Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
Commentaires Composés : Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresse libère de toute pudeur et vit sa vie de gentilhomme en se délectant de tous les plaisirs jusqu'à s'enlaidir dans la débauche et le crime de ceux qui l'avaient aimé.
Sibyl Vane est une jeune et gracieuse comédienne de dix-sept ans. Elle se produit dans un vulgaire théâtre fréquenté par Dorian Gray. Selon lui, elle est si divinement talentueuse qu'il considère qu'elle n'est pas jugée à sa juste valeur et il s’éprend rapidement d'elle au point de vouloir tout lui offrir. Malgré qu'il ne connaisse presque rien de cette jeunette et inversement d'ailleurs, il lui avoue son amour et désir la demander en mariage mais cela n'aura pas lieu.
Un soir, il voulu présenter l'objet du désir à son ami Lord Henry mais la déception coupa court à sa romance. Sibyl offrit aux yeux et aux oreilles du public une prestation si ordinaire, que Dorian se mît à la haïr. Il lui avoua dans les coulisses aussi durement et insensiblement que possible, si bien que la pauvre jouvencelle trahie fût terriblement attristée.
Un peu plus tard, Dorian apprendra le suicide de cette dernière et comprendra que c'est évidemment de sa faute. Ce meurtre indirecte eu une répercussion sur l'allure du fameux portrait . Dorian retrouva son visage défiguré et cela lui démontra que son vœux s'était bel et bien réalisé. Cette mauvaise action ne fût que la première d'une longue série.
Le frère de Sibyl, James Vane, lui avait juré que si Dorian gray faisait mal à sa sœur, il le tuerait, il la vengerait. Elle fut sans doute impressionnée par l'aplomb de son fils mais ne se serait pas imaginée que le mal serait effectivement commis et que personne sauf elle ne serais encore là pour en discuté, encore moins pour en rire.
Dorian faillit laisser, une première fois, sa vie sur un port en sortant d'un bar, pourchasser par James Vane, le frère de Sybil, qui voulait venger son suicide. Celui-ci avait entendu être prononcé le surnom que Sibyl avait donné à Dorian « Prince charmant » et avait sauté sur l'occasion pour accomplir sa vengeance. Mais bien des années s'étaient écoulées depuis l'incident, Dorian était effectivement devenu un homme mûr mais son physique angélique ne s'était pas le moins du monde altéré et il en était conscient, il lança donc cet argument à la figure du marin et frère de son ancienne dulcinée et celui-ci n'eut d'autres choix que de le croire. Malgré tout, une tierce personne lui révélera la vérité et il réitérera sa tentative.
C'est donc la deuxième fois qu'il y eut un mort, mais ce ne fut bizarrement pas Dorian mais bien le pauvre James Vane, pris de court par une balle perdue en espionnant le bourreau de sa sœur lors d'une partie de chasse dans un bois, aux abords d'une propriété ou séjournaientt Dorian Gray et des amis.
Au début du roman, après avoir rencontré Lord Henry et avoir été fou de jalousie pour son image picturale et lui avoir offert son âme, Dorian se sent libérer de son ignorance et de son ingénuité, il se sait devenir un homme conscient de sa chance, celle d'être celui qu'il est : oisif, riche, beau, intelligent, bien entouré, admiré et surtout jeune. Il devient très fière de cela, si fière qu'il devient même vaniteux, égoïste, il se plaît à s'afficher avec ostentation en dévoilant ses parures, ses pierres et joyaux. Il dédaigne Sybil pour son manque de talent, il évite Basil pour son manque de consistance mais il comprend peu à peu qu'il a pervertit son âme au profit d'une immuable beauté et que ces futiles actions le rattrapent. Cela l'horrifie d'une part , il devient même paranoïaque mais d'une autre il ne regrette rien et ne compte pas se repentir, au contraire, il ne considère pas cela si grave et essaye même de dissimuler ses actes odieux afin que sa réputation ne soit pas encore plus entachée que ce qu'elle n'est déjà.
En effet, aux yeux de tous, il n'est plus le saint qu'il laisse paraître, toute l'aristocratie voit clair dans son jeu, les rumeurs circulent et cela le rend anxieux mais il ne veut pas se l'avouer, il se ment à lui même, il est profondément hypocrite et il veut à tout prix conserver le peu de dignité qu'il lui reste. Finalement, il sacrifie sauvagement la toile qui portait en elle son âme sale et affreuse et par cela il sacrifie sa beauté illusoire, celle de ce corps vieux et flétrit gisant au sol, retrouvé par ses domestiques.
Que sert-il à l'homme de gagner le monde entier s'il y perd son âme ?
Cela sert à beaucoup de chose dans une société aussi futile et élitiste que la nôtre. Une société où le paraître, l'argent, le pouvoir règnent en maîtres.
Beaucoup de gens vendent leurs âmes à des images, pour l'image, commettent des actes atroces par appât du gain ou de reconnaissance et beaucoup de gens se montrent bienveillants pour se donner un genre et se valoriser au yeux de la société, sans pour autant que cette bonté soit faîte avec bon cœur et sincérité :« Cette passion de jouer un rôle qui nous fais quelques fois faire des choses qui sont meilleures que nous ? ». Le monde tourne comme ça depuis presque toujours, enfin depuis que les hommes soient devenus des Hommes avec un grand H, sois disant.
La citation de l’Évangile selon Saint Marc résume bien la morale de ce livre. Ce livre met en exergue chacune des raisons pouvant entraîner une personne sur le chemin du « mal » et celles qui l'empêchent de virer sur celui du « bien ». Et plus important encore, il nous éveil sur ce fait indéniable : Ceux qui font le mal sont toujours punis, d'une manière ou d'une autre.
Ce roman raffiné contant l'histoire d'un jeune homme s'éloignant de l'innocence en faveur du savoir et surtout du plaisir illimité représente de manière résumée l'expérience d'une vie avec ses réussites et ses travers.
Chaque scène est pointilleusement et poétiquement décrite, les objets, les lieux, les ambiances, le physique et la personnalité des personnages. Les passages de dialogue permettent de se fondre dans chacune des scènes au point de se croire tel un fantôme épiant les vivants à travers les murs.
Certains personnages cités ne sont en fait pas d'un grand intérêt en ce qui concerne les rebondissements et le fond de l'histoire mais il permettent de comprendre l'univers dans lequel Dorian Gray évolue, d'expliquer certaines de ses réactions.
Tout au long du récit, l'on découvre la vie telle qu'elle l'était
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