Chute de l'Empire Romain

apidement l’Eglise devint l’associé de l’Empereur. L’Eglise soutenait donc l’Etat romain. Mais au bout d’un moment on se rendit compte que pour qu’un Etat fonctionne, à unité spirituelle devait correspondre une unité politique. Intellectuellement concevable, le rapprochement de l’Empire romain et de l’Eglise chrétienne fut précipité par les empereurs qui y virent un intérêt politique : faire de la religion chrétienne le lien spirituel fédérateur des peuples de l’Empire. En 380, par l’Edit de Thessalonique, le christianisme devint religion de l’Etat. C’est alors que la collaboration entre l’Eglise et l’Empire se renforça. Les deux pouvoirs devaient collaborer en vue d’une même fin : le bien de l’homme. Si l’Empire avait vocation à soutenir l’Eglise par sa législation, ses libéralités, et sa protection, celle-ci devait aider celui-là par ses prière et par l’obéissance imposés aux autorités établit. La vérité est que jamais dans l’Histoire, pouvoir spirituel et pouvoir Temporel ne marchèrent de concert, sans entrer en compétition. A l’époque de Constantin, le christianisme avait pour but de rapproché le peuple romain, il essaya donc de faire en sorte que la religion ne devint pas un facteur de division. Par contre sous le règne de Théodose, à la fin du IV e siècle, l’Eglise s’employa à censurer la politique menée par l’Empereur. Elle réussit a trouvé la solution à utiliser contre le pouvoir Politique : le Ratione Peccati. L’Empereur n’était plus jugé en tant que chef temporel mais en tant que chrétien. « L’empereur est dans l’église, et non pas au-dessus de l’Eglise », disait Saint Ambroise.

B)Problème économique et militaire.

Depuis le IIIe siècle la fin des conquêtes de l’Empire Romain eurent de graves conséquences financières. Aussitôt s’amorça une grave crise économique. Au même moment s’installa une instabilité politique. L'empereur proclame une forme de mobilisation générale, qui produit exactement l'effet inverse de celui escompté, c'est la désertion générale. La période du Bas-Empire romain fut caractérisée par un autoritarisme exacerbé : Accroissement des charges publiques, L'étatisation de l'économie, Militarisation de l'administration. Pour pallier le déficit budgétaire provoqué par la fin des conquêtes territoriales les empereurs crurent dans un premier temps qu’il suffisait d’aggravé la pression fiscale. L’assiette de ces impôts étant directement liée à l’activité économique, leur rendement fut assez médiocre. L’empereur du recourir à des réquisitions en tout genre : Les Munera. La perception de l’impôt engendrait inéluctablement des exactions et des excès en tous genre : recours a la force (certain vendait même jusqu’à leurs propres enfants). Il est normal que la population finit par se détaché du régime. Ce ne fut certainement pas l’étatisation de l’économie qui permit à l’Empereur de regagner confiance et affection auprès des populations. Une autre solution du donc de prendre en charge la gestion directe des secteurs d’activités en rapport avec la défense militaire de l’Empire. ||||||||| Pour imposer ses ordres et pour coordonner les efforts de chacun, l’Empereur d’eut pas d’autre ressource que d’accroitre les effectifs de l’administration. Cette administration fonctionnait selon un schéma militaire. En premier lieu, elle était centralisée. En deuxième lieu, elle était hiérarchisée, et en troisième lieu elle était contrôlée par un corps d’inspecteurs. Ce faisant, ils devinrent de puissants agents de la centralisation. Tous les habitants de l'empire se plaignent sur leur sort. Chacun veut fuir. Fuir l'autorité publique, ou leurs conditions sociales.

II- Installation progressive des barbares.

La vérité est que, malgré les excès et les exactions, les populations préféraient souvent la domination du potens à l’administration impérial, quand il n’arrivait pas qu’elles appelassent à l’aide les Barbares. De ce fait les Barbares sont entré dans l’Empire de manière voulu et sans se battre (A), et ce qui permit aux Barbares de prendre le territoire romain était sa victoire militaire (B)

A)Présence des barbares, non-forcé.

Des le Ier siecle avant JC, Rome avait déjà des auxiliaires barbares. Pour renforcer la cavalerie les Romains avaient l’habitude de recourir à des contingents formés de troupes fournies par les royaumes et cités alliés ou soumis. Ce n’était pas des mercenaires recrutés et rémunéré. C’était une ou plusieurs armées germanique engagée a servir l’armée romaine. L’essentielle de l’armée romaine ne tarda pas à être presque composé seulement de barbares. Aux IV-V siecle l’empire mit en place deux systèmes : La fédération et l’hospitalité. La Fédération repose sur un traité international passé