Freud, Malaise dans la civilisation
Commentaire de texte : Freud, Malaise dans la civilisation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar troyoyoyo • 18 Juin 2018 • Commentaire de texte • 697 Mots (3 Pages) • 855 Vues
Nous allons vous présenter « Malaise dans la Civilisation » ou « Malaise dans la Culture » selon la version originale, écrite en 1929 par Freud, psychanalyste allemand du 19ème et 20ème siècle. Nous allons vous faire un résumé de cette œuvre en parlant de la pensée de l’auteur, puis nous mettrons en rapport avec le monde contemporain, en finissant par un débat avec quelques questions.
Le livre débute par la lettre d’un homme qui prétend que la source de la religiosité est le sentiment océanique, ce qui n’a pas de borne, le sentiment de « faire un avec le monde. » Freud ne nie pas son existence, mais suppose que c’est le sentiment d’un nourrisson face au monde. Ce sentiment pourrait subsister chez l’adulte, qui voit Dieu comme un père tout puissant. Pour un homme lambda, la religion permet de régler la question du sens de la vie et de la peur de la mort, ce qui est une voie possible pour atteindre le bonheur terrestre. Freud postule que la finalité de la vie est le bonheur, c'est-à-dire la quête du plaisir et l’évitement de la souffrance. Pour cela, différents moyens : le contrôle des pulsions, les drogues, les plaisirs intellectuels, la sexualité, l’amour… Donc la religion est également un de ces moyens, sauf qu’il est trompeur et réducteur car il empêche de choisir sa voie : [je cite,] « elle impose à tous sa propre voie pour l’acquisition du bonheur et la protection contre la souffrance. » Chaque homme doit trouver sa voie possible vers le bonheur, il n’y a pas de solution universelle.
Freud poursuit avec la notion de culture : pour lui, la culture est la « somme totale des réalisations et dispositifs […] qui servent à deux fins : la protection de l'homme contre la nature et la réglementation des relations des hommes entre eux. » Certains hommes haïssent la culture contemporaine, et prennent le passé comme modèle. Il note que les hommes de l’époque vivaient probablement aussi mal leur présent.
Freud se propose de décrire comment la culture se met en place à travers les âges. L’histoire commence avec la répartition sexuelle : d’un côté, l’homme très ancré dans la culture, et de l’autre la femme mise en arrière-plan. Il faut appel au mythe du père qui garde pour lui toutes les femmes de la tribu, puis la révolte des frères unis. Ainsi la culture est une instance de régulation des pulsions sexuelles, ce qui est contraire à la société chrétienne, qui prohibe le plaisir génital. D'après lui, seules les « natures débiles » se plient à ce conditionnement anti-organique.
Pour délimiter ce qui est bénéfique et néfaste, il montre que certains préceptes contredisent notre nature. Par exemple, le commandement « aime ton prochain comme toi-même » revient à dire « Aime ton ennemi », ce qui est absurde et impossible. L’homme, fondamentalement égoïste, honore peu ce commandement, car l’homme
...