Rapport Omc
Note de Recherches : Rapport Omc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresla stabilité
de la monnaie nationale (le dirham) et à
contenir l'inflation (mesurée par l'indice des
prix à la consommation) entre 1,2 et 3,3 pour
cent par an sur la période, avant sa montée à
3,9 pour cent en 2008. Depuis la réforme de
2006, la politique monétaire, naguère menée
conjointement par la Bank Al-Maghrib (BAM)
et le Ministère de l'économie et des finances,
relève uniquement de la responsabilité de
BAM.
3. L'économie marocaine est
relativement diversifiée, avec toutefois une
contribution importante et globalement
croissante du secteur des services au PIB
(environ les deux tiers). Le secteur
manufacturier vient en deuxième position en
termes de contribution au PIB, suivi du secteur
agricole (y compris l'élevage, la sylviculture et
la pêche) dont la part connaît une baisse
tendancielle; la contribution du secteur minier
et énergétique au PIB reste modeste. D’une
manière générale, le tourisme constitue la
première source de devises du Maroc, suivi
des transferts financiers des marocains résidant
à l'étranger, et des produits du phosphate. Par
conséquent, le Maroc est exportateur net de
services. Les recettes provenant des
exportations de services ont plus que doublé
entre 2002 et 2006 du fait principalement du
tourisme; elles équivalent à plus de 80 pour
cent de celles de marchandises. Les
importations, tout comme les exportations des
marchandises restent dominées par les produits
manufacturés (environ 63,7 pour cent des
importations et 65,3 pour cent des exportations
de marchandises en valeur). Les machines et
le matériel de transport, les textiles et les
produits chimiques constituent les principaux
produits importés, et le phosphate,
l'habillement, et les machines et matériel de
transport les principaux produits exportés.
Cette composition des échanges a résulté en
des déficits structurels de la balance
commerciale, largement couverts par les
soldes traditionnellement excédentaires des
transferts (liés aux revenus des marocains
résidant à l'étranger) et des services, avec un
excédent du compte des transactions courantes
entre 2002 et 2006, et un léger déficit en 2007.
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