Peut-on mieux apprendre sans notes ?

Exposé de Psychologie

Sujet : Pourrait-on mieux apprendre sans note ?

Source : http://www.lexpress.fr/education/avec-ou-sans-notes-comment-l-evaluation-des-eleves-va-evoluer_1720210.html

Problématique : Les notes sont-elles vraiment indispensables ? lOnt-elles des effets sur notre comportement ?

        Nous avons choisi le sujet sur les notes. Aujourd’hui les notes sont présentes partout tout au long de notre scolarité. Notre étude cherche a démontrer  un problème que de nombreuses personnes se sont posées. Nous avons donc voulu mettre en relation le caractère indispensable des notes, avec leurs effets sur le comportement des élèves.

        On observe alors plusieurs critiques distinctes de chercheurs sur le sujet.

Suite aux résultats scolaires de moins en moins bons pour les élèves dans les classes de primaires et de collèges, de nombreux enseignants ont remis en cause la notation chiffrée. Pour beaucoup d'enseignants la note chiffrée a pour principal défaut de dévaloriser l'élève, ouvrant la porte à un décrochage scolaire et à une fracture de plus en plus grande entre les bons et les mauvais élèves. C'est notamment l'avis de Béatrice Delande, principal de collège en Haute-Normandie: "Un 4 ou un 5 sur 20, surtout pour un 'petit' de 6e, c'est quand même très violent. Trop d'enfants se démotivent et ont une très mauvaise image d'eux-mêmes parce qu'ils ont des mauvaises notes.”

Ces enseignants ont donc décidé de mettre en place une autre manière de notation. C'est l'évaluation par compétences.  L'évaluation par compétences est une façon d'évaluer les élèves qui se différencient de la traditionnelle méthode chiffrée, par la forme, et par le fond. Sur la forme, les notes disparaissent, au profit d'un code couleur en 5 nuances différentes, du vert au rouge. Chaque couleur correspond à un niveau de maîtrise de la compétence évaluée: Expert, Acquis, A renforcer, Non acquis, Non évalué.

Sur le fond il s'agit d'avoir  une autre méthode pédagogique pour les professeurs. En effet il s'agit d'évaluer l'élève sur des compétences attendues par le professeur, et non plus de donner une note globale à l'élève. L'évaluation par compétences permettrait donc de faire une analyse plus fine.  L'élève pourra identifier ce sur quoi il peut s'améliorer et  identifier les points qu'il maitrise.

Les collèges ayant mis en place cette méthode pédagogique relèvent plusieurs points positifs. La crainte de l'erreur n'étant plus sanctionnée par une note, les élèves sont beaucoup plus enthousiastes et ont retrouvé confiance en eux. Autre conséquence positive, les élèves osent plus participer en classe, la peur de se tromper est beaucoup moins présente. Enfin les professeurs ont relevé une nette diminution de copies rendues en retard ou bien d'absence durant les devoirs.

Pour Christophe Chartreux, professeur d'Histoire-Géographie et de Français "En supprimant les notes, on diminue l'angoisse et le stress. Moins anxieux, les élèves sont plus motivés, et donc ils travaillent et apprennent mieux."

        Cette nouvelle expérience réalisé par nous même a pour objectif général d’éclaircir les questions soulevées par les critiques d'analyses des expériences précédentes concernant le lien entre les notes et le comportement des élèves.

Nous avions pensé à la réponse d’un questionnaire à partir de l’apprentissage d’un texte afin de savoir si oui ou non la suppression des notes permettrait d’apprendre mieux.

L’idée était de prendre un nombre important de personnes. Toutes ses personnes sortiraient d’un environnement scolaire bien spécifique. Le premier groupe serait constitué d’étudiants travaillant en médecine ou prépa, car dans ces sections le niveau de travail requis est très important. Le deuxième groupe aurait des élèves étudiant en classe de seconde (première année du lycée). Cette année est assez charnière car, théoriquement, on ne peut plus se contenter de nos acquis de collège. Mais nous savons également qu’à cet âge les élèves ne sont pas très intéressés par ce qu’ils apprennent en classe, ce qui ne leur suscite pas l’envie d’apprendre. Le troisième groupe serait constitué d’adultes étant sortis du système scolaire depuis quelques années afin de savoir si l’envie d’apprendre, pour le plaisir, est toujours présente. Enfin le quatrième groupe comporterait des élèves évoluant en classe SEGPA. Ce n’est absolument pas de la stigmatisation, mais nous savons que ces élèves ont déjà subi une ré-orientation assez tôt dans leur scolarité, dues à des difficultés importantes.

Une fois les groupes établis, il faudrait répartir ces 4 groupes en 4 sections distinctes, ce qui nous donnerait au total 16 sections . Les modalités respectives de cette division en 4 sections seraient :

La première modalité serait une note allant de 0 à 20. On estime acquis ou bon un questionnaire ayant une note supérieure ou égale à 12.

La deuxième modalité serait une note allant de A à F avec A meilleure note et F mauvaise note. On estime qu’avec les + et -, qui augmentent la précision, qu’un questionnaire est validé à partir de B-.