La Télé Déchainé
Mémoires Gratuits : La Télé Déchainé. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresne Harari nous introduit à l'univers du petit écran en nous faisant profiter de son expérience de productrice d'émissions et de jeux de télévision à grands succès.
II. Résumé de l’ouvrage
Grâce à sa grande expérience Simone Harari a une opinion très arrêté et elle nous fait part non seulement de celle-ci mais aussi de faits précis.
Dans un premier chapitre (« La télévision, c’est plus que la télé »), l’auteur explique le rôle très important de la télévision dans la formation des idéaux, des pensées de son audience. En effet, « la télévision est à la fois un miroir et un sculpteur de nos sociétés contemporaines. »
La télévision influence de plus en plus tôt les personnes avec la création de chaînes spécialisées pour les jeunes enfants. Cette influence porte jusqu’aux comportements corporels qui vont définir nos normes sociales. Ces normes « sont portées par nos fictions télévisuelles plus encore que par les documentaires, les magazines ou les talk-shows. ».
La France, contrairement aux EU qui a de véritables experts, a une élite qui méprise tout ce qui concerne la télévision. Même les hommes politiques français ont du mépris pour la télévision, ceci mis à part les productions qui les mettent en scène. Autre composante d’une nation : la langue. En France, la langue a une place très importante pour le tournage (bien que cela puisse être un obstacle à l’exportation). L’Allemagne en revanche tourne ses productions en anglais. Et les Américains ont habitués de nombreux pays à leur bandes son. Cela a eu pour conséquence que certain pays ne veulent plus rien d’autre. On observe tout de même en France que de plus en plus de publicité sont en anglais sous titré (« What else ? » de George Clooney).
« La multiplication des chaines de télé surgit dans une France qui se fragmente » : au fil du temps se sont créés de multiples sous groupes, les chaines spécialisées s’adressent à eux et le ciblage marketing est spécifique à chaque chaîne. Quand avant il existait peu de source d’informations ce qui créait une source de points communs, aujourd’hui nous avons internet, des journaux, la télévision…
Nous faisons face à un problème de compréhension : « on pourra sans doute de moins en moins se comprendre ». Ceci ajouté au fait que notre modèle français est jacobin ainsi comme il est centralisé cela nous a protégé mais ne nous a pas préparée à l’évolution et la fragmentation est vécu comme une rupture.
Nous avons eu des personnages fédérateurs de fortes audiences (PPDA) mais c’est devenu impossible à cause de l’ « hyperchoix ». Quand toute une génération a été élevée par le Club Dorothée (année 90), l’ hyperchoix disperse l’ensemble des tranches d’âges et des sexes.
Le catch up tv incarne aussi l’hyperchoix, c’est le futur des « ‘images à la carte’, choisies par chacun -quand je veux où je veux- au détriment des ‘images au menu’ du programme des chaînes de télé généralistes d’hier ».
La télé publique va-t-elle parvenir à faire contre poids ?
Le second chapitre est appelé « l’Etat : le monopole perdu ». Par tradition l’Etat avait le monopole des communications et ce depuis que Claude Chappe a fait don en 1792 a l’Assemblée législative de son télégraphe optique.
Dans un chapitre quatre intitulé « Un service public virtuel », Simone Harari formule l’hypothèse d’un nouveau modèle pour les chaînes publiques. Celui-ci est basé sur le financement et la formation d’un comité de décision. C’est cette formule qui est appliquée pour le financement des films par les chaînes. Un label devant être créé à cet effet : « Une politique publique serait établie dans ses grandes lignes, fixant des objectifs de type culturel (danse, opéra…), de type pédagogique (science, histoire), sans doute en mettant l’accent sur ce que les chaînes privées ne choisiraient pas spontanément. ». Cependant ce type de fonctionnement ne semble pas plaire à l’auteur.
Le chapitre cinq (« le scénario d’un service public pur et dur
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