Le Jugement Porte Par Un Banquier
Compte Rendu : Le Jugement Porte Par Un Banquier. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnt défini par le Plan Comptable de 1999, consistant à établir la situation patrimoniale de l’entreprise à un instant t. On l’apparente en général à une photo de la structure financière et se présente sous la forme d’un tableau mentionnant les biens détenus répartis entre les Emplois (dénommés de façon comptable « Actif » avec celui immobilisé et le circulant) et les Ressources (« Passif » avec les capitaux propres, les provisions pour risque et charges et les dettes : structurelle, d’exploitations ou financières à CT), ces deux ensembles étant en permanence équilibrés.
Utilisation du bilan dans l’analyse :
* Une étude dans le temps : (3 ans) le banquier peut se faire une idée sur l’évolution possible des équilibres et sur la pérennité de l’entreprise.
* Le retraitement des données : retraitement en bilan fonctionnel pour mieux comprendre l’entreprise (non valeurs comme R&D ôtées des immobilisations incorporelles et des ressources propres, emprunts obligataires convertibles mis en quasi fonds propres…).
* L’établissement des ratios déterminants comme celui du FR (à comparer au BFR), de la solvabilité (FP/total bilan en général 20 à 25%), de la capacité d’endettement (dettes structurelles / KP devant être<1) et de la capacité de remboursement (dettes structurelles/caf < à 3 années de CAF).
Les données comptables et financières se doivent d’être resituées dans leur contexte de secteur d’activité mais aussi géographique ou règlementaire, au risque sinon pour le banquier d’avoir une approche partielle biaisant ainsi son jugement.
Une analyse financière qui se doit d’être complétée.
Un complément d’étude par l’analyse de l’industrie.
* analyse des facteurs externes qui impactent l’activité visée, facteurs propres à chaque secteur (ex : pour l’immobilier impact des taux, fiscalité ; pour l’automobile impact du pouvoir d’achat des ménages ou des plans de relance…).
* analyse des forces compétitives se trouvant sur le secteur de l’entreprise (nouveaux entrants, produits de substitution, pouvoir de négociation de l’entreprise, attractivité du secteur…).
Un complément d’étude par l’analyse de la stratégie de l’entreprise.
* Analyse des forces et faiblesse de l’entreprise à travers
* son histoire (façon dont elle s’est constituée, capacité d’adaptation…),
* ses moyens humains (qualités, âge des effectifs et dirigeants, savoir-faire, dépenses formation…),
* son outil de production (obsolescence du matériel, dépenses effectuées en immobilisations corporelles…),
* ses produits (diversification, en phase de développement, segment de marché porteur…),
* sa stratégie commerciale (répartition des clients dans le CA, pas + de 20% souhaité/ client),
* Appréhension de la stratégie retenue par l’entreprise :
* par les coûts (réaliser des économies d’échelle avec le risque qu’un concurrent puisse faire mieux en terme de coûts)
* la différenciation produit (niche visée avec le risque d’être copié ou que la clientèle ne soit plus en demande).
Certes, le banquier se doit de fonder son jugement sur des éléments financiers à partir notamment des documents comptables. Cela lui permet de mesurer le patrimoine de l’entreprise, ses performances, sa capacité ou besoin de trésorerie. Cependant, il
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