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L'être humain

Dissertation : L'être humain. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  18 Août 2021  •  Dissertation  •  1 077 Mots (5 Pages)  •  412 Vues

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Il est dit de plusieurs façons que pour qualifier, évaluer ou juger un individu, il ne faut pas l’observer sous son meilleur jour. Il faut l’évaluer dans la vie de tous les jours et dans des situations de crises. La crise sanitaire du covid-19 est une parfaite occasion pour observer l’humain dans une situation sans précédente et malheureusement austère et critique pour beaucoup. Je soutiendrai donc dans ce texte que la crise du covid-19 nous révèle l’être humain comme étant incapable de mettre de côté son confort et sa survie individuelle pour subvenir au bien commun. Je pense que l’humain est un être social qui doit coexister pour combler certains de ses besoins et désirs. Ce faisant, je pense cependant que l’humain s’enlève sa liberté pour être estimé par autrui.

Certains comportements de l’humain que voici me donnent une piteuse opinion de notre espèce. L’humain m’apparait comme étant un être de clan, plutôt indifférent des autres clans. La déclaration de plusieurs pays d’arrêter l’exportation de produits médicaux m’apparait comme une preuve plutôt signifiante. Ce comportement date des premiers primates et me déprime puisqu’il met en lumière notre volonté de survie individuelle et non collective. En effet, un humain a besoin d’un clan, satisfaisant son besoin de reconnaissance et même de sécurité. Quand vient un moment ou sa sécurité est à risque, l’humain ne pense qu’à sa survie et néglige celle des autres. Ceci est une représentation de l’idéologie de Hobbes. En effet, les réactions de l’humain sous l’influence de la peur visent presque toujours à combler les trois désirs fondamentaux de l’humain : la survie, la sécurité et la fierté. Ces désirs sont en ordre et c’est pourquoi l’humain va commencer assurer sa survie avant de penser à récolter de la gloire à aider les autres. Un exemple concret de ce phénomène est rué dans les épiceries qui a eu lieu. Les citoyens ont acheté des provisions dépassant leurs besoins en oubliant ou sachant que les autres en auraient moins. Un autre phénomène concrétisant cette perception de l’humain est le comportement de beaucoup de jeunes. Sachant que le virus n’a presque aucune chance de les tuer, certains sortent pour combler leur désir de reconnaissance. Il est important pour les humains, selon Hobbes, d’acquérir l’estime des autres. Ce désir semble être confirmé quand il est possible de voir beaucoup de jeunes entrer en contact. Ce désir semble être fondamental puisque le combler peut entrainer la mort. Hobbes ne serait sans doute pas surpris de ne voir surtout que de jeunes adultes se voir et non des personnes plus à risque du virus. Cette situation est logique puisque les personnes plus âgées doivent combler leur désir de sécurité avant celui de reconnaissance des autres. Les jeunes pensent l’avoir comblé et peuvent donc essayer de combler ceux de sécurité et de reconnaissance. Ces réactions me poussent donc à penser que l’être humain est un être de désir, prêt à combler ceux-ci, peu importe les moyens.

Je pense ensuite que l’homme est incapable de vivre en confinement total. Selon moi, vivre, c’est être soi, et en être conscience. Or pour être conscience d’être soi, il faut pouvoir se définir comme étant différent des autres. Pour ce faire, nous avons besoin du regard des autres. Sartre dit : « Le regard qu’autrui porte sur moi m’aide à me définir ». Car nous avons le besoin d’être compris et jugés conséquemment par les autres. Combien de fois avons-nous entendu la phrase : « Tu ne me comprends pas! » L’énoncé : « Ne me juge pas » ne vient qu’après une accusation fautive de nous, par quelqu’un qui n’a pas passé par notre cheminement. Être avec autrui nous aide à prendre conscience de nous-mêmes. Les jugements nous définissent et nous donnent une identité. Comme l’a réalisé Hegel, pour donner une définition à un aspect, il faut avoir vu son contraire. Par exemple, il faut avoir connu l’obscurité pour dire qu’il fait clair.

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