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L'école des femmes, Molière

Rapport de stage : L'école des femmes, Molière. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Février 2019  •  Rapport de stage  •  503 Mots (3 Pages)  •  630 Vues

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L'École des femmes reprend un certain nombre d'éléments dramatiques propres au genre de la farce que Molière avait déjà utilisé dans ses pièces antérieures, au premier rang desquels le thème de l'infidélité féminine, un poncif du genre depuis le Moyen Âge, et le quiproquo utilisé comme principal ressort dramatique14. Les sous-entendus grivois qui émaillent la pièce participent également de cette veine comique farcesque, sous-entendus perceptibles dans le titre même de la pièce : en effet, outre la référence à L'École des maris, L'École des femmes pouvait être compris par le spectateur des années 1660 comme une allusion à L'École des filles, dialogue érotique de 1655 écrit par Michel Millot et immédiatement interdit, mais dont des copies clandestines circulaient sous le manteau15. Quant au nom d'Arnolphe, il évoquait clairement pour les contemporains Saint Arnoul[Lequel ?], qu'une plaisanterie traditionnelle désignait comme étant le « patron des cocus16. »

Les répliques des personnages de la pièce contiennent elles aussi de nombreuses allusions à caractère sexuel : ainsi de celle d'Alain qui, à la scène 2 du premier acte, indique vouloir « empêch[er], peur du chat, que [son] moineau ne sorte », le moineau étant une manière voilée de désigner le sexe masculin17, ou de celles d'Agnès qui explique à Arnolphe avoir été inquiétée, la nuit, par les puces, ces dernières renvoyant, dans la littérature érotique et comique de l'époque, aux démangeaisons amoureuses18. Mais le sous-entendu grivois le plus célèbre se rencontre à la scène 5 de l'acte II, dans l'échange suivant entre Agnès et Arnolphe :

L'École des femmes reprend un certain nombre d'éléments dramatiques propres au genre de la farce que Molière avait déjà utilisé dans ses pièces antérieures, au premier rang desquels le thème de l'infidélité féminine, un poncif du genre depuis le Moyen Âge, et le quiproquo utilisé comme principal ressort dramatique14. Les sous-entendus grivois qui émaillent la pièce participent également de cette veine comique farcesque, sous-entendus perceptibles dans le titre même de la pièce : en effet, outre la référence à L'École des maris, L'École des femmes pouvait être compris par le spectateur des années 1660 comme une allusion à L'École des filles, dialogue érotique de 1655 écrit par Michel Millot et immédiatement interdit, mais dont des copies clandestines circulaient sous le manteau15. Quant au nom d'Arnolphe, il évoquait clairement pour les contemporains Saint Arnoul[Lequel ?], qu'une plaisanterie traditionnelle désignait comme étant le « patron des cocus16. »

Les répliques des personnages de la pièce contiennent elles aussi de nombreuses allusions à caractère sexuel : ainsi de celle d'Alain qui, à la scène

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