Le Modèle Soviétique
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- ces pays deviennent des démocraties populaires : l'URSS y impose son modèle politique et économique (collectivisation des moyens de production et planification).
En 1949, la Chine devient communiste et entre dans la sphère de l'URSS. Seule la Yougoslavie de Tito refuse de s'aligner sur Moscow. Staline crée la Komninform en 1949 pour contrôler l'évolution idéologique des états. On parle de satellisation.
Les principaux dis-fonctionnement de la société soviétique. Il existe un clivage (=séparation) entre la population et les apparatchiks (=les cadres supérieurs du PC). Les hauts fonctionnaires sont choyés (=chouchouter) et forment une classe de privilégiée : la nomenklatura (=l'élite du PC qui se sentent au-dessus des lois). Le reste de la population connaît quotidiennement les problèmes de ravitaillement, de logement. Ils ont des conditions de vie précaires.
La mort de Staline intervient en mars 1953. Il y a beaucoup d'espoir. Ces successeurs vont constamment hésiter entre le maintien d'un régime de terreur et les tentatives de réformes pour améliorer les conditions de vie des soviétiques.
C) L'URSS de Khrouchtchev entre déstalinisation et réformes (1953-1964).
À la mort de Staline, Khrouchtchev devient le 1er secrétaire du PC.
La déstalinisation et ses limites.
Après des hésitations, K décide de lancer la déstalinisation.
Doc.7 : Il s'agit d'un extrait du rapport secret de K, lu dans la nuit du 24 février 1954 devant les délégués soviétiques du 20è congrès du parti. K dénonce :
- la conception d'« ennemies du peuple »
- la dictature stalinienne
- K critique la répression par Staline entre 1936 et 1941. Les nombreuses arrestations qui ont permis l'élimination des membres du parti (les purges de 1936/ grands procès de Moscow).
- K exonère le PC de ses fautes, les crimes du stalinisme étant imputés au seul Staline.
Khrouchtchev après avoir dénoncé des erreurs, des crimes, le culte de la personnalité du régime stalinien « réforme » le système. La déstalinisation se traduit par un assouplissement de la dictature :
- « début de la coexistence pacifique » avec les américains (des relations de bon voisinage).
- acceptation de la pluralité des voies socialistes : acceptation du titisme et maoïsme.
Ces changements rencontrent un succès considérable en Pologne et en Hongrie. En 1956, un insurrection populaire éclate à Budapest pour tenter de renverser le régime communiste. L'URSS l’écrase dans le sang en envoyant les chars soviétiques pour rétablir l'ordre.
Cette répression montre aux démocraties populaires qu'elles ne peuvent remettre en cause le modèle soviétique sans impunité. On ne peut pas quitter la sphère soviétique.
Les tentatives de réformes : « rattraper et dépasser les USA ». Slogan de 1957. K met l'accent sur le développement des industries de consommation sur l'agriculture. Dans le domaine social, les conditions de la population s'améliorent : l'âge de la retraite est abaissé à 60 ans, la semaine de travail passe de 48 heures à 42 heures, de nouveaux logements sont construits.
Conquête de l'espace, deux succès : en 1957, Spoutnik est le 1er satellite lancé et en 1961, Gargarine est le 1er homme envoyé en espace. Cependant, les réformes se soldent par un échec à cause de la fort opposition de la nomenklatura qui a peur de perdre ses avantages. Dans le domaine agricole, l'URSS a beaucoup de mal à nourrir sa population.
K subit un revers avec la crise des missiles de Cuba. Il est finalement écarté du pouvoir.
D) L'URSS de Brejnev : entre immobilisme et conservatisme (1964-1982).
Brejnev est le principal dirigeant de la nomenklatura. L'immobilisme et la gérontocratie (gvt dirigé par des personnes âgées) caractérisent la stagnation (=zastoï) : cela montre que le modèle soviétique semble incapable de se réformer. C'est une période marquée par la corruption, les pénurie et la prédominance des intérêts individuels sur les intérêts collectifs. La déstalinisation est stoppée et la répression reprend. Ex : le printemps de Prague en 1968.
En Tchécoslovaquie, les dirigeants tentent de mettre en place un socialisme à visage humain (liberté de la presse, d'expression, voir pluralisme politique). Cependant, l'URSS voit cette tentative comme une remise en cause de leur domination et craigne pour leur hégémonie (=suprematie) en Europe de l'Est. Les soviétiques craignent une libéralisation en plein Guerre Froide et un effet éventuel de contagion aux autres démocraties populaires. En août 1968, Brejnev envoie les chars soviétiques pour réprimer le mouvement. Brejnev veut éviter toute fragilisation du camp soviétique. B durcit le régime contre les dissidents et menace d'interventions militaires. Face aux contestations, l'URSS reste inflexible (=intransigeant).
Le mouvement des dissidents dénonce les massacres des autorités. Il s'agit d'un mouvement non-violent animé par Alexandra Solenjtsyne (« l'Archipel du Goulag » où il dénonce le régime soviétique) et Andrei Sakharov (physicien) prix Nobel de la paix en 1975.
E) Les tentatives de réformes de Gorbatchev.
En 1985, Gorbatchev accède au pouvoir en URSS. Il entreprend
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