Explication de texte, Les politiques d’Aristote
Commentaire de texte : Explication de texte, Les politiques d’Aristote. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar rafa_pug • 9 Juillet 2020 • Commentaire de texte • 1 118 Mots (5 Pages) • 1 840 Vues
Le sujet donné est un extrait de Les Politiques d'Aristote. Dans cet extrait l'auteur traite de l'antériorité de la cité sur l'individu. Le texte parle de société au sens où celle-ci est un regroupement d'individualités structuré par un lien de dépendance réciproque. Aristote se questionne sur la naissance de la vie en société et de la nécessité de cette dernière. L'auteur développera sa thèse que c'est par nature que la cité est antérieure à chacun de ses membres, et lui permet d'acquérir prudence et vertue. Ainsi nous pouvons nous demander dans quelle mesure la cité est antérieure à ces membres et en quoi elle permet d'acquérir prudence est vertu. En suivant la construction logique du texte nous l'avons découpé en trois parties. Dans un premier temps nous allons voir comment l'auteur traite l'importance du tout par rapport à la partie (= individuel). Deuxièmement nous allons analyser comment l'auteur réfute sa propre thèse pour après venir à la confirmer. Et troisièmement nous allons voir comment Aristote oppose et critique deux versions de l'homme, pour essayer encore une fois de confirmer que l'homme est par nature social.
«De plus une cité est par nature antérieure à une famille et à chacun de nous», cette partie traitera de l'importance chez Aristote du tout et de la cité (=la collectivité). Premièrement nous devons définir quelques termes employés par l'auteur, le premier terme à être défini est celui de «cité» et deuxièmement celui de «vertu». Au sens philosophique une cité est une communauté politique organisé, mais Aristote emploi ce terme car il voit dans la cité à la foi un fait de nature et la forme d'organisation sociale la plus parfaite en ce qu'elle réalise l'essence de l'homme, qui est un être par nature social, selon lui. La vertu au sens ordinaire est une disposition volontaire qui porte à faire le bien et le mal, mais ici chez Aristote la vertu peut être comprise comme ce qui accomplit la nature d'un être. Dans cette partie le type d'argument utiliser par Aristote est un un argument par déduction (il part de la thèse à l'exemple). Pourtant pourquoi l'homme viendrait après la cité ? Aristote suit son raisonnement avec une image, un exemple. Cet exemple est que les mains et les pieds ne sont rien sans le corps, il confirme alors implicitement sa thèse que le tout est antérieur à la partie, c'est-à-dire que la cité viendrais par nature avant chacun de ces membres. Pourtant comment la cité viendrai-t-elle avant ces membres si sans eux elle n'existe pas ? Alors, pour Aristote la cité viendrais avant ces membres car comme pour une main et toute autre chose, elles se définissent par leurs fonctions et par leurs vertu. Cependant est-il vrai que chacun pris séparément est insuffisant pour soi même ?
La cité pour Aristote est par nature antérieure à chacun de ces membres est «c'est clair». Par contre dans cette partie en utilisant un reductio ad absurdum, Aristote établira encore une fois que sa thèse est vrai en démontrant que la proposition contraire est absurde. Avant d'analyser le raisonnement d'Aristote il est primordial d'expliquer un concept, qui est celui de l'état de nature. L'état de nature est se qui désigne la situation dans laquelle l'humanité se serait trouvée avant l'installation d'une société, et particulièrement avant l'institution de l'État. Mais chez Aristote le concept d'état de nature reste un peu confus car si la cité, la société vient avant ces membres et l'état de nature désigne l'humanité sans un contrat social, comment serait-il possible que l'homme soit naturellement social ? Revenant au texte, Aristote suit son raisonnement à l'absurde en montrant l'absurdité d'un homme autosuffisant, et que celui-ci sera à alors dans la même situation que les autres parties par rapport au tout et celui qui serait capable de ne pas appartenir à une communauté ou qui serait autosuffisant c'est soit un animaux, une bête ou un Dieu. Ainsi Aristote prouve l'absurdité de la proposition
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