Plan D'Action Gsa

t développé l'offre de carburants verts, dans un souci de lutte contre l'effet de serre. En 2004, débute la vente de supercarburant sans-plomb 95 qui contient pour la première fois de l'éthanol pur. En 2007, dès l’autorisation de la vente de Super Ethanol (E85) aux particuliers, les Centres E. Leclerc sont les premiers à ouvrir des pompes dans leurs propres stations-service.

Les centres E.leclerc sont incubateurs de nouvelles pratiques écologiques. En effet, ils considèrent leurs magasins comme de véritables sources de nouvelles idées et pratiques environnementales. Ainsi chaque magasin teste individuellement de nouvelles voies et partage ensuite leur réussite à l'ensemble du groupement. Par exemple, le Centre E.Leclerc d’Aranjuez en Espagne a mis en place en 2007, 336 modules photovoltaïques sur les 3 600 m2 de toiture du magasin. "L’installation représente 100 800 Wp1 : les modules absorbent l’énergie solaire et la transforment en courant électrique. L’énergie ainsi produite est entièrement revendue au réseau de distribution électrique traditionnel et sert à alimenter les logements et sites industriels à proximité." D'autres E.Leclerc ont suivi l'exemple comme celui de Montpellier.

Les centres E.Leclerc innovent sans cesse et proposent de nouvelles alternatives pour réduire la consommation d'eau, optimiser la gestion des déchets, limiter la pollution par le transport routier... Chaque aspect de la distribution est passé au crible du développement durable. Mais l'enjeu est aussi de savoir sensibiliser et provoquer le changement. Pour cela, les Centres E.Leclerc sont équipés de bornes de collectes de déchets dangereux.

E.Leclerc encourage au changement et organise depuis 1998 son opération "Nettoyons la Nature!" La 11ème édition de septembre 2008 a mobilisé plus de 480 000 personnes, dont 75% sont des jeunes de six à douze ans, avec comme résultats près de 1 300 tonnes de déchets ramassés et plus de 10 000 sites nettoyés.

Autre volonté de l’enseigne E. Leclerc est de faire disparaître tous les prospectus. Pour cela, la société de grande distribution a mis en œuvre une campagne « Zéro Prospectus ». Cette action vise à supprimer tous ses prospectus imprimés d’ici 2020… en les remplaçant par une version numérique disponible en ligne et d’autres solutions connexes pour diffuser son information. Il faut souligner son effort pour réduire l’impact de ses catalogues (et parallèlement de ses coûts de production) : format réduit, grammage moins important…

2. Intermarché

L’enseigne Intermarché lance de nombreuses actions pour favoriser le développement durable. En effet, plusieurs initiatives exemplaires ont été tirées par le groupe des Mousquetaires. Nous pouvons en citer quelques-unes :

-Dans le domaine de la nutrition, ils ont lancés le « nutripass » : un étiquetage de produits avec un système tricolore, basé sur la teneur en sucre, sel et matières grasses, C’est très facile à comprendre, s’il y a beaucoup de sel, c’est un feu orange, puis jaune, puis vert. De cette manière, le client voit très vite la teneur en sel. C’est également lié aux AJR et calculé par rapport à la cible (produit pour enfants). Enfin, cela nous pousse à revoir et améliorer les recettes.

-Pour le tri des emballages, nous avons développé l’« écolopass » : un pictogramme très simple pour aider le consommateur à trier les emballages du produit. Grâce à l’écolopass, le consommateur sait où jeter ses emballages, la présence de cet indicateur sur les emballages contribue aussi à montrer qu’Intermarché est engagé pour l’environnement, Ces deux systèmes de marquage sur les produits MDD donnent une image éco-citoyenne à l’entreprise.

-Ils ont mis en place un système de covoiturage pour les clients, afin qu’ils viennent ensemble chez Intermarché ou Netto afin de réduire l’impact carbone de nos points de vente. Ces exemples d’initiatives sont très visibles par les clients, et c’est sans doute, ce qui participe à l’amélioration de l’image de l’enseigne.

3. Système U

Les produits vert U : « U Bio » est une marque de produits issus de l’agriculture biologique ; la marque « U Écologique » quant à elle regroupe des produits d’entretien « verts », estampillés de l'Écolabel. U Eco Raison, créé en 2009 permet de présenter et d'informer le public de l'ensemble des initiatives que vont mener les magasins U en matière de développement durable.

La préservation de l'environnement : Désormais, chaque fois qu’il est question de construction ou d’agrandissement d’un magasin, l’intégration dans l’environnement, la préservation des ressources et la réduction des émissions en tout genre sont prises en compte. Par exemple : mise en place de panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité, utilisation de matériaux écologiques, récupération de l’eau de pluie, systèmes de production de froid « basse consommation».

Système U participe à l’élaboration d’un référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale) adapté aux bâtiments commerciaux, avec le premier hypermarché de France à se lancer dans une telle démarche. Écovalor, c'est une filière de recyclages, développée pour l'ensemble de magasins U de Vendée au milieu des années 1990, qui permet de collecter et trier les principaux déchets (cartons, plastique, polystyrène, cintres…) des Magasins U dans le but de valoriser les déchets. Rebaptisé U Eco Raison, ce principe est aujourd’hui en cours de développement pour l'ensemble du réseau national.

L'implication dans le développement local : Les Magasins U proposent des marques nationales, dont la majorité des produits U sont élaborés par des PME françaises, mais aussi des produits locaux ou régionaux. Ces produits sont réalisés dans le cadre de coopérations avec des producteurs de proximité afin d'avoir moins de transport et de développer l'économie locale.

Conclusion : Promouvoir le développement durable fait partie des engagements forts des trois enseignes, conscient depuis des années de l'impact positif d'une gestion responsable et innovante de la distribution auprès des consommateurs. C’est principalement à partir de 2009 que les grandes surfaces alimentaires ont vraiment sentis l’intérêt de s’appuyer sur ce filon. Les initiatives sont nombreuses (bilan carbone des produits sur étiquettes et ticket de caisse, prime énergie, panneaux solaires sur les parkings, etc.), avec pour finalité de réduire leur impact sur l’environnement, améliorer leur image et réaliser des économies.

B. La nouveauté « drive »

1. Leclerc

Leclerc lance une offre intelligente fin août 2007 : Leclerc Drive. Il s’agit désormais d’effectuer ses courses sur internet. Pas de problème (ni de coût) de livraison, pas de mise en rayon, moins de places de parking nécessaires, une interface et une disponibilité de l’information parfaite.

Leclerc a mis en évidence une offre qui a trouvé un modèle économique viable, après les tentatives de livraison à domicile qui peinent à démontrer leur rentabilité, et la montée en puissance du hard discount. Le site internet permet de découvrir les produits, jusqu’à leur composition en grossissant l’étiquette en faisant tourner une boite de conserve par exemple. Il permet de constituer une liste de courses type, de prépayer (c’est bon pour la trésorerie) et de transformer une économie pour le distributeur (les parkings, les mises en rayons, les caisses, les vols, etc.) en bénéfice client (pas d’attente aux caisses, pas de transbordements rayons-caddys-caddys voiture).

En plus, le consommateur peut espérer que, cessant de se promener dans les rayons, il se laissera moins tenter, alors que le site internet va au contraire, traquant les habitudes et mémorisant les goûts, va lui présenter des offres toujours plus adaptées et tentantes.

2. Intermarché

En 2009, Intermarché propose d’effectuer vos courses alimentaires sur internet en lançant Intermarché Drive. L’enseigne propose de faire vos courses