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Pme/Pmi En Côte D'Ivoire

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ativement bas comme au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Sénégal. En termes de modes de transmission, les rapports hétérosexuels restent le moteur de l’épidémie en Afrique subsaharienne. Toutefois, les données épidémiologiques récentes révèlent que l’épidémie de la région est beaucoup plus hétérogène qu’on ne l’avait pensé jusqu’ici et une attention particulière doit être accordée à certains groupes spécifiques comme les Travailleurs du sexe (TS), les minorités sexuelles, les consommateurs de drogues injectables. En effet :

 Le commerce du sexe est un facteur important dans plusieurs épidémies en Afrique de l’ouest. En effet selon des travaux conduits dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne, les TS et leurs partenaires constituent un maillon important de part leur profession, et le risque de transmission peut être augmenté de 10 à 20 fois en cas de nombre élevé de clients. Ainsi, plus d’un tiers (35%) des professionnelles du sexe interrogées en 2006 au Mali vivaient avec le VIH, et des niveaux d’infection atteignant 20% ont été documentés parmi les professionnelles du sexe au Sénégal et au Burkina Faso.  La consommation de drogues injectables est un facteur partiel de plusieurs des épidémies en Afrique de l’Est et Australe, notamment à Maurice, où l’utilisation de matériel d’injection contaminé est la principale cause d’infection à VIH. Dans diverses études, la moitié environ des consommateurs de drogues injectables testés dans les villes de Mombasa (50%) et de Nairobi (53%) au Kenya étaient séropositifs au VIH.  Les rapports sexuels non protégés entre hommes, selon plusieurs études récentes, constituent probablement un facteur plus important dans les épidémies de VIH de l’Afrique subsaharienne qu’on ne le pense généralement. En Afrique du Sud, la prévalence du VIH dans ce groupe est de 30,9%, au Ghana elle est de 25,1% et au Sénégal 21,8%.

Epidémiologie du VIH/SIDA et des IST au Burkina Faso Données sur la notification universelle des cas de SIDA en 2008 Données de morbidité En 2008, les services de santé ont notifié 5 136 nouveaux cas de Sida dont 63,53% de femmes (3 263), contre 7 012 cas enregistrés en 2007 avec 33,55 % d’hommes et 66,45% de femmes. La répartition des cas de Sida par tranche d’âge se présente comme suit :

Tableau 2 : Cas de Sida notifiés par tranche d’âge enregistrés en 2007 et 2008 Tranche d’âge < 15ans 15 ans et plus Total 2007 208 6804 7 012 Proportion 3,0 97,0 100,00 2008 337 4799 5136 proportion 6,6 93,4 100 ,00

Source : Rapport 2008 de la notification universelle d’IST et de sida.

La comparaison de la situation de 2008 à celle de 2007 indique une baisse du nombre total de cas notifiés au cours de l’année avec cependant une hausse chez les moins de 15 ans. Données de mortalité

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Les neufs pays d’Afrique australe continuent de supporter de manière disproportionnée le fardeau mondial de l’épidémie avec 35% des infections à VIH et 38% des décès dus au sida en 2007.

Tableau 3 : Répartition des cas et décès de sida en l’hospitalisation par tranche d’âge en 2007 et 2008 Tranche d’âge Moins d'1 an 1 - 4 ans 5 - 14 ans 15 ans et plus Total Cas 19 55 41 2396 2511 2007 Décès 8 15 5 449 477 Taux de létalité 42,1 27,3 12,2 18,7 19,0 Cas 53 125 64 3067 3309 2008 Décès 17 44 20 605 686 Létalité 32,1 35,2 31,3 19,7 20,7

Source : Rapport 2008 de la notification universelle d’IST et de sida.

Au cours de l’année 2008, un total 3309 cas de Sida ont été hospitalisés dans les districts et les hôpitaux. Parmi ces patients, 686 sont décédés soit 20,7% contre 477 soit 19% en 2007. La mortalité des enfants de moins d’un an a baissé. Elle est passée de 42,1% en 2007 à 32,1% en 2008. Données sur la notification universelle des cas d’IST en 2008

Tableau 4 : Répartition des cas d’IST par syndrome en 2007 et 2008 2007 Syndromes IST Ecoulement vaginal Douleurs pelviennes Ulcérations génitales Ecoulement urétral Conjonctivite purulente du nné Gonflement douloureux du scrotum Végétations vénériennes Bubon inguinal Autres IST Total

Source : Rapport 2008 de la notification universelle d’IST et de sida.

