Explication de texte DESCOLA
Commentaire de texte : Explication de texte DESCOLA. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar psychoneiro • 23 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 1 636 Mots (7 Pages) • 288 Vues
Ce texte de Philippe DESCOLA, un athropologue français, extrait de l'Esprit consiste à proposer une réflexion à propos de cette ère nouvelle que l'on appelle anthropocène. A travers cette réflexion, l'auteur se demande comment cette nouvelle période, par ses actions, produit des effets néfastes aussi bien que pour la Terre et les être-vivants qui y séjournent. De la sorte, l'auteur soutient la thèse selon laquelle ce sont les Hommes qui se sont appropriés la Terre et qui l'ont dévasté pour leur profit aux dépens des autres espèces vivantes sans se soucier des conséquences. En d'autres termes, l'auteur se demande comment est-ce que les Hommes ont bouleversé la vie future sur Terre par leurs actions. L'argumentation suit les étapes suivantes : l'auteur cherche d'abord à poser les bases de son raisonnement en définissant une notion (ligne 1 à 6). Que signifie en effet cette notion que l'on appelle anthropocène ? Philippe DESCOLA met en lien cette notion avec les changements qui ont eu lieu sur Terre depuis des milliers d'années. Mais alors, qu'elles sont les conséquences de l'anthropocène sur la planète ? L'anthropologue par ses propos réalise un blâme (ligne 6 à 13) au sujet de l'implication qu'a l'homme sur l'écosystème mais aussi sur le bouleversement de son propre futur où il est visiblement, l'unique responsable. Comment l'Homme peut-il réparer ou du moins atténuer la propagation des effets de l'anthropocène ? A cette question, Philippe DESCOLA introduit dans son argumentation les sciences sociales (ligne 13 à 18) et évoque leur importance en ce qui concerne le futur des Hommes : si elles sont correctement appréhendées, elles pourront permettre de garder possible une vie sur Terre.
Dans un premier temps, Philippe Descola s'interroge sur « cette nouvelle étape de l'histoire de la terre » ligne 1, c'est à dire l'anthropocène. Du grec anthropos qui signifie « être humain » et kainos qui signifie « récent », l'anthropocène désigne donc cette nouvelle époque qui se caractérise par l’avènement des humains comme principale force de changement sur Terre. De ce fait, Philippe Descola s'intéresser sur l'origine des changements produits par l'anthropocène qui vraisemblablement ont des répercutions depuis la période de l'Holocène, c'est à dire la période géologique la plus récente de l'ère quaternaire, correspondant aux dernières 11000 années. C'est une période interglaciaire dans laquelle la température est devenue plus douce et les différentes calottes glaciaires ont disparu ou ont perdu de volume, ce qui a provoqué une élévation de la mer. Selon l'anthropologue, ces changements datent d'une période que l'on appelle le Néolithique. Apparût au Proche-Orient vers 8000 av. J.-C, cette période est marquée par l'apparition de l'agriculture et de l'élevage. En effet, avant la révolution néolithique, les hommes étaient des chasseurs-cueilleurs et nomades. La révolution néolithique est permise par des évolutions techniques importantes tel que les outils en pierre polie. Celle-ci s'accompagne de la sédentarisation des hommes, conduisant à une forte croissance démographique (de 8 millions à 100 millions, en 7.000 ans), et à l'émergence d'une nouvelle société humaine. Tous ces changements marquent un tournant sur la façon d'exploiter les milieux puisque l'emprise de l'Homme dessus ne cesse de s'accroître notamment par la sélection des plantes pour les mettre en champs ou encore la domestication de certaines espèces animales tel que le bœuf ou le porc. C'est pourquoi, Philippe Descola prend pour exemple à sa réflexion des régions qui comme il l'indique, n'ont pas été touchés par l'action humaines avant la colonisation telles que l'Amazonie ou l'Australie ont considérablement changé à cause du Néolithique. En d'autres termes, la révolution néolithique modifie profondément les écosystèmes puisqu'elle affecte la biodiversité tout en entraînant la disparition de certaines espèces tel que l'aurochs européen. Mais alors, cette nouvelle ère géologique ne ferait-t-elle donc pas de l'Homme le responsable de la modification du climat ainsi que de la perte de la biodiversité sur Terre ?
Les écosystèmes sont considérablement bouleversés sur Terre en raison des « implications de l'action humaine sur le climat » ligne 9. Philippe Descola dénonce ici les activités humaines comme étant responsable des changements néfastes présents sur Terre depuis quelques années déjà. En effet, l'Homme ressent cette volonté de contrôler la nature, d'en maîtriser tous les secrets aux dépens du reste de l'écosystème. Néanmoins, les actions de l'Homme entraînent des répercutions irréversibles pour l'avenir de la Terre. C'est au cours de ces cinquante dernières années que les scientifiques ont constaté un déclin rapide des capacités de l'écosystème de la planète et cela s'explique par le caractère destructeur des activités humaines sur la nature. La biodiversité serait alors en danger et l'anthropocène marquerait une « rupture majeur du système de fonctionnement de la Terre » ligne 10. Le naturaliste et mathématicien Buffon affirme que « La face entière de la Terre porte aujourd'hui l'empreinte de la puissance de l'homme ». Les Hommes devenant de plus en plus nombreux se doivent de transformer l'environnement pour l'adapter à leurs besoins : ils construisent de nouvelles habitations qui nécessite l'extraction de matériaux présents dans les sols. De la même façon qu'il procède à la déforestation pour tenter de trouver des denrées rares tel que l'or ou le pétrole ou encore une fois pour construire des maisons et des routes. Néanmoins, ces activités qui ont pour but de satisfaire les besoins de l'Homme ont un impact néfaste sur la Terre : la biodiversité souffre de ses activités et cela engendre des répercutions sur les conditions de vie sur Terre. Assurément, puisque les activités de l'Homme produisent une augmentation des émissions de CO2 et donc un réchauffement climatique, l'habitat de nombreuses espèces sont détruits car la banquise fond, les forêts s'assèchent. De la sorte, de nombreuse espèce risque de ne pas avoir le temps de s'adapter à ses changements aussi brutaux et risquent donc de disparaître comme c'est le cas des ours polaire qui voit la surface de son habitat considérablement réduite. Pour autant, malgré
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