Le soin est-il soluble dans la bientraitance ?
Fiche de lecture : Le soin est-il soluble dans la bientraitance ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Kaivalya Turpin • 10 Janvier 2022 • Fiche de lecture • 1 602 Mots (7 Pages) • 596 Vues
- Présentation de l’article
- Introduction générale :
- Référence de l’article selon les normes MFE
SVANDRA, Philippe. Le soin est-il soluble dans la bientraitance ? Gérontologie et société. 2010/2, vol.33, n°133, p.23-31. ISSN :0151-0193.Disponible à l’adresse :https://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2010-2pages-23.htm
- Genre littéraire de l’article
Article professionnel
- Champ disciplinaire de l’article
Sciences humaines, et philosophie
- Biographie de l’auteur
SVANDRA Philippes, est un infirmier diplômé d’état depuis 1981. Il a été :
- Cadre de santé de santé responsable de l’unité de soin prenant en charge des patients atteints du SIDA,
- Cadre supérieur de santé d’une fédération d’hémato-cancérologie.
En 2007, il poursuit dans un cursus universitaire philosophique et rédige une thèse sous le suivi du professeur Folcheid.
Aujourd’hui, il est formateur consultant au pôle de formation du centre de l’hôpital de Sainte-Anne (Paris), et il est chargé de cours à l’UPEM (Université Paris-Est Marne-la-vallée).
Il est au l’auteur d’articles sur l’éthique et la philosophie du soin. Il a été invité à de nombreux colloques sur ces thèmes. Il a publié des ouvrages tel que :
- SVANDRA, Philippes. Eloge du soin, une éthique au cœur de la vie. Seli Arslan,2009. ISBN : 978-2-84276-149-3
- SVANDRA, Philippe. Le soignant et la démarche éthique. De Boeck-Estem, 2009. ISBN : 978-2-84371-476-4
- SVANDRA, Philippe. Nature et formes du soin. Une pratique sous tension. De Boeck-Estem, 2015. ISBN : 978-284371-781-9
- Présentation de l’article
- Hypothèse du travail / position de l’auteur
Selon l’auteur, la notion de bientraitance peut entrainer une normalisation des actes de soin et donc basculer vers une maltraitance. Cet article permettra de revoir les définitions des certains concepts d’un point vue philosophique mais aussi soignant. Ainsi que de comprendre si les termes que nous utilisons au quotidien se trouve en adéquation avec nos soins. La prise en charge doit répondre à des normes définies ou non mais en respectant le bien-être du patient.
3.2 Structure générale de l’article
L’article compte 9 pages dont 4 paragraphes ainsi qu’une introduction et une conclusion. Au début, il y a un chapeau avec la thèse de l’auteur. Celle-ci est écrite an français et en anglais.
II. Résumer des idées principales de l’ouvrage, selon la structure de l’ouvrage
Introduction
Le professeur Louis Portes parle du soin en associant deux termes importants vulnérabilité et inquiétude.
Cette inquiétude passe à travers l’expression du visage. Le faciès exprime des ressentis.
L’auteur nous dit donc qu’à travers ce que l’on perçoit « Nous basculons dans une « responsabilité devant » […] à « une responsabilité pour » (p.24).
Le texte traite d’une organisation de soin dans une société évolutive. C’est ainsi qu’apparait le terme de bientraitance. La bientraitance, dans quel but de renouveau ou de standardisation ? Les acteurs de soins et les patients souhaitent plus de bientraitance pour moins de maltraitance.
L’auteur traitera le sujet en assimilant sa formation philosophique et sa formation médicale.
Paragraphe 1 : Une nécessaire vigilance philosophique…
La philosophie cherche la vérité sans prendre en considération les opinions externes et les tendances.
Peut-on envisager la bientraitance en tant que concept ?
D’un point de vue philosophique, un concept répond à des normes utiles à la pensée et à l’action. La bientraitance est-elle utile et novatrice ou est-ce alors un effet de mode ?
Paragraphe 2 : … Et Soignante
L’auteur mêle ses deux formations : philosophique et de professionnel de santé. Le but étant de traiter le soin sous toutes ses formes. Lorsque l’on veut parler de bientraitance à un soignant qui fait de son mieux, cela pourrait être une source de remise en question pour lui. La bientraitance correspondrait à la forme ultime du soin.
Dans la langue anglaise, il y a le « to care » (prendre soin de) et le « to cure » (traiter/ guérir). Pascale Molinier écrit « un travail attentionné ne peut être confondu avec une activité purement instrumentale » (p.26).
Au cours du temps, l’orthographe du mot « bientraitance » a eu l’occasion d’évoluer. Tout d’abord, il fut écrit en deux mots séparés par un trait d’union. L’objectif était de connaître la méthode la plus appropriée du soin. Actuellement, elle s’orthographie en un seul mot et avec une majuscule, afin de démontrer son importance et son ampleur dans le monde soignant.
La bientraitance est considérée comme quantifiable et objective. Même si les mots bientraitance et maltraitance sont opposés, il ne faut pas avoir une vision binaire (noir/ blanc ; bien/mal). Au contraire d’autres facteurs sont nécessaires pour un meilleur jugement, notamment l’éthique.
Paragraphe 3 : éthique et bientraitance
L’éthique soignante comme le précise Jacque DERRIDA « c’est au moment du « je ne sais pas quelle est la bonne règle » que la question éthique se pose. C’est au moment où je ne sais pas quoi faire, où je n’ai pas de normes disponibles, où je ne dois pas avoir de normes disponibles, mais où il me faut d’agir, assumer mes responsabilités, prendre parti » [1](p. 28). C’est avant tout un questionnement personnel mais aussi celle d’une action et ses risques. Comme le complète Jürgen Habermas « nous informe sur la question de savoir comment nous devons nous comporter au mieux afin de contrecarrer l’extrême vulnérabilité des personnes, en la protégeant et en l’épargnant » [2](p.28).
La toilette qui peut sembler être un acte banal, Bernard Honoré nous l’explique et valorise cet acte quotidien qui peut être considéré comme un poids en serait une façon de la valoriser et d’être plus professionnel.
En apparence banal, il exige un savoir-faire, c’est également un mode de contact avec autrui, ce qui implique de toujours se mettre à la place du soigné, de lui porter l’intérêt : ce qui implique bien-sûr un investissement psychique, physique et affectif à ce travail contraignant.
Paragraphe 4 : que peut nous amener de plus le mot de « bientraitance » ?
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