Essai sur le voyage (citation de Flaubert)

Sujet : Flaubert a écrit « Voyager rend modeste. On voit mieux la place minuscule que l’on occupe dans le monde. » Partagez-vous ce point de vue sur l’effet que peuvent produire les voyages ?

« Voyager », c’est avant tout découvrir le monde : ses richesses, sa culture, son paysage. Pour certains, voyager peut rendre modeste car on voit mieux la place minuscule que l’on occupe dans le monde. Pour d’autres, c’est le contraire : ça renforce nos valeurs et notre culture auxquels nous croyons. Nous verrons dans un premier temps ce que les voyages peuvent nous apporter, et dans un second temps, que le fait de voyager renforce nos croyances sur ce que l’on aime, sur nos valeurs, ainsi que la misère dans lequel vivent les populations locales de certains de ces pays

Pour moi, voyager nous rend modeste et nous fait voir à quel point nous ne sommes rien par rapport au reste du monde. On découvre des lieux, des monuments et des paysages totalement nouveaux qui nous ébahissent, de part leur beauté et leur architecture, comme par exemple la Basilique Sainte-Sophie à Istanbul, mais encore par leurs prouesses technologiques, comme la Tour Eiffel en France. On ne découvre pas que des monuments, mais aussi les coutumes et les cultures propres à chaque pays, comme par exemple, dans le livre Stupeurs et Tremblements d’Amélie Nothomb : elle se heurte à la culture japonaise assez spéciale, ainsi qu’à leurs coutumes particulières ( le fait de se moucher en public est un signe d’impolitesse, mais encore il est très mal perçu de se toucher, ou de se tenir la main en public également ).

Voyager, c’est aussi une vision différente du monde : on peut vite être impressionné par une prouesse banale, alors qu’il est tout à fait normal de faire ceci dans certains pays : comme par exemple dans Candide, de Voltaire : Lors de la visite d’Eldorado, Candide est impressionné par le sol, qui est fait de bijoux et d’or. Pour lui, ce sol a beaucoup de valeur, tandis que pour la population locale, c’est tout à fait normal. Donc, voyager, c’est découvrir des monuments, des cultures, des coutumes, et s’habituer aux coutumes de la population locale pour une immersion totale. Mais en contre partie, voyager peut avoir l’effet inverse de ceux escomptés.

Voyager peut renforcer nos valeurs et nos croyances. En effet, dans certains pays, les libertés sont limitées par rapport à la France, par exemple dans le livre Stupeurs et Tremblements, Amélie nous fait voir à quel point la femme qui travaille en entreprise est maltraitée au sens propre et figuré du terme ( l’extrait où Amélie compare la scène de Fubuki se faisant rappelée à l’ordre à un viol ).

Certains de ces voyages peuvent nous faire prendre du recul sur la chance que l’on a de vivre dans le pays d’où l’on vient ( pour nous, la France ) en voyant la misère, ainsi que les