; la perception est sélective. La perception est un processus de sélection, le contraire de la perception c’est l’indifférence.

La perception reste quand même encrée dans la réalité, on peut ignorer des choses mais ne pas en ignorer

L’être humain ne se contente pas d’interagir il juge, les jugements dépendent de l’observateur ; trois