Le Rire, Henri Bergson
Mémoires Gratuits : Le Rire, Henri Bergson. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresde trois observations qu’il estime tout à fait décisives pour la compréhension du comique
- Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain.
Pr bergson, un paysage pourra etre beau, gracieux, sublime ou laid mais il ne sera jamais risible. On rira plutôt d’un animal car on aura surpris une attitude suspecte ou encore on rira d’un chapeau a cause de la forme qu’un homme lui aura donné. Plusieurs on défini l’homme comme etant un animal qui sait rire. Mais on aurait pu aussi dire un animal qui fait rire. Le rire n a pas de plus grand ennemi que l’émotion.
- Le comique suppose une certaine forme d’insensibilité.
Le rire explose aisément au milieu d’une atmosphère figée et tendue. Il s’oppose naturellement à l’implication tragique de l’esprit à l’égard d’une situation d’expérience. Il est possible, c’est ce que nous devrons examiner que cela soit son ressort secret, un de ses mécanismes. En tout cas, l’opposition est nette. Bergson commente « je ne veux pas dire que nous ne puissions rire d’une personne qui nous inspire de la pitié, par exemple, ou même de l’affection : seulement alors, pour quelques instants, il faudra oublier cette affection, faire taire cette pitié ». C’est assez étrange comme nous pouvons basculer de la pointe du tragique, au comique le plus déridé
- 3) Le comique se développe au sein d’une conscience commune.
Nous connaissons les fous rires qui se répandent comme par contagion. Bergson prend une position originale en soutenant que le rire est une sorte de résonance collective qui implique en fait une « complicité avec d’autres rieurs, réels ou imaginaires ». Le rire est « social », autant que « culturel ». Beaucoup d’effets comiques sont intraduisibles d’une langue à l’autres, parce que « relatifs par conséquent aux mœurs et aux idées d’une société particulière ».
http://sergecar.perso.neuf.fr/oeuvre/Bergson_le_rire.htm
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