L'agressivité, explication de texte
Commentaire de texte : L'agressivité, explication de texte. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar antoine1 • 20 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 532 Mots (3 Pages) • 1 076 Vues
Dans un monde où l’agressivité a tendance à devenir un mode d’expression facile, un monde où des manifestations de violence ont lieu fréquemment et en tous lieux, un monde où tous les jours des atrocités sont commises par les hommes les uns envers les autres, il semble tout à fait normal de s’interroger comme le fait Freud, sur le fond de la nature humaine.
Dans cet extrait de son œuvre « Malaise dans la civilisation » écrit en 1929, Freud traite de l'agressivité naturelle, instinctive et innée des hommes envers leur prochain.
Dans un premier temps, Freud dénonce une thèse commune dont l’origine peut être trouvée dans la pensée du 18ème siècle, notamment chez Rousseau, selon laquelle l’homme est naturellement bon. Au contraire l’homme a des pulsions dont certaines le rendent agressif ; dans une deuxième étape il donne des exemples de cette agressivité.
Au fur et à mesure de cet extrait, Freud répond, dans un ordre respectif, aux questions : “Pourquoi ?” “Comment ?”, “Quand est-ce que l'Homme exprime de l'agressivité ?” et enfin “Quels sont les risques sur la société de la culture?”
Etude linéaire
La fonction de la première partie de ce texte, ligne 1 à 3, est de mettre en évidence ce problème d’agressivité. L’auteur commence par constater que l’homme n’est pas forcément quelqu’un de tendre, qui lorsqu’on l’agresse sait se défendre. L’homme a des pulsions dont une partie le rend agressif. L’utilisation de “mais...au contraire” par Freud indique bien son opposition radicale à la thèse de l’Homme naturellement bon.
Dans la deuxième partie introduite par « en conséquence », Freud met en avant l’idée que, à cause de ces pulsions, les personnes qui entourent l’homme ne servent plus à l’aider et à lui donner du plaisir (ligne 5 : « objet sexuel ») comme elles sont censées le faire. L’entourage devient une « tentation » pour exprimer ses pulsions agressives. Freud donne ensuite une liste d’exemples de ces pulsions évoquées dans la première partie, afin d’illustrer l’agressivité dont il parle. Ces pulsions provoquent chez l’homme un désir d’agression, de rendre son prochain esclave (ligne 6 : « d’exploiter sans dédommagement sa force de travail »), de prendre ce qui lui appartient (ligne 7 : « de s’approprier ce qu’il possède »), de le ridiculiser, de lui faire mal physiquement et de l’envie de le tuer. Par cette liste d’exemples, Freud met en avant un réel égoïsme chez l’homme, celui-ci étant prêt d’aller jusqu’à tuer pour satisfaire ces désirs.
A la ligne 9, Freud va jusqu’à utiliser une métaphore, comparant l’homme à une bête féroce, grâce à la citation latine «Homo homini lupus » voulant dire « l’homme est un loup pour l’homme ». Avec cette citation, Freud semble vouloir dire que l’homme réagit comme un animal dans certaines situations auxquelles il est confronté.
Enfin il termine cette partie par une question « Qui donc, d'après toutes les expériences de la vie et de l'histoire, a le courage de contester cette maxime? » ; question qui amène le lecteur à se ranger du côté de la thèse de Freud. Comment ne pouvons-nous pas partager et être en accord avec ce principe fondamental que Freud admet avec une telle détermination de conviction.
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