Cas 49443 38324 10 268 9835 2264 1667 489 230 7519 120 039

Proportion(%) 41,2 31,9 8,6 8 ,2 1,9 1,4 0,4 0,2 6,3 100,00

Cas 50820 37007 12154 10186 1458 1685 485 235 5936 119 964

2008 Proportion(%) 42,4 30,8 10,1 8,5 1,2 1,4 0,4 0,2 4,9 100,00

En 2008, 119 964 cas d’IST ont été notifiés dans les formations sanitaires. Les syndromes les plus fréquemment rencontrés sont l’écoulement vaginal (42,4%) suivi par les douleurs pelviennes (30,8%). Il n’y a pas de différence significative entre 2008 et 2007. Incidence des IST notifiées par tranche d’âge

Tableau 5 : Incidence des IST notifiées en fonction de la tranche d’âge en 2008 Tranche d'âge < 1an 1 à 4ans 5 - 14 ans 15-19 ans 20-29 ans 30-39 ans 40 ans et + Total Cas 2539 186 593 18 538 59 986 29 457 8 664 119 964 Population 637 860 2 189 051 4 224 708 1 528 499 2 287 887 1 503 438 2 359 725 14 731 168 Incidence pour 1000 4,0 0,1 0,1 12,1 26,2 19,6 3,7 8,1

Source : Rapport 2008 de la notification universelle d’IST et de sida.

L’incidence globale est estimée à 8,1 cas pour 1000 habitants. L’analyse de l’incidence selon l’âge montre que la tranche d’âge la plus touchée est celle des 20-29 ans (26,2 pour 1000) suivie des 30-39 ans (19,6 pour 1000). Incidence des IST notifiées par sexe en 2008

Tableau 6 : Incidence des IST notifiées par sexe en 2008 Sexe Masculin Féminin Total 20037 99927 119964 Cas 7110097 7621070 14731167 Population 2,8 13,1 8,1 Incidence (pour 1000)

Source : Rapport 2008 de la notification universelle d’IST et de sida.

Par rapport au sexe, on observe une incidence plus élevée chez les femmes (13,1 pour 1000) que chez les hommes (2,8 pour 1000). Ceci est en corrélation avec le fait que l’écoulement vaginal et la douleur pelvienne (spécifiques au sexe féminin) sont les plus fréquemment rencontrés.

Données de la sérosurveillance des sites sentinelles en 2008 Au cours de l’année 2008, la sérosurveillance dans les sites sentinelles s’est déroulée de mai à septembre pour l’ensemble des 13 sites et les résultats se présentent comme suit : Pour l’ensemble des sites La prévalence globale du VIH chez les 15 à 49 ans est de 2,0% [1,8-2,4]. En 2007 cette prévalence était de 2,3% [2,0-2,7]. Les extrêmes vont de 0% pour le site de Sindou à 4,2% pour le site de Koudougou. La prévalence la plus élevée qui est de 3,3% [2,1 -5,1] a été observée dans la tranche d’âge de 35 à 39 ans. Par contre en 2007 la prévalence la plus élevée soit 3% [2,3-4,0] avait été relevée chez les 25 à 29 ans. Chez les 15 à 24 ans elle est globalement de 1,3% [1,0-1,7] en 2008 contre 2% [1,6-2,5] en 2007.

Graphique 2 : Prévalence du VIH chez les femmes enceintes de 15-49 ans au niveau des sites sentinelles de sérosurveillance en 20062008

Au niveau des sites urbains La prévalence du VIH chez les 15-49 ans est de 3,1% [2,6-3,6] avec des extrêmes allant de 0,9% à 4,2% en 2008. En 2007, elle était de 3,0% [2,5-3,5] avec des extrêmes allant de 0,6% à 5,1 %.

Graphique 3. : Prévalence du VIH dans les sites urbains

Source : Rapport 2008 de la notification universelle d’IST et de sida.

Dans le rapport de surveillance 2008, la prévalence du VIH dans la tranche d’âge des 15-24 ans est de 2% [1,5-2,6]. Dans cette tranche d’âge, la prévalence

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