L'Évolution Du Prix De Baril

nvolent considérablement. Dans ce cas de figure, la demande dépasse l’offre. De plus l’OPEP pose des quotas de production qui font que la production demeure moindre et la demande bien trop forte. Ces spéculations qui comptent beaucoup dans l’augmentation des prix font que l’on assiste à des prix extraordinaires en 2008 mais la crise économique ramène la réalité et a la fin de l’année les prix sont déjà en forte chute.

La conclusion qu’on puisse en tirer est que les prix du baril de pétrole connaissent des variations très importantes en fonction de divers facteurs. Mais que toutefois c’est le prix qui régule le marché. A prix trop faible on a trop de consommation et à prix trop élevé on n’a pas assez de consommateur. Les fondamentaux dirigent donc le marché et les prix en sont venus à chuter car l’offre s’ajuste à la demande des consommateurs afin d’avoir un équilibre. Malgré une spéculation sur les futures décisions des consommateurs, le prix demeure un facteur déterminant et les fondamentaux que sont l’offre et la demande dirige le prix du baril du pétrole tel que d’autres produits.

2. Une analyse prospective la plus réaliste du prix futur du baril de pétrole semble difficile à mettre en place. Tout cela car ce produit répond à des spéculations, que les ressources n’en sont pas illimitées mais que d’autres sources pourraient exister sans que l’on en connaisse l’existence ainsi que bien d’autres facteurs. Cela signifie qu’il y a beaucoup trop d’inconnue à nos jours. Pourtant si on en reste à une analyse purement économique, deux résultats peuvent apparaître :

 On pourrait assister dans un premier lieu, cas qui au vue des conjonctures actuelles me semble le plus probable à un tarissement des puits de pétrole. En effet, il semble de nos jours que seul l’Arabie Saoudite dispose encore de moyens de production et que les autres pays en soient déjà à leur maximum de production. De cette situation découlera certainement une diminution de l’offre et ainsi une augmentation incontestable du prix du baril de pétrole. Ajoutons à cela les spéculations ainsi qu’une demande sans cesse croissante des pays émergeants. La demande atteindrait donc des niveaux bien trop élevé alors que l’offre serait bien inférieure. Il pourrait en résulter une enchère sur le baril de pétrole et ainsi une forte inflation des couts de ce dernier.

 La seconde possibilité serait une diminution du prix de cette matière. Pour cela il faudrait que les produits de substitutions existent. En effet, suite à une forte inflation, le consommateur final va préférer substituer ce produit contre un autre qui aurait un prix inférieur. De ce fait sur le marché, les quantités demandées seraient inférieurs aux quantités offertes et par conséquent on assisterait à une baisse des couts de cette dernière. Toutefois pour que cette hypothèse puisse tenir, il faut des produits de substitution à la pointe de la technologie et cela entrainerait certainement des conséquences catastrophiques dans certains secteurs. Pourtant cet effondrement serait nécessaire à une reconstruction.

En conclusion je dirais que la seconde possibilité serait une conséquence de la première. Nous assisterons à une forte augmentation des prix due à une demande trop forte et une offre trop faible et que cela continuerait jusqu’à l’épuisement de cette ressource. Pourtant l’épuisement de cette ressource ferait monter les produits de substitution et ainsi les prix du pétrole vont chuter considérablement.

3. Plusieurs arguments économiques peuvent nous expliquer l’évolution du prix du baril au cours de ces dernières années qui sont :

 En premier lieu nous assistons à une diminution de l’offre alors qu’il y a une grande augmentation de la demande. Cela est dû à une limitation de la production par les pays producteurs alors que l’économie des consommateurs est basée sur ce produit. Cela entraine donc une forte augmentation des couts.

 En second lieu nous avons une tendance au produit de substitution auquel se mélange une hausse de l’offre. Cela entraine une diminution des prix sur le marché.

 Le troisième argument