Blaise Pascal, Pensée, quelques fragments
Dissertation : Blaise Pascal, Pensée, quelques fragments. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar brahim.attouil • 3 Janvier 2023 • Dissertation • 390 Mots (2 Pages) • 288 Vues
Brahim ATTOUIL TG1
Mardi 27/09/2022
Devoir de philosophie
Blaise Pascal, Pensée, quelques fragments
[Fragment 339-111] : Ce que Pascal essaye de faire comprendre, c’est qu’un homme peut tout à fait être un homme sans certains membres tels que les mains, pieds ou même d’une tête. Cependant, il affirme bien qu’un homme sans pensée n’est d’autre qu’une « brute », il compare même dans ce cas l’homme à une « pierre « . En résumé, ici Pascal place la pensée à une place très importante du moins une place qui lui permet de définir un homme.
[Fragment 348-113] : Pascal dans ce fragment donne l’impression de dénoncer une certaine bêtise humaine. En effet, ici l’auteur écrit « Je n’aurai point d’avantage en possédant des terres. Par l’espace l’univers me comprend et m’engloutit comme un point : par la pensée je le comprends », cette citation montre le fait qu’il est beaucoup plus important de prendre conscience de sa pensée que de penser aux critères inutiles et subjectifs tels que détenir des biens. Nous sommes toujours dans une sorte de noblesse de la pensée. La pensée ici pour Blaise Pascal permet de comprendre le monde qui nous entoure, par exemple comprendre « l’univers ».
[Fragment 397-114] : Ce fragment marque la différence entre la nature de l’homme d’une part, et celle des êtres inanimés d’autre part. Nous avons une comparaison entre l’homme et l’arbre. La singularité de l’homme, c’est qu’il connaît sa misère. Pascal souligne l’ambiguïté de cette conscience de la misère, qui est en elle-même une misère, mais qui est aussi le signe de la grandeur de l’homme.
[Fragment 347-200] : Cette pensée de Pascal est d'actualité : en dépit des progrès des sciences et des techniques, la condition humaine reste celle d'un être fini qui condamne à la vanité les ambitions démesurées et les espoirs d'éternité. Ce fragment nous a permis de mesurer à la fois la grandeur morale certes mais aussi scientifiques de l'homme. Il n'en demeure pas moins que sa condition impose à l'homme de s'efforcer à bien penser pour ne pas sombrer dans la fuite de notre condition dans l'ambition ou l'espoir ou dans la misère de se sentir condamné à la finitude. D’après Ana Shauiter : « Accepter ce qui ne dépend pas de moi et profiter grâce à une prudence savante des divertissements dont la vie peut être l'occasion. »
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