L'Humanite Disparaitra
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Le constat émit par Paccalet est inquiétant : Les communautés humaines dîtes « primitives » sont en voie de disparition : elles meurent de quatre tragédies combinées : l’épuration ethnique, les maladies transmises par l’envahisseur, le cataclysme de l’économie marchande et la destruction massive de l’environnement. Les forêts sont dévastées, de nombreuses espèces sont en voie de disparition, les mers sont pillées par l’homme civilisé. Les seuls Papous qui restent sont exploités par de riches marchands qui, au nom de leur avarice et de leur matérialisme, en veulent toujours plus. Les Papous ainsi que de nombreuses autres communautés primitives vivent un drame culturel, social, économique et écologique (destruction des spécificités culturelles des pays par les colons).Notre espèce ne survivra pas aux ravages qu’elle provoque. Pour l’auteur l’image de Haïti, St Domingue (ravagées par la guerre et la pauvreté notamment à cause de l’exploitation des ressources) montre ce que sera demain la planète entière.
L’homme n’en a plus pour très longtemps : « nous sommes tous des Papous. »
Chapitre 3. Dévorons nos bébés !
L’auteur répète que l’humanité est vouée à l’extinction : selon lui elle fera encore quelques progrès scientifiques et techniques mais aucun en amour, en morale ou en paix. Il affirme qu’elle est condamnée à disparaître. En effet dans ce chapitre il explique que l’homme est condamné par l’amour. « L’homo sapiens est un copulateur intempérant… l’humanité est en phase de prolifération massive depuis dix mille ans. »
Nous produisons trop d’enfants. La population humaine augmente chaque année, déduction faite des morts, de plus de soixante millions de sujets. Selon Paccalet la population humaine avoisinera les douze milliards de sujets en 2050, les continents surpeuplés seront alors surpeuplés. En trop grand nombre dans des espaces diminués par la fonte des glaces et la monté des eaux, les humains finiront par s’entretuer. Il évoque la théorie de James Lovelock selon laquelle la Terre se comporte comme un unique et immense organisme dont les êtres vivants sont les cellules. Tout ce qui est vivant appartient au système et chaque individu joue son rôle et dépend des autres. Lorsqu’ une population cellulaire augmente de façon aberrante elle déstabilise l’édifice. Elle accapare l’oxygène, l’eau et la nourriture. Les cellules conquérantes ont besoin de celles qui les entoure pour vivre mais elles les asphyxient, les assoiffent et les affames. En terme elles se suicident.
Chapitre 4. Quelque chose en nous d’un peu nazi
Paccalet définit l’homme comme un barbare « altéré de sang ».Il est soumis à des désirs de pouvoir, à des haines ethniques et religieuses auxquelles il ne peut pas résister et qui le poussent à la tyrannie. L’homme est méchant car c’est un animal pensant (doté de savoir et d’émotion) : non seulement il obéit à ses instincts (comportements inscrits dans son patrimoine génétique) mais il est également un animal de savoir, de mémoire et de concept. L’auteur condamne l’amoralité humaine. Il va jusqu’à assimiler tout les hommes a des nazis « Tout les hommes sont méchants : les dictateurs mais aussi les petits patrons avec leurs employés, les policiers qui matraquent le basané ».
Il montre que lorsque nos intérêts (réels ou supposés, vitaux ou secondaires) sont en jeu nous agissons selon trois grands types de mode opératoires :
-comme des voleurs : nous nous approprions le bien d’autrui (nous lui faisons perdre de l’argent en prenant son salaire si on est patron …)
-comme des tyrans : nous assujettissons nos semblables dès que se présente l’opportunité (le professeur qui met 0 a son élève…)
-comme des assassins : nous les tuons avec des armes ou indirectement a « petit feu » (en épuisant l’ouvrier au travail, les publicités pour les cigarettes…)
« L’homme est égoïste tout en se prenant pour la plus noble des espèces ».L’auteur, conformément à la piètre opinion qu’il porte à son espèce, affirme que l’individu aide et songe à son prochain (Téléthon…) non pas par amour mais seulement s’il sait retirer un avantage de son acte (il ne se préoccupe de faire le bien que s’il peut le faire savoir).
