L'art dans les camps de concentration
Cours : L'art dans les camps de concentration. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Loulouusn • 3 Avril 2016 • Cours • 2 943 Mots (12 Pages) • 2 003 Vues
Travaux
Personnels
Encadrés
L'art au service de la mémoire dans les cas de concentration
Spécialité: Art et Histoire
Thème national : Individuel et collectif ( préserver une mémoire collective )
Problématique retenue : Pourquoi et comment certains déportés ont-ils utilisés l'art pour préservé la mémoire des camps ?
Groupe : Léo SIMAEYS, Louise SENA , Oceana MEZZASALMA
Année : 2016-2017
classe : 1ere L2
SOMMAIRE
- Introduction
- Pourquoi l'art
- Comment y sont-ils arrivé
- Étude de cas « Walter Spitzer »
- Conclusion
1/
L’ART AU SERVICE DE LA MEMOIRE DANS LES CAMPS DE CONCENTRATIONS
INTRODUCTION :
Pendant la Seconde Guerre Mondiale de 1939 à 1945, l’Homme a atteint un nouveau seuil de violence. En effet, en raison d’une idéologie différente, le parti nazi a fait preuve d’une extrême cruauté en mettant au point un système de camps de concentration, destiné à y enfermer des personnes non acceptées du régime. Parmi ces déportés que les nazis ont voulu déshumaniser en les réduisant à l’esclavage, tels des animaux numérotés dont la valeur se résumait à une force de travail, certains étaient des artistes et même face aux conditions de vie insoutenables conduisant à une fatalité certaine, ils ont continué malgré la prohibition
de l’expression artistique, à créer, et se sont servi de l’art pour résister voire survivre. Ce qui nous pousse à nous demander pourquoi et comment ont-ils utilisé l'Art pour préserver la mémoire des camps ?
Nous répondrons tout d’abord au pourquoi avoir choisis l’art plutôt qu’une autre forme de résistance, pour ensuite expliquer les moyens mis en œuvre pour pouvoir l’exercer face à l’interdit, puis nous traiterons enfin l’exemple d’un de ces artistes déportés.
2/
POURQUOI L’ART ?
Tout d’abord nous allons voir pourquoi les artistes ont-ils choisit l’art comme moyen d’expression. En effet, durant ces pénibles déportations, les artistes avaient quelque chose en plus, leur savoir artistique, demandons-nous quel rôle a joué l’art et pourquoi l’art était une forme de résistance plus efficace.
Comme nous l’avons vu le premier rôle de l’art était la résistance, les déportés étaient privés d’expression, or à travers leurs dessins, les artistes pouvaient émettre un jugement, ils pouvaient parler librement, mais en silence. De plus, dessiner leur permettaient de se rendre leur identité, dès l’arrivé au camp, leurs vêtements et leurs affaires étaient enlevés, ils étaient alors tous vêtus du même pyjama rayé gris et bleu, leurs cheveux étaient tondus, et surtout, ils ne seraient plus appelés par leur nom mais par le numéro qui leur était attribué, tatoué sur leur bras, qu’ils devaient se dépêcher de retenir. Ils n’avaient plus d’identité, et le fait de dessiner et de pouvoir signer de leur nom était à la fois un acte de pur résistance face à la machine nazie qui visait à annihiler l’humanité de ces « sous-hommes », et aussi un moyen d’exister encore, d’être soi, de ne pas être une simple force de travail vouée à mourir. Cette signature était encore le témoignage d’un acte de création. L’homme détruisait l’homme tandis que certains continuaient à créer malgré tout, et là se trouve la vraie résistance. 3/
Ensuite, l’autre rôle de l’art était de témoigner de ces atrocités, de préserver la mémoire de ces camps.
Les artistes étaient investis d’une mission, celle de reproduire ce qu’ils voyaient afin de dénoncer cette barbarie. Le dessin des camps est surtout un acte de témoignage unique et d’une importance extrême, car le mal est à la limite du dicible. Ce que la narration échoue à raconter, le dessin peut le montrer de manière plus frappante qu’avec des mots. L’illimitation de l’imagination peut amener à se libérer d’une vérité lourde à entendre, la création artistique va au-delà des mots car elle emploie un langage universel, elle montre les choses tel qu’elles sont.
L’art permet de provoquer une réaction chez le regardant, de le faire s’interroger sur la profonde inhumanité de la Shoah, sur le mal dont l’homme est capable, sur ce que l’homme peut subir en continuant de vivre et de créer malgré tout. Ces dessins pouvant exprimer bien plus que de simples mots, et reflétant parfaitement les atrocités rencontrés dans ces camps, elle crée plus de réactions, le regardant a les faits devant lui et ne peut nier cet acte d’extrême cruauté.
En conclusion, l’art a été choisis car elle a plus d’impact, elle choque plus
le regardant puisqu’elle reflète les atrocités telles qu’elles étaient. Le
dessin sert de témoignage qui peut dire ce qui est indicible, et pour finir
elle a un effet cathartique sur le déporté puisqu’elle lui permet de se
redonner son humanité et de transformer tout ce mal enfouis en lui en
une création artistique, l’art lui permet de survivre.
.
4/
Comment y sont-ils arrivé
les déportés utilisent l'art, par exemple le dessin qui est l'une des formes
de résistance la plus utilisée dans les camps nazis. Ces œuvres sont, en
général, réalisées et conservées dans des circonstances extrêmes car la
majorité des déportés n’avait pas accès aux crayons et encore moins au
papier. De nos jours un grand nombre d’œuvres picturales on étaient
retrouvées dans le restes des camps nazis.
Dans les camps il était difficile d'avoir les matériaux adéquat , mais les
artistes trouvaient des solutions , par exemple Léon Delarbre, un déporté,
qui témoigne du quotidien monstrueux dans les camps,il explique que de
nuit pendant ses uniques pauses il faisait des portraits de secrétaires du
camps qui par la suite lui fournissaient le papier , et les crayons
nécessaires. Les artistes se servaient de matériaux rudimentaires tels
qu'une vieille enveloppe qui traînait, des papiers arrachés à l'isolant
d'amiante qui entouraient les tuyaux pour éviter le gel, etc.
les "dessinateurs-déportés" racontent qu’ils peignent au dos des papiers
administratifs dérobés par certains gardes.
Si ils avaient trouvé de quoi dessiner, il restait la crainte et le risque de se
faire. Pour citer Leon Delarbre :« Pour dessiner, il fallait se cacher,
travailler d’où l’on était, à contre-jour, couché, debout, dans le creux de la
main, abrité derrière les épaules d’un camarade, protégé contre les
alertes possibles par un autre.
5/
Soyez donc surpris si quelques-uns de ces croquis sont tachés de soupe, souillés de boue, fripés.A chaque instant,une fouille inopinée nous privait de nos objets personnels ; porter des
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