Pays Emergents : Un Marché

s prévisionnels laissent à penser que le Méxique et l’Indonésie les deviendront, ce qui est fort probable. On aurait aussi pu citer aussi l’Afrique du Sud mais certains ne mettent dans les « pays émergents » que la Chine et l’Inde, question de confiance économique plus élevé sans doute. Ainsi le terme de « pays émergent » peut paraître flou et difficile à définir. Certains s’approprient des formulations comme les BRIIC (comprenant l’Indonésie), d’autres les BRICM (comprenant le Mexique) puis d’autres encore s’approprient le terme de BRICS (comprenant l’Afrique du Sud).

Un pays qui se suffit au niveau de ses richesses naturelles, qui développe l’exportation de ces richesses est à la fois protégé économiquement mais accroît aussi sa richesse et peut donc investir, il peut ainsi ne plus être dépendant des autres pays tous en faisant évoluer son taux d’import/export en sa faveur, ceci est un « pays émergent ». Cette définition est la plus courtisée par les économistes du monde entier.

Pour la Banque mondiale un pays n’est émergeant que si l’aide internationale envers ce pays diminue fortement, ainsi les statistiques peuvent fausser la définition d’un pays émergent. Alors que pour l’OCDE ce sont justement ces statistiques qui définissent très clairement ce que peut être un « pays émergent ».

Si certains économistes s’attardent à dire que seuls la Chine et l’Inde sont des « pays émergents » s’est qu’à l’heure actuelle ce sont les pays qui remplissent le plus les qualités pour l’être. Le Brésil, la Russie, le Mexique et l’Indonésie avec une meilleure politique économique y arriveraient très certainement.

La Chine par ce que l’on appelle la « théorie de la filière inversée » développé par Galbraith, est devenue un acteur majeur de l’économie mondiale, mais à permis au niveau national de s’équilibrer. C’est par l’argent de la sous-traitance et notamment le textile qu’elle a réinvestit dans leur économie dans plusieurs filières que ce soit dans la technologie ou dans les biens d’équipement. Ils ont ainsi pesé dans le marché mondial par des IDE, que ce soit en Afrique, en Amérique du Sud, en Océanie où en Europe et aussi en Asie, mais avant cela, ils ont pu être dépendants des autres pays.

Quant à l’Inde, qui sous-traite aussi mais en profitant de l’avantage de la langue anglaise, son développement économique est plus lent que la Chine mais elle prend moins de risques. Il y eut d’abord un protectionnisme économique qui protégea son économie, mais les progrès techniques qu’elle réalise actuellement, lui permet de s’exporter à plus grande échelle. Au niveau démographique, l’Inde compte chaque année environ 17 millions d’habitants supplémentaires ainsi par la création d’instituts tels que l’IIT à New Delhi, elle comptabilise de plus en plus de diplômés très qualifiés. Elle doit néanmoins combattre contre la fuite des cerveaux pour s’épanouir dans son développement économique.

Pour le Brésil, la Russie, le Mexique et l’Indonésie ce n’est pas la même histoire, ces pays ne sont au niveau ni de la Chine ni de l’Inde du point de vue économique, au niveau politique ces pays sont similaires.

Le Brésil, par son économie en constante progression, grâce à ses exportations de produits agricoles ainsi son industrie très mondialisée est intégré dans les « pays émergents » par un grand nombre d’économistes, il n’est pas encore au niveau de la Chine et de l’Inde mais reste très proche de ce dernier au niveau du développement économique.

La Russie est redevenue un grand acteur de la scène internationale depuis les années 2000, elle s’est restructurée après la fin de l’URSS en 1991. Et c’est avec les énergies sous-sol quelle est redevenue un « pays émergent » et notamment le gaz avec « Gazprom » qui gère environ 16% des réserves du monde (chiffre de 2006).

Le Mexique quant à lui n’est pas véritablement considéré comme un « pays émergent », mais selon les économistes il pourrait le devenir, ce « Jaguar » pourrait s’appuyer sur le besoin de mains d’œuvre des Etats-Unis dans les années à venir. Il ne faut pas oublier que selon le magazine « Forbes » l’homme le plus riche du monde est Carlos Slim, et c’est un mexicain.

L’Indonésie est elle, plus loin que les BRIC’s de devenir un « pays émergent » mais selon les statistiques prévisionnelles elle pourrait jouer un rôle majeur dans l’économie mondiale d’ici 40 ans.

Quant à l’Afrique du Sud qui a organisé en Juin dernier la première coupe du Monde de football en Afrique, elle s’impose comme la grande nation africaine, elle est aussi en plein développement des ses richesses mais les inégalités qui touchent actuellement le pays ne lui permet, pour l’instant, pas d’accéder aux membres de « pays émergents », il reste néanmoins un acteur à surveiller.

On peut donc dire que la notion de « pays émergent » est une réalité car à long terme ces pays deviendront probablement les acteurs majeurs de notre société,