"Une Arrivée" Jacques Réda

rrive t-il a nous faire parvenir de telle sentiments dans si peu de vers ?

Dans une première partie nous parlerons des notions d'éblouissement et d'apparition que l'auteur nous envoie dans Une ARRIVEE. Puis dans une seconde partie nous verrons le sentiment de familiarité mis en place par Réda et enfin dans une dernière partie nous étudierons la composition des sonnets de Réda et de sa versification par rapport a un sonnet normal.

Les notions d'éblouissement et d'apparition dans Une ARRIVEE sont en effet très présentent. On repère ici l'idée de scintillement qui se caractérise par le fait que l'auteur est tellement euphorique à l'idée d'arrivée enfin à Dublin que tout lui paraît plus beau. Par exemple quand il nous fait comprendre que de banales lumières d'une ville seraient des colliers de perle qu'on «toucherait du doigt», on retrouve cette même idée au dernier vers quand il dit «un éblouissant pâturage d'étoiles» qui montre bien le côté attirant de la ville.

Cette idée d'éblouissement est accentué par l'effet de surprise quand il dit «une ville qu'on voit apparaître après qu'un long nuage...» qui surprend l'auteur et nous montre le fait que Dublin a quelque chose de magique qui revient a cette notion d'éblouissement.

Cependant on voit que l'idée d'éblouissement est souvent opposé a quelque chose de sombre notamment dans l'antithèse «Entre la mer obscure et l'astre étincelant» qui a pour but justement de mettre en valeur le côté étincelant en l'associant a quelque chose de sombre. On peut donc en conclure que l'auteur, malgré qu'il fasse nuit et que tout soit sombre, veut attirer notre attention sur ce qu'il y a d'éblouissant et de rassurant dans le texte pour nous faire partager sa joie d'arriver à Dublin.

On retrouve aussi dans ce sonnet l'idée de familiarité qu'il nous reste encore à définir. Celle-ci est surtout présente par le côté humain que l'on trouve dans ce sonnet, « Un vivant inconnu mais humain », tout d'abord « inconnu » peut troubler car l'être humain appréhende toujours l'inconnu mais celui-ci est très vite dissipé car « humain », nous montre bien la présence humaine qui nous réconforte.

Ensuite « Une sage petite lampe » ; il y a ici une personnification car on donne, à la lampe, un caractère humain par le biais du mot « sage ». Celui-ci est placé à la fin du vers ce qui renforce encore plus le côté humain de la lampe, de plus « Une sage petite lampe » peut faire penser a celle que l'on mettrait dans la chambre d'un enfant pour le rassurer quand il a peur de la nuit et qui peut se coller au contexte présent dans Une ARRIVEE.

Nous retrouvons comme dans tous les autres sonnets ces lieux communs qui nous sont familier et qui nous permette de ne pas être désorienter / troublé comme par exemple «un carrefour, une rue».

La familiarité est donc bien présente dans ce sonnet par les lieux communs de Dublin ou ceux que l'on retrouve dans d'autres villes comme la lune que n'importe qui peut voir et qui est qualifiée par «l'astre étincelant». La présence humaine nous fait ressentir ce même sentiment, on est rassurer de voir toutes ces choses qui nous sont si familière dans ce texte.

Et enfin, dans cette troisième et dernière partie nous allons étudier le sonnet de Jacques Réda. Celui-ci étant un poète contemporain, il préfère donc utiliser une forme de sonnet qui lui est propre malgré qu'il utilise le système métrique traditionnel comme tous les auteurs de poésie.

Le mot sonnet vient du latin sonare «sonner». Le mot français est emprunté à l’italien sonetto, provenant lui-même de l’ancien provençal sonet (fin du XIIe siècle). Dérivé de son, sorte de chanson ou de poème, un sonet était à l’origine une «petite chanson», une «mélodie chantée». En français, avec le sens actuel, le mot sonnet apparaît au XVIe siècle, en 1536.

Réda compose ses sonnets à base de deux où trois sentiments (exemple : l'éblouissement et la familiarité) et tout ces sonnets se retrouvent dans un même recueil Sonnets Dublinois qui prend la forme d'une carte postale ou l'auteur nous raconte son voyage à Dublin.

Jacques Réda démontre à travers Sonnets Dublinois la rigidité du système métrique de la poésie et le réadapte a sa manière, c'est-à-dire de manière brève. «Rien de plus attirant, une ville qu'on voit Apparaître la nuit après qu'un long nuage»dans ses vers, apparemment normaux, on constate un «swing» qui fait passer d'un vers à l'autre en les terminant en milieu de vers comme expliquer dans l'introduction et qui nous entrainent dans son tempo (exemple : «Un vivant inconnu mais humain. Il écoute »).

En conclusion, le poème Une ARRIVEE qui est le premier sonnets