Dissertation Montaigne
Dissertations Gratuits : Dissertation Montaigne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresst à l'opposé, comme nous pouvons le voir dans sa « réponse » à Bougainville, Supplément au voyage autour du monde de Bougainville où il dit « Laisses nous nos mœurs, elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes. » ou encore « Nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance contre vos inutiles lumières. ». Le vieil indigène prétend que chez eux ils n'ont pas besoin de tout ce qui fait le matériel des autres.
Enfin, l'un de ces deux auteurs qui est Bougainville pense qu'il est supérieur à l'Autre et l'autre auteur qui est Diderot renvoie sa sagesse à travers un indigène tahitien. Comment juger de qui a raison ou pas ? Sans doute personne, car chacun possède son éducation et sa manière de vivre qui est peut-être différente de celle de l'Autre. Les points de vues et les avis peuvent être alors totalement différents mais au fond personne ne peut dire ce qui est bon pour l'autre ou non.
Ainsi, nous avons pu voir que comprendre la relativité peut aider à compréhension avec un genre narratif du « bon sauvage » et un genre narratif mais fictif.
Il est possible de comprendre les modes de fonctionnement des indigènes et ce grâce aux récits descriptifs beaucoup plus réalistes des deux auteurs que nous pouvons étudier qui sont Lévi Strauss, ethnologue, qui décrit très précisément une situation qu'il a vécu dans Tristes Tropiques. Il commence avec « Pauvres objets qui constituent toute la richesse » ou même « le visiteur qui campe dans la brousse se sent prit d'angoisse devant cette humanité si totalement démunie ». Lévi-Strauss lui, décrit la réalité, qu'ils ne possèdent rien et c'est un peuple en voie de disparition. Tout ce qui est dit est réel et surtout est contraire à tout ce que dit Bougainville dans Voyage autour du monde. Mais nous pouvons comprendre leurs coutumes en les observants et en connaissant la vérité derrière tant de sauvagerie.
Mais le genre narratif mais réel cette fois-ci peut aussi aider à cette compréhension. Le deuxième auteur lui est Revel, philosophe contemporain. Celui-ci reprend tous les textes, les analyses et même avec un certain humour décortique et dépeint ce que fut la réalité, à savoir que les « bons sauvages » comme le prétendait Bougainville étaient anthropophages, c'est-à-dire qu'ils mangeaient leurs ennemis. Comme il est dit dans Connaissance inutile, « Cook, d'ailleurs, le plus lucide, au demeurant, des explorateurs de ce temps, perdra tous ses doutes à ce sujet au moyen d'une ultime observation ethnographique, puisqu'il achèvera malencontreusement sa carrière dans l'estomac de quelques natifs des îles Hawaii. » Ici, Revel fait donc part d'humour en prouvant que tout ce que les certains explorateurs auraient pu dire comme dire que les sauvages sont bons et civilisés, était faux.
Enfin, toutes ces descriptions précises permettent de voir la scène comme un film documentaire. La question est de savoir si l'on peut accepter ce que l'on comprend. Pas vraiment, et pourquoi donc ? Chacun est différent, possède une éducation qui respecte les habitudes ancestrales, la religion ou encore la morale du monde dans lequel il vit.
En conclusion, si on y réfléchit, à cette époque là, lesquels étaient Barbares ? Peut-être tout le monde, les conquérants qui massacraient et pillaient ou les indigènes qui mangeaient leurs proies.
Aujourd'hui, il me semble que dans le monde hyper diversifié le moyen de vivre en harmonie avec les autres doit passer par l'envie de
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