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L’homme est un animal politique : essai sur la violence

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Par   •  28 Mars 2022  •  Dissertation  •  1 173 Mots (5 Pages)  •  467 Vues

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On peut penser d’un coté que la vie en société permette de contenir, de contrôler voire de supprimer la violence entre les hommes en mettant en place un ordre collectif, et en permettant aux individus de former un corps uni et harmonieux, dirigé par des normes et lois communes. Mais alors comment les personnes peuvent-elles entrer en société si leurs relations de départ sont conflictuelles ? Ainsi on peut se demander si la violence cesse-t-elle avec la vie en société ou bien est- elle seulement transformée ?

Il semble évident que de dire dans un premier temps que la violence ne perdure point en société, que les deux sont incompatibles et que grâce à la société, on assiste à une disparition de manière générale de la violence.

Tout d’abord, de par sa nature sociable, l’homme émet des relations et surtout des échanges autour de lui. Ces échanges et relation amènent les hommes à un sentiment d’appartenance, à un groupe, une cité est formée. Avec les échanges, permis grâce au langage, les hommes de la cité résident dans une situation de partage, de paix, de fratrie, de solidarité et une ambiance familiale règne. Puisqu’en société les individus bénéficient du langage et plus précisément de l’échange, la communication est mère. Alors dans un monde où la communication règne, la violence ne peut avoir lieu. Les individus ne cherchent pas à se marcher dessus, à prendre le dessus sur les autres, ils dialoguent, s’expriment en paix. Ce regroupement d’individus structuré par un lien de dépendance réciproque où les individus ont des relations durables qu’est la société détruit tout type de violence car étant donné que les hommes partage les mêmes valeurs au sein d’une même cité, ils réfléchissent en collectif, ne sont pas en conflit et ne cherche pas à se faire violence. D’ailleurs, l’œuvre de Cranach l’Ancien, L’âge d’or, illustre parfaitement cette idée. En effet, au sein de cet œuvre on retrouve une forme de communauté qui vivent en harmonie, en symbiose, une ambiance de paix découle de cet œuvre. On y retrouve des individus s’enlaçant entre eux ce qui est bien aux antipodes de la violence. D’autres individus eux se donnent la main et ont l’air de jouer de la plus simple des manières. L’emplacement de chaque individu sur cet œuvre et leur expression physique fait totalement penser à cette cité de paix évoqué précédemment. De cet œuvre, une harmonie de paix semble découler de cette communauté. On peut également encore plus pousser cette réflexion en nous concentrant sur les tenues d’Adam et d’Eve et l’environnement de nos protagonistes. On peut voir là une référence au récit de la vie d’Adam et Eve avant le « péché originel ». C’est le même type d’environnement propice à la vie de paix et d’abondance que l’on retrouve au sein de cet œuvre. Tout comme la vieillesse qui n’existe pas dans cet œuvre comme dans la vie d’Adam et d’Eve avant le « péché originel ».Le philosophe qui rejoint notamment cette idée est Rousseau dans son Contrat social où il explique que « la société civile n’est pas un accident fortuit mais le fruit d’un calcul utilitaire des individus pour déterminer ce qui vaut mieux pour le plus grand bien du plus grand nombre d’individus ». La vie en société est donc ce qui est le mieux pour tous, pour tous les individus car c’est bien cette dernière qui offre du « bien » donc en soit pas de violence mais plus de la paix et de la sérénité à l’ensemble des individus.

Ensuite, c’est bel et bien une organisation efficace de la société qui empêche l’animosité. En effet la tranquillité des hommes est permise grâce à une bonne structuration des individus. Et surtout toujours cette idée de société qui fonde une cité est là essentielle. C’est-à-dire que les individus doivent être réparties ensemble de la bonne manière dans des groupes différents selon des ressemblances tels que les goûts afin d’éviter tout conflit. Imaginer alors de la violence entres individus qui sont semblables, qui fonctionne ensembles et pour qui les intérêts sont communs serait donc impensable. Au-delà de la paix qu’elle favorise, la cité va également favoriser l’ascension d’un réel état d’échanges car le bonheur ou du moins la sérénité en société dépend en fait d’une présence

politique chez l’homme. L’esprit politique chez les hommes va permettre à la cité d’émettre ce que l’on appelle un Etat (cité et état vont de pair). Cet état de justice, de paix et d’égalité qui correspond à l’aboutissement de la nature de l’homme et aussi le prolongement logique de la société. Dans un sens, la continuité d’une société agréable dépend de la cité-état mais dans tous les cas cette dernière est bien la solution à l’éviction de la violence. On peut même illustrer cette vision par Le phalanstère de Fourier. Au 19e siècle, Fourier imagine une vie de paix et absolument parfaite au sein de son phalanstère. Le phalanstère est en fait un ensemble de bâtiments à usage communautaire qui se forme par la libre association et par l’association affectueux de leurs membres. Pour Fourier, les phalanstères formeront le socle d’un nouvel état. De par sa théorie il soumet l’idée que les hommes seront regroupés dans différents phalanstère en fonction des affinités en gardant une importance vitale à l’agriculture, aux arts et la science afin d’œuvrer ensemble et c’est cet ensemble qui est important, pour le bien de la société, de la vie quotidienne et la paix. C’est-à-dire que le collectif prime donc pour garantir une vie paisible. Cette idée de collectif est une fois de plus citable puisque Fourier parle d’une « société harmonique », on comprends bien encore une fois que la société doit former un ensemble homogène. De surcroit à cette illustration, il est évident que de penser que tous les éléments de la société, de la cité, tels que l’union, le collectif, les intérêts généraux pour tous font bien comprendre que l’altruisme règne en société. Et si les gens sont altruistes alors la violence ne peut être présente, les deux sont encore une fois incompatibles. Je ne peux vouloir me dévouer à autrui et également vouloir son mal et être violent envers lui de n’importe quel manière possible. L’égoïsme qui lui amène à la violence n’est pas présent en société. L’auteur qui reconnait notamment cette nécessité de de la cité-état, de la vie politique chez l’homme est Aristote. Il dit

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