Par qui l'entreprise est-elle dirigée et dans quel but ?
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2)
-fin du XIXème siècle : dirigeants salariés dont les objectifs ne sont plus nécessairement ceux des propriétaires. maximiser le chiffre d’affaires, obtenir les parts de marché les plus fortes, la croissance la plus importante… tandis que le propriétaire est plus attentif au rendement de son capital. Cf. Galbraith : « technostructure ».
Capitalisme familial capitalisme managérial.
-A. Chandler qualifie de « révolution managériale » : managers, détenteurs d’un savoir-faire, sont spécialisés par fonction. Dirigent l’entreprise, sans en être obligatoirement les actionnaires, en fonction de techniques de gestion destinés à optimiser l’utilisation des ressources disponibles.
3)
-Jusque vers la fin des 80s, les managers détenaient le pouvoir dans les entreprises aux EUs.
CA : seulement les dirigeants de l’entreprise (pas les actionnaires ou autres).
Dirigeants non contrôlés : rémunérations considérables, conditions très avantageuses en cas de départ.
* Pour mettre fin à cet abus, il a semblé nécessaire d’accroître l’influence des actionnaires, pour qu’ils créent une sorte de contre-pouvoir au sein de l’entreprise.
On peut noter qu’en France la situation était très différente, car la loi impose de limiter le nbre d’administrateurs dirigeants ou salariés de l’entreprise. En revanche, les actionnaires minoritaires sont peu représentés dans les conseils d’adns, et le système des « administrateurs réciproques » (le dirigeant d’une entreprise A siège au CA d’une entreprise B dont le dirigeant siège au CA de l’entreprise A) est très fréquent. Le rapport Viénot (1999) préconise notamment de faire entrer au CA des actionnaires individuels qui ne détiennent pas de responsabilité dans l’entreprise et qui pourraient donc être impartiaux.
* Modèle américain qui va progressivement se diffuser (« greed is good »).
II) 1)
-« capitalisme populaire » : nbrx ménages possèdent à titre individuel des actions de sociétés cotées. Déjà présent aux EUs depuis l’entre-deux guerres / fortement dvppé en France dans les 80s.
pas de fortes perturbations dans l’adns des entreprises car les actionnaires sont, en règle générale, assez isolés.
2)
-« capitalisme collectif ». Fonds de pension se sont fortement dvppés, (++ pays anglo-saxons) car vieillissement de la population + développement du système de retraite par capitalisation. Gestionnaires de fonds de pension se comportaient comme de simples opérateurs sur marchés financiers : considéraient stratégies d’entreprises comme des données avec lesquelles il fallait compter ; ne s’impliquaient pas dans l’adns des entreprises.
loi américaine ERISA (Employee Retirment Income Security Act) - 1974 = chgt.
nombreuses garanties aux propriétaires des fonds de pension + règles strictes aux gestionnaires d’actifs (prudence + diversification des investissements sinn poursuites).
comportements gestionnaires d’actifs vont changer :
-recherche de la rtbé de leurs placements devient primordiale.
-gestionnaires d’actifs interviennent de façon croissante dans les sociétés : ils exigent de la transparence, proposent des audits et souvent participent au vote donc possibilité de sanction vis-à-vis des dirigeants).
3)
-Investisseurs institutionnels (fonds de pension, organismes de placements collectifs, compagnies d’assurance,…) vont exiger certains principes de gouvernements d’entreprise + l’internationalisation de l’actionnariat va imposer une règle unique et mondiale.
devoirs de la part des dirigeants : devoir de loyauté envers les détenteurs du capital, devoir de diligence pour maximiser la rtbté du capital…
-1998 – OCDE : mise au point de règles internationales en matière de gouvernement d’entreprises.
-Investisseurs veulent une certaine gestion de l’entreprise mais aussi des résultats : dirigeants doivent faire efforts de réduction de leurs coûts de production, ce qui peut les amener à :
-se recentrer sur les acts principales et plus rentables en « externalisant » les autres acts ;
-délocaliser les acts ;
-réduire la masse salariale en licenciant et en multipliant les plans sociaux…
Obj pas être rentable, mais être le plus rentable possible entreprises peuvent être amenées à fermer établissements qui apportent du profit, mais qui en procureraient d’avantage ailleurs.
CONCLUSIONS :
* Dimension importante du débat est idéologique. Elle porte sur les bénéficiaires de la richesse créée par l’entreprise.
Ce modèle n’est toutefois pas un modèle accepté partout ; cf. Michel Bon – France Télécom / All. conseil de surveillance.
* Gouvernement d’entreprise négatif pour les salariés, pour l’entreprise
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