Les maladies mentales nous volent-ils nos jeunes ?

voquer des angoisses et amener le sujet à ne plus comprendre la différence enter le fictif et la réalité. Selon les études, 26 % (Marttunen et al. 1991) à 62 % (Shaffi et al. 1988) des personnes décédées par suicide souffraient d'un trouble de dépendance ou d'abus de substances. Pour certains adolescents faire face aux pressions que présente l’école peut s’avérer bien difficile. Vous vous souvenez sans doute de l’histoire de Marjorie Raymond, une enfant déprimé qui avait le sentiment que personne ne l’aimait. En effet, cette dernière s’est enlevé la vie suite à de nombreux épisodes d’intimidation vécue dans son milieu scolaire il y a de cela quelques mois.

Les facteurs socioculturels

Les facteurs socioculturels, tel que les préjugés et la pauvreté, sont des raisons principales liés au suicide. Ses facteurs ont aussi un lien avec les troubles mentaux puisqu’ils forcent la victime à s’isoler.

Selon les statistiques, nos adolescents, dont la plupart sont des garçons, sont plus portés à se suicider à cause de l’homophobie qui est encore trop présente dans la société. La conséquence de ce préjugé exige de l’individu à se marginaliser et ainsi se laisser aller dans la dépression.

« Chez les jeunes homosexuels, on peut constater que le suicide est de six à seize fois plus élevée que dans une population hétérosexuelle. Soyons clair, ce n’est pas l’homosexualité qui tu, mais bien l’homophobie.» De plus, l’isolement social, affectif ou moral, entraîne les jeunes à avoir des pensées suicidaires et, n’ayant pas les ressources nécessaires, ils sont laissés à eux-mêmes. Ainsi, vous devez constater que les troubles d’isolement sont plus fréquents dans les quartiers défavorisés ou caractérisé de plus sensible.

Les maladies mentales et le suicide sont-ils contagieux ou héréditaire?-------------------------------------------------

« De plus, les jeunes peuvent être vulnérables à l’égard des problèmes liés à la violence physique, psychologique ou sexuelle ou suite à l’intimidation comme dans le cas de Marjorie Raymond »

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« De plus, les jeunes peuvent être vulnérables à l’égard des problèmes liés à la violence physique, psychologique ou sexuelle ou suite à l’intimidation comme dans le cas de Marjorie Raymond »

En effet, on peut constater qu’il y a des familles qui sont plus sujet au suicide et aux maladies mentales que d’autres. Les familles ayant vécu des cas de suicide ou de troubles mentaux sont quatre fois plus atteints qu’une famille qui ne l’a jamais vécu. «Non pas que le suicide soit héréditaire, mais il y a chez certains survivant un tel traumatisme, une telle culpabilité, une identification si fréquente au disparu qu’il ne trouve que le suicide comme solution à leur souffrance.» De plus, une hérédité pathologique, peut également perturber plusieurs générations du cercle familial, mais aussi affecter une assemblée restreinte tel qu’un groupe d’amis ou un établissement scolaire.

La dépression en tant que telle n’est pas considéré comme héréditaire, par contre, saviez-vous que les enfants de parents qui sont victimes de dépressions majeures, ont neuf fois plus de chance de développé des troubles anxieux qui peuvent, eux-mêmes, être lié au suicide?

Les facteurs de vulnérabilité

En résumé, vous avez pu constater que plusieurs facteurs peuvent affecter les troubles émotionnelles des adolescents. Cela a pour effet de les faires sombré dans les différents troubles et dans la dépendance à l’alcool et aux drogues puisque ce dernier est un facteur précipitant le suicide. « La consommation d’alcool et de drogue agit alors comme déclencheur : elle augmente le risque de suicide et de tentative de suicide même chez ceux qui n’ont pas reçu un diagnostiques de dépendance ou d’abus […] (Cavanagh et al. 2003). De plus, les jeunes peuvent être vulnérables à l’égard des problèmes liés à la violence physique, psychologique ou sexuelle ou suite à l’intimidation comme dans le cas de Marjorie Raymond. «Des résultats d’études suggèrent que la présence de troubles mentaux,