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Techniques opératoires chez le rat

Guide pratique : Techniques opératoires chez le rat. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  3 Octobre 2019  •  Guide pratique  •  1 350 Mots (6 Pages)  •  1 002 Vues

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NOMS PRÉNOMS

COMPTE-RENDU : techniques opÉRATOIRES CHEZ LE RAT        

  1. INTRODUCTION

L'expérimentation animale consiste à utiliser des animaux ou « modèle », pour mieux comprendre la physiologie d'un organisme et sa réponse à divers produits ou substances, et tout particulièrement pour tenter de prévoir ce qui se passe chez l'homme. Les animaux servent également à expérimenter de nouveaux traitements, qu'ils soient médicamenteux ou chirurgicaux. Ils permettent alors, de tester les moyens de soigner, mais aussi de prévenir certaines maladies.

Bien évidemment des réglementations nationales et internationales obligent les chercheurs qui opèrent ceux-ci à pratiquer ces actes sous anesthésie, tant pour éviter la souffrance des animaux, que pour permettre des gestes précis sur un être détendu et immobile, et ainsi, respecter la règle des cinq « R » :

  • Réduire le nombre d’animaux (avoir des effets statistiquement significatifs avec le plus petit nombre d’animaux possible)
  • Remplacer les animaux par des cultures cellulaires, des lignées cellulaires quand cela est possible (essayer d’éviter le plus possible les animaux),
  • Recycler les animaux (un même animal peut être sujet à plusieurs techniques (cœur, cerveau ect…)).
  • Raffiner les techniques afin d’éviter de faire souffrir l’animal
  • Responsabiliser aux règles d’éthiques

Dans ce TP, l’animal utilisé est un rat de laboratoire ayant reçu le produit anesthésique uréthane par voie intrapéritonéale.

Le but de ce TP est d'apprendre différentes techniques opératoires, chez le rat, notamment :

  • La mise en place d'une canule dans la veine jugulaire.
  • La mise en place d'un cathéter dans l'artère carotide.
  • La mise en place d'un cathéter dans la vessie.
  • La mise en place d'une canule trachéale.
  1. MATÉRIEL ET MÉTHODES

L’animal anesthésié est fixé sur le dos, à l'aide de lacets noués au-dessus de l'articulation des pattes antérieures et postérieures, sur une planche de contention. Une lampe est placée au-dessus de l’animal pour maintenir sa température corporelle. Quant aux opérations sur ce rat, deux pinces de dissection de type AA (ou GG) ainsi qu'une paire de ciseaux fine seront utilisées.

  1. Mise en place d’un cathéter dans la vessie

La vessie est localisée en bas de la cavité abdominale à côté de la ligne médiane. Ainsi une incision sur environ 1cm est réalisée à cet endroit.

La vessie, apparaissant comme une poche translucide, est extériorisée à l’aide de pinces.

Un cathéter urinaire (pour la vessie) est préparé en exposant une extrémité à la flamme et en formant ensuite une collerette à cet endroit. Cette collerette permettra de maintenir le cathéter à l’intérieur de la vessie après la ligature.

Un fil est passé sous la vessie en formant une ligature (nœud lâche). Puis une incision latérale sur la vessie est réalisée. La vessie se vide et le cathéter est introduit par cette incision. Enfin la ligature est serrée (nœud serré). Le cathéter est maintenu en place par la ligature au niveau de la collerette.

Cette technique permet d’évacuer et/ou recueillir les urines

[pic 1][pic 2]

Photographie de la mise en place d’un cathéter dans la vessie                  Schéma de la technique opératoire de la mise en place d’un cathéter dans la vessie

  1. Mise en place d’une canule dans la veine jugulaire

La première étape est la réalisation d’une incision longitudinale, à l’aide de ciseaux fins, sur la ligne médiane du cou, du haut du sternum au bas du menton.

[pic 3]

Schéma de la localisation de la veine jugulaire et artère carotide du rat, après incision

Après avoir rabattu les glandes salivaires vers le haut, la veine jugulaire, avec le triangle cardiaque et la bifurcation céphalique, est dégagée en utilisant deux pinces fines.

Cette veine jugulaire est ligaturée au niveau céphalique avec du fil (fil 1) à coudre. Un second fil est également passé au niveau du triangle cardiaque mais sans ligaturer (sans serrer).

La veine est ensuite incisée au niveau du triangle cardiaque (au 2/3) et une canule, dépourvu de son mandrin dans un premier temps, y est inséré. Une fois la canule insérer, on ligature le fil 2 par-dessus celle-ci afin de la maintenir. Le mandrin est inséré.

La mise en place de la canule dans la veine jugulaire sert à injecter une substance/molécule dans le compartiment sanguin de l’animal et ainsi voir son effet physiologique. Pour vérifier le montage de cette canule, le mandrin est retiré et 0,5mL de sérum physiologique est injecté : l’absence de bulles permet de confirmer que le montage est bien réalisé.

[pic 4][pic 5]

Photographie de la mise en place d’une canule dans la veine jugulaire                                          Schéma de la technique opératoire de la mise en place d’une

                                                                                canule dans la veine jugulaire

  1. Mise en place d’un cathéter dans l’artère carotide

Le muscle sterno-hyoïdien est incisé longitudinalement sur la ligne médiane à l’aide de ciseaux fins. L’artère carotide est localisée en profondeur et isolée, à l’aide de pinces, du filet nerveux qui l’entoure.

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