Vendredi Ou Les Limbes Du Pacifiques

hez Gallimard.

Maintenant âgé, Michel Tournier n'écrit plus mais donne encore des entrevues pour évoquer son parcours et ses textes. La Bibliothèque Universitaire d'Angers est dépositaire des papiers de l'écrivain et a créé un fonds Tournier. Le Fonds Tournier a été créé en 1996 à la Bibliothèque universitaire d'Angers, à l'initiative d'Arlette Bouloumié, et avec le soutien de Michel Tournier. Les versements faits par Michel Tournier se poursuivent régulièrement. La bibliothèque consacre un budget spécifique pour l'enrichissement du fonds qui possède actuellement l'ensemble des ouvrages écrits par Michel Tournier ainsi que les ouvrages critiques publiés sur son œuvre.

II- Bibliographie

Romans

Vendredi ou les Limbes du Pacifique (1967)

Le Roi des aulnes (1970)

Vendredi ou la Vie sauvage (1971)

Les Météores (1975)

Gaspard, Melchior et Balthazar (1980)

Gilles et Jeanne (1983)

La Goutte d'Or (1985)

La Couleuvrine (1994)

Eléazar ou la Source et le Buisson (1996)

Contes et nouvelles

Le Coq de bruyère (nouvelles) (1978)

La Fugue du Petit Poucet (1979)

Pierrot ou les secrets de la nuit (1979)

Barbedor (1980)

Le Médianoche amoureux (1989)

Sept contes (1998)

Essais

Le Vent Paraclet (1978)

Le Vol du vampire (1981)

Vues de dos (1981). Photographies Édouard Boubat

Des clefs et des serrures (1983). Avec photographies

Petites proses (1986)

Le Tabor et le Sinaï (1988)

Le Crépuscule des masques (1992). Photos et photographes

Le Pied de la lettre (1994)

Le Miroir des idées (1994)

Le Vol du vampire (1994)

Célébrations (1999)

Journal Extime (2002)

Allemagne, un conte d'hiver de Henri Heine (2003)

Le Bonheur en Allemagne ? (2004)

Les Vertes lectures (2006)

Je m'avance masqué (10/2010). Entretiens avec Michel Martin-Roland.

III- Résumer de l’œuvre

Le 30 septembre 1759 Robinson Crusoé, rescapé du naufrage de La Virginie (avec Tenn le chien du commandant de bord) échoue sur une île déserte, qu'il a baptise Speranza (Espérance). Il est épuisé par la solitude et le désespoir, Robinson cède à la "la souille, où il oublie sa condition d'homme et se laisse aller à la nostalgie. Pour ne plus se en arriver à cela, Robinson décide de revenir à l'humain, par différentes manières : il essaye de donner sa volonté aux bêtes et a l’ile, avant de proclamer gouverneur de l'île, et par la suite créer un système de codes, de lois et de sanctions.

Dans sa solitude, il philosophe, se remémore des souvenirs d'enfance, et tente de combler le vide qui l'entoure malgré la présence du chien Tenn. Robinson veut ne faire qu’un avec l’île. Et entre alors dans une "période végétale", où il entretient une sexualité avec l'île.

Après cela Robinson sauve un Indien, qui allait se faire tuer des Araucans. Il le nommera Vendredi d'après le jour de la semaine où il l'a recueilli, car ce nom n'est ni un nom d'objet, ni un nom d'homme. Il considère donc que Vendredi n’est pas un Homme car il est « métis », et il le bat d'ailleurs à de nombreuses reprises. Il devient donc l’esclave de Robinson, qui veut garder son autorité sur l’île.

Mais Vendredi, en fumant en cachette la pipe de son Robinson, fini par faire exploser la grotte où il y avait plusieurs tonneaux de poudre à canon, détruisant ainsi toutes les constructions de Robinson.

Ensuite Robinson découvre un nouveau Vendredi après la mort de Tenn, Vendredi apprend la liberté, et Robinson le considère maintenant comme son frère.

C'est le début du changement de Robinson, c’est maintenant lui qui apprend de Vendredi, où il lui fait connaître certain jeux.

Mais un jour Vendredi aperçu un navire arriver sur l’île après une attente interminable sur cette île, en voyant ce navire Robinson était heureux, il pensa enfin à partir et revoir la société. Mais en voyant les hommes du navire, Robinson changea d’avis prend conscience du bonheur qu'il a vécu sur l'île et de la tristesse qu’il aura si il la laisse seul, et va donc décider de rester à Speranza. Mais Vendredi par contre n’a pas voulu rester sur l’île et laisse seul Robinson.

En cherchant Vendredi, Robinson trouva à la place un petit enfant qui était sur le navire et qui voulait s’échapper de l’enfer qu’il avait subi sur le navire

IV- Quelques extraits

-P. 44-45 : Le rejet de cette Ile de la Désolation, disparaît suite à l’hallucination qui lui fait voir sa sœur Lucy morte sur un bateau approchant l’île. Robinson, craignant pour sa santé mentale, décide aussitôt de tourner le dos à la mer et s’enfonce vers le centre de l’île et de la solitude, signe fort d’une acceptation de son sort et d’un lieu qu’il baptise justement Speranza.

« C’était Lucy sa jeune sœur, morte adolescente (…) tournant le dos au grand large, il s’enfonça dans les éboulis semés de chardons d’argent qui menaient vers le centre de l’ile. »

- P. 193 : Pages importantes car elles rendent compte de la perception différente du « maître » pour son esclave. Où Robinson découvre, la beauté de Vendredi.

« Comment une pareille merveille peut-elle être incorporée à un être si grossier, ingrat et vulgaire ? Et si en cet instant précis il découvre la beauté anatomique stupéfiante de l’œil de Vendredi, ne doit-il pas honnêtement se demander si l’Araucan n’est pas tout entier une addition