Une journée d'ivan denissovitch

t ceux qui sont le plus volés «On te vole au chantier. On te vole dans le camp. Avant, on t’avait déjà volé chez le magasinier. Et pas un de tous ceux qui volent n’a jamais attrapé un tour de reins. A toi la pioche, mon ami, prends ce qu’on donne et tire-toi du guichet.» Ce passage nous montre aussi la vie de cette société de l’époque où les paysans qui travaillaient dur se faisaient voler par les dirigeants qui leur prenaient tout. Dans ce livre de Soljenitsyne nous fait remarquer les conditions très difficiles dans lesquelles travaillent donc tous ces prisonniers. L’auteur fait aussi des références au film de propagande «Le Cuirassé Potemkine » lors d’une discussion entre César, un prisonnier et un commandant : « Et la voiture d’enfant roulant sur l’escalier d’Odessa ?» ainsi que «Tenez, encore, les vers qui grouillent sur la viande avariée, ce sont des vers de pluie.»(p.154) dans cette dernière phrase le commandant cherche à protéger la propagande du film. Après avoir réussi à obtenir un morceau de pain supplémentaire, l’auteur en vient à cette conclusion «Une journée de passée. Sans un seul nuage. Presque de bonheur. Des journées comme ça, dans sa peine, il y en avait, d'un bout à l'autre, trois mille six cent cinquante-trois. Les trois de rallonge, c'était la faute aux années bissextiles. » (p.226) qui montre donc bien que tout ce qui importe dans un goulag c’est de rester en vie et de survivre.

Ce roman est remplit de passages décrivant la vie des hommes du goulag. Il montre les horreurs vécues dans ces camps de travail, là ou bien des gens sont morts. Et ainsi la force qu’avaient les autorités soviétiques à envoyer, à faire travailler, ou à ne pas laisser partir quelqu’un du goulag. Le stalinisme est donc pointé du doigt par Alexandre Soljenitsyne qui n’hésite pas à le décrire.