« Nous sommes esclave des lois pour pouvoir être libre » Cicéron

i un instrument qui restreint les individus des leurs libertés assurer celles de la communauté. Dans le sens de : « La liberté s’arrête là où commence celle des autres ». Une loi, pour être respectée, impose des sanctions. Elle a besoin pour pouvoir s’exercer d’instruments tels que la justice, la police, l’armée. Le non-respect de la loi implique une privation de liberté (tel que l’emprisonnement par exemple). A ce moment-là, on est donc esclave des lois, elles nous forcent à la soumission. Prenons le cas où je veux tuer mon voisin de palier, je suis une femme libre je peux le faire mais la peur de punition va m’en empêcher et donc restreindre ma liberté.

De ce fait, nous sommes entre les mains de ceux qui font les lois ; si homme seul légifère, il privera son peuple de la liberté qui lui est due. Staline ou Hitler sont les exemples les plus brutaux d’un régime politique qui a imposé des lois liberticides. Plus près de nous, le Patriot Act américain édicté après les attentats du 11 septembre nous interrogent sur les limites entre lois et libertés fondamentales.

C’est pourquoi, la phrase de Cicéron ne peut réellement se justifier que si la démocratie est le berceau des lois. C’est le seul système politique qui apporte le plus de liberté, car il assure que les limites aux libertés individuelles sont acceptées et voulues par le plus grand nombre. Que les lois dépassent ceux qui les rédigent. Elles doivent être le fait d’une communauté tout entière. La loi est souveraine sur l’Homme; elle doit être faite par l’Homme mais l’Homme se doit d’y obéir afin de pouvoir conserver ses libertés.

Pour conclure, je trouve que la citation de Cicéron nous fait réfléchir à la liberté et à ses limites. Car aucune barrière amènerait certainement à la barbarie la plus totale. Mais des lois contraignantes ou arbitraires poussent vers les régimes totalitaires. La ligne entre les deux est ténue, facile à franchir. Il est difficile de trouver l’équilibre parfait, car au fond c’est un cercle vicieux : règles et lois égalent liberté, mais s’y soumettre c’est donner un peu de sa liberté…