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L'homme est un animal métaphysique

Commentaire de texte : L'homme est un animal métaphysique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  17 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  413 Mots (2 Pages)  •  2 358 Vues

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2)

  • « L’homme est un animal métaphysique »

Tout d’abord, le terme « métaphysique » est désigné par « toute réflexion philosophique qui a pour objet la connaissance rationnelle de la nature des choses » ou encore « la science de l’être en tant qu’être, la recherche des premiers principes et des causes premières ».

Cette phrase révèle le fait que l’homme s’inquiète, réfléchit et analyse plus ou moins le sens de sa propre existence. Comme il est dit à la phrase suivante, la conscience de l’homme « s’éveille », laissant place à des interrogations. Le terme « animal métaphysique » est paradoxal dans le sens où un animal ne réfléchit pas comme un humain, il n’a pas une conscience égale, d’où le fait qu’il ne soit pas amené à réflechir. Il n’est pas guidé par des questions mais par son instinct (pour sa survie par exemple).

  • Citation d’Aristote

La citation du texte (relevée aux lignes 8 et 9) souligne de nouveau l’étonnement des savants et des philosophes ainsi que leurs conséquences.

En effet, cette phrase nous traduit l’intérêt se de poser des questions et de s’interroger, ce qui peut conduire à des « spéculations philosophiques ». Effectivement, selon Aristote, ce sont les sujets et les réflexions auxquels nous nous intéressons qui fondent les premières spéculations (les premières recherches ou pensées abstraites).  

  • « Plus un homme est inférieur par l’intelligence, moins l’existence a pour lui de mystères »

Selon l’auteur du texte, on peut comprendre que plus l’homme est intelligent, plus l’homme est amené à réfléchir davantage sur son existence. A l’inverse, un homme inintelligent, voir bête, ne sera pas le profil à s’interroger sur la question existentielle.

3) Selon l’auteur, ce qui distingue l’étonnement du savant et l’étonnement du philosophe est décrit dans les lignes 8 à 12. En effet, selon lui, un philosophe s’étonne de très peu de choses, d’un tout et d’un rien. Il réfléchit sur des faits ordinaires, presque futiles, du quotidien. On note cela aux lignes 8 et 9 (« capable de s’étonner des évènements habituels et des choses de tous les jours »).

En revanche, un savant ne sera pas étonné de « rien » comme le serait plus ou moins un philosophe. Il s’interroge sur un sujet bien ciblé, qui n’est pas un pur hasard. Nous pouvons citer : « à propos de phénomènes rares et choisis » (l. 11).

Pour résumer, le philosophe est plus sensible aux petites choses simples de la vie, aux événements sans grande importance qu’un savant.

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