Analyse de " l'existentialisme est un humanisme " de sartre

Presentation de Sartre.

Jean-Paul Sartre et ne a Paris en 1905. Après l'Ecole Normale Supérieure, il passe l'agrégation en 1929 et c'est pendant cette période qu'il fait la connaissance de Simone de Beauvoir. Il est nommé professeur de philosophie au lycée du Havre, puis à Neuilly en 1937. Apres, la libération, Jean-Paul Sartre connaît un grand succès et une très grande notoriété comme chef de file du mouvement existentialiste qui devient une véritable mode. Dans la revue "Les Temps modernes" qu'il a créée en 1945, il prône l'engagement comme une fin en soi, avec à ses côtés Simone de Beauvoir, Merleau-Ponty et Raymond Aron. Jean-Paul Sartre est l'héritier de Descartes et a été influencé par les philosophes allemands Hegel, Marx, Husserl, et Heidegger. Dans "l'Etre et le Néant", traité de l'existentialisme d'un abord difficile car s'adressant aux philosophes, il aborde les rapports entre conscience et liberté.

2) Il y a t-il une nature humaine selon Sartre?

Dans ce texte Sartre refuse une idée, celle d’une humanité donnée à la naissance : pour lui il faut parler plutôt de condition universelle de l’homme.

Dans une deuxième partie il analyse cette universalité de condition selon deux points de vue.

Premièrement, d’un point de vue objectif, la condition humaine ne tient pas à des situations historiques particulières mais à une situation universelle où l’homme rencontre des limites comme le travail, autrui, la mort, etc. Par ailleurs, de façon subjective, chaque homme essaye d’assumer ses limites en les refusant, les acceptant ou en les surpassant, ce qui fonde une intersubjectivité et donc une compréhension d’autrui. En s’inspirant de Socrate qui disait que personne n’est méchant volontairement et aussi grâce à l'inspiration des idées Kantienne sur l'impératif catégorique, Sartre essaye de démontrer plusieurs choses. D’abord que l'existence précède l'essence, ce qui veut dire que l’homme est ne avant d'être définie ou mis dans une catégorie: il est donc libre. De plus, c'est le futur qui donne sens à mon action présente et à ce qui devient mon passé. En outre, l'existence est un choix. Elle est donc responsable de ses choix, de ces actes ou des valeurs qui l'orientent.

3) L'athéisme est-il un nihilisme chez Sartre?

Notons que le “Dieu” de Sartre est celui des philosophes (Descartes, Spinoza, etc.) : autrement dit, le créateur de l’univers, omnipotent et omniscient. Si un tel être existait, alors l’existence de cet être précéderait l’existence de l’homme; et les hommes seraient par conséquent sa creation et leur finalité serait dictée par Dieu. Sartre refuse cette notion: la signification est une création purement humaine. Si l’homme a un dehors, une nature, alors il sera impossible de donner un sens à son existence. Par définition même, son existence deviendrait une essence. En explicant ceci Sarte montre que l’atheisme n’est pas un nihilisme car ce dernier est un point de vue où le monde, et spécifiquement l'existence humaine est dénué de toute signification, tout but, toute vérité compréhensible ou toutes valeurs.

4) Une morale qui precede