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Merleau Ponty Signes- Philosophie

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brement on lui apprend par des images le monde extérieur.

Ensuite, l’auteur par de l’hypothèse de l’interprétation des signes, puisqu’en effet, ces derniers varient en fonction de la parole car « elle n’est jamais qu’un pli dans l’immense tissu du parler ». Merleau-Ponty part d’un simple principe qu’est la charade, pour argumenter son développement. Par la suite, il évoque la parole en tant qu’un art à déchiffrer, il faut que l’interlocuteur une fois est émis ou reçu un message, il faut qu’il déchiffre et interprète la pensée afin de lui une signification.

Le langage doit permettre un certain épanouissement, en ce sens ou la pensée est sujette au langage, d’où les éléments perçus permettent de conclure à l’existence de l’idée représenté par un mot ou un signe.

On dit que le langage est un moyen d’expression et de communication de la pensée. On semble ainsi admettre que la pensée et le sujet communicant préexistent au langage, de même que les signes.

Dans un premier abord du sujet, Merleau-Ponty, part d’un fait divers issu de l’opinion générale, opinion qui est reprise par le pronom personnel « on ». Généralement, on a tendance, à dire que l’idée d’un objet ou d’une chose s’élève au-dessus de ce que l’on perçoit, des signes. Une idée c’est une image concrète de ce que l’on pense néanmoins sa représentation peut nous échapper. Par exemple, l’idée d’un arbre est clair dans notre esprit dans le sens où nous lui avons attribué une certaine représentation qui peut ou non, en être la chose perçue permettant de conclure que ce qui est en face de nous est un arbre. De même, que notre pensée peut percevoir une image en fonction des sonorités qu’il entend. Comme le bruit des vagues, nous permettant d’entreprendre la représentation de la mer. De la même manière, l’opinion générale considère que le signe découle du sens, puisque chaque mot, signe ou expression possède un sens unique et dont personne ne saurait atténuer sa représentation, ni en troubler sa définition. On a une certaine représentation de l’idée en tant que telle, on ne peut pas saisir l’Idée puisqu’il y a l’intermédiaire du signe qui lui-même est une construction arbitraire. C’est la propriété essentielle d’un signe n’est pas de désigner ou de représenter une réalité extérieure, et d’unir un « signifiant » et un « signifié ». Merleau-Ponty essai dans un premier temps, de partir un point commun à tous, et probablement de l’erreur que l’homme réalise en en attribuant au sens un principe extérieur et supérieur par rapport aux signes. Le signe vise à être interprété par un tiers, la réunion du signifiant et du signifié ; le sens quand à lui est synonyme de signification.

Par la suite, Merleau-Ponty envisage l’hypothèse, dans ce sens, ou le signe en tant qu’on ne peut lui attribuer une forme, une définition, pourra toujours être interprété par les mystères de la parole, ce qui permet une ouverture plus ample d’une même notion. La parole embrasse de nombreux gestes et mouvements dans un vaste processus formant un tout. Le signe peut être interprété de différente manière, en fonction du sens que la parole lui attribue, de cette façon le signe est sujet au caprice de la parole dans « l’immense tissu du parler ». Le signe peut être interprété en fonction d’un geste, d’une mimique et ainsi lui attribuer un sens.

Pour pouvoir les comprendre, ce n’est pas en jetant un regard intérieur sur la symbolique qu’on leur donnerait qui est envisageable par l’auteur, mais plutôt en y prêtant attention à l’articulation, au son émit et à « son mouvement de différenciation » par rapport aux autres mots et signes qu’il faut prendre en compte. Le signe possède une vie puisqu’elle est transcendantale par rapport au sens, qui fait de cette idée une représentation universelle, et donc d’une certaine manière unique. Le langage, dans ce sens, assombrit le signe puisque ce dernier ne lui laisse pas acquérir son « sens pur », car le langage limite ce dernier et lui attribue un sens qui n’est raccommodés que par les mots. L’auteur développe dont point de vue avec l’exemple de la charade, devinette ou l’on doit retrouver un mot à partir de la définition d’un homonyme. Cette dernière ne pourra être comprise que par « l’interaction des signes », c’est-à-dire par les différentes interprétations qu’on pourrait lui octroyer mais si les termes sont pris individuellement, il y aurait autant de manière de l’expliquer ou de le justifier dont l’association des différents thèmes lui donne un seul sens. Ensuite, une comparaison est établit entre l’exemple évoqué et l’émetteur et le destinataire, qui tout deux communiquent certes, mais la technique diffère de celle de la charade. Il faut que les mots, les signes évoqués soient les mêmes ou du moins compréhensible dans une conversation. Un accord préétablit, préconstitué où le sens est déjà là, est nécessaire pour comprendre autrui. En faisant une

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