Voila pourquoi selon Paccalet les hommes continueront à se faire la guerre et à s’autodétruire. Les hommes ne céderont rien de leurs avantages pour sauver la terre.
Chapitre 5. Ah ! Dieu que la guerre est jolie
« L’homme est un loup pour l’homme » (Lucrèce).
Dans ce chapitre Paccalet décrit la guerre de tous contre tous. Pour cela il fait référence à l’éthologie (science des comportements) fondée pour Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen. Comme tout être vivant, l’homme obéit aux pulsions essentielles: le sexe (la reproduction), le territoire et la hiérarchie. La satisfaction de chacune de ces trois pulsions stimule en nous le circuit du plaisir et nous en tirons une récompense chimique provoquant un moment d’extase à la manière des effets provoqués par les produits stupéfiants : De ce fait nous quêtons toute notre vie ces désirs, abandonnant toute sagesse. Le plaisir provoqué par le sexe est évident. Pour ce qui est du territoire et de la hiérarchie tout est permis et même encouragé dans notre société. Et pour preuve on les récompense par des biens matériels (par un salaire, la réalisation de profit…). Paccalet continue son argumentation en se référant à ce qui distingue l’homme de l’animal. Selon lui ce n’est pas l’intelligence ni le langage qui opèrent cette différence (les grands singes, les dauphins ont une ébauche de ces capacités) mais l’empathie (la capacité d’interpréter le comportement de son semblable). Non seulement nous pensons mais nous savons que notre voisin en fait autant et on cherche à savoir à quoi il pense. L’empathie est donc une source d’inquiétude : à cause d’elle on devient méfiant, soupçonneux… c’est ainsi que naissent la haine, l’appel au meurtre et à la guerre.
Ainsi les hommes sont pris dans un abyme du pouvoir et de la peur « il glisse dans la paranoïa ».
Pour l’auteur le racisme est un syndrome de notre comportement : on veut élargir notre territoire et notre voisin nous gène (la couleur de peau ne sont que des prétextes). Il prétend même que rien ne distingue Hitler de n’importe quel autre conquérant (Ramsès II, Alexandre le Grand…) dans le sens où tous affirment la supériorité de leur race, de leur peuple, leur religion… de leur civilisation. Pour cela ils font la guerre (religieuse…). La manière dont ils tuent leurs ennemis varie de « l’horreur banale » (viol, torture….) à « l’extermination massive » : la Shoah représente l’ultime exacerbation des pulsions humaines de territoire et de hiérarchie. La solution finale a été orchestrée par des « monstres humains » mais ceux-ci ont été suivis par la quasi-totalité du peuple allemand, des Européens semblables à tout homme.Et en effet, l’expérience à été menée : il suffit d’une autorité (militaire, scientifique…) pour pousser a l’abomination le plus doux des hommes. De plus nous développons nos armes, nous consacrons un budget faramineux à leur élaboration et nous les perfectionnons. On peut désormais engager des guerres chimiques… Pour l’auteur le plus prodigieux saccage de l’histoire sera la prochaine guerre à venir : la 3eme guerre mondiale : la nucléaire.
Chapitre 6. Treize bonnes raisons de mourir
Dans ce chapitre Paccalet fait référence au sentiment de supériorité qui anime l’homme et qui lui fait croire qu’il se situe au dessus de la nature. Or pour l’Ecologiste il n’y a pas de Dieu qui fournisse une âme immatérielle et éternelle à l’homme le rendant supérieur. Tout être vivant appartient à un écosystème global (la Terre). Chaque individu s’inscrit dans un milieu qui lui permet de prospérer et de se reproduire et qu’il influence en retour. Mais ni l’environnement ni les espèces sont éternelles. L’homme disparaîtra sans doute à cause de son trop plein d’assurance. Dans ce chapitre l’auteur imagine avec humour et gravité l’extinction de l’homme suivant 13 scénarios catastrophes, certains plus fantaisistes que d’autres, mais se révélant
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