Poman Personnel

ier à cette situation insupportable, puis de faire des voyage et enfin il pense au suicide comme issue possible de ce calvaire. Sa soeur intervient et l’empèche de commettre cet act désespéré. Leur vie commune ne dure néanmoins pas très longtemps – quand Amélie se rend compte qu’elle a pour Réné un sentiment malsain, une passion qui n’est pas propre et pas digne d’une soeur, pour le fuire le pêcher elle entre au couvent. Réné de son côté est persuadé que sa façon d’agir est bonne et que ses jugements sont justes. Il ne prouve qunand même pas sa révolte intérieure contre tous les principes de la morale par aucun acte, psychologiquement il est prêt à commtre un crime, il se considère comme un géni égal au Dieu. Les deux interlocuteurs de Réné ne partage pas ses prises de position qui leur sont ainsi présentées et les condamnent fermenment. L’abbé Suel le critique en se referant aux principes de la morale chrétienne car il considère que sa haine de la vie découle d’une approche fausse et peu approfondie. Il lui repproche le fait de ne pas vouloir connaître Dieu et de ne pas aimer les autres et qu’il a beau de perdre son temps en vain à remacher sans cesse ses propres pulsions intérieures. Szaktas, par contre, considère que l’apologie de l’individualisme extreme faite par Réné, est nocive pour la vie de la société. Tous ces arguments avaient pour but, selon les intentions de Cheteaubriand, de mettre en miettes definitivement la conception du personage pour le démontrer comme un contre-exemple surtout à ne pas imiter du tout.

La force de persuasion du texte a considérablement baissé puisqu’à vrai dire, Réné n’accepte jamais les arguments qu’on lui donne, pire encore, il ne commence pas d’agir selon des principes de l’éthique chrétienne, et c’est pour cela justement que ses propres conceptions morales, bien que condamnées par les autres personages du roman, parlent de manière beaucoup plus convainquante aux lecteurs.

En meme temps beaucoup de faits de la vie de Réné, personage central du roman, reflètent les événements de l’existance de l’auteur. Tout comme Chateaubriand, Réné n’a pas connu la chaleur de la vie en famille, il grandit à l’ombre du père austere qui favorise son aîné. Unique personne avec laquelle il se sent profondement lié, c’est sa soeur Amélie – elle ressemble fort à la vraie soeur de Chateubriand. Le personage du roman, tout comme l’auteur, depuis son jeune âge, s’inéresse à la literature, et il considère son depart en Amérique comme une panacée le protégeant contre tous les malheurs qui viennent s’abattre sur lui. Mais les inspiratrions autobiographiques de “Réné” subissent une importante modification : l’auteur ne lui offre pas tous les details de sa vie, il lui donne uniquement certains episodes dont il fait le choix, tout en changeant le fond et en rendant le déroulement des faits plus sublime et plus spirituel. Le fait d’accorder à Réné un de ses propres prénoms avait pour but de souligner l’interdépendance entre l’auteur et le personage, les deux biographies se mêlent ainsi mais en réalité Chateaubriand n’a pas realize ici son propre et veritable portrait, il l’a idéalisé et l’a rendu plus sublime.

L’histoire de la relation incestueuse entre Réné et Amélie qui décrite dans le roman est la transposition de deux elements de la biographie de Chateaubriand: la relation avec sa soeur et l’amour non accompli pour Caroline Yves. Contrairement à l’Amélie qui a aimé Réné d’un amour physique, La soeur de Chateaubriand été juste liée sentimentalement à son frère, leurs relations n’ont rien eu de malsain, ni scandaleux. L’auteur est tombé amoureux de Caroline Yves pendant son séjour en Amérique, il n’a pas pu l’épouser, car avant de partir en Amérique, il s’est déjà marié avec Celestine Buisson, par motifs pécuniers. Les deux éléments précités ont servi à l’auteur comme inspiration pour créer le concept de l’amour fatal dont la source il voit dans la persecution metaphisyque de Réné par le destin. Par la même occasion la passion d’Amélie pour son propre frère(qu’il partage probablement sans même le savoir) deviant pour ainsi dire la prevue irrefutable et decisive du sort tragiquement inné de Réné et de sa predestination à la souffrance.

Cette oeuvre joue dans l’histoire de la literature française un role singulier du fait qu’elle constitue une triple prevue de nature historique et littéraire nous informant sur le psychisme et les idées de l’auteur, sur le climat générale de l’époque, ainsi que sur les transformations qui s’opéraient dans la forme du roman au seuil du XVIII-ième et XIX-ième siècle. Chateuabriand a créé “Réné”juste après sa reconversion réligieuse, quand il a finalement considéré le chrystianisme comme une source la plus juste et qui le mieux correspond à la nature de l’homme, source de laquelle jaillissent des principes qui gerent son comportement.

Le roman qu’il s’appretait à écrire devait raconteur l’histoire du jeune home et constituait l’exemple d’une terrible catastrophe où malgré une fois réligieuse declaré par lui, dans sa vie il agit d’une autre manière, extremement individualiste. Un tel individualisme débridé est totalement contraire aux principes de la religion. Selon l’avis de la critique littéraire ce projet n’a pas abouti, Réné est donc devenu un personage type du sentimentalisme.

Autre roman autobiographique, “Adoplphe” de Benjamin Constant qui est devenu un classique dans son genre peut être cite ici. Bien que l’auteur plusieurs fois le niait, de nombreux chercheurs et specialistes de la littérature et de la biographie de l’écrivain a prouvé que ce roman possède plusieurs traits caractéristique au roman biographique. Surtout dans ce qui est des relation du personage central avec des femmes.

Adolphe est un roman classique français écrit par Benjamin Constant, d’abord publié en 1816. Il raconte l'histoire d'un home jeune aliéné Adolphe, qui tombe en amour avec une femme plus âgée, Ellénore, la maîtresse polonaise du comte de P ***. Leur relation illicite sert à les isoler de leurs amis et de la société au sens